Une belle journée pour le Dom

Il y avait longtemps que le Dom n’avait pas bossé comme ça ! Après avoir fini de remonter son char (ce qui mérite un article, pour plus tard),Dom s’est attaqué au jardin. Ce mercredi 11octobre, nous sommes en jour racine, lune descendante et décroissante en même temps (pour une fois) ? J ai donc nettoyé la parcelle 9 (voir le plan, tout au début) où il y avait des carottes et des poireaux envahis de semis naturels de fenugrec et de persil. Les graines de persil et de fenouil ont été récoltées il y a quelques semaines.

La parcelle en bas de la photo

Arrachage des carottes (un jour racine pour une meilleure conservation) et des poireaux. Je veux libérer (pas les Catalans) mais ce petit bout de terrain afin de semer des laitues d’hiver et planter des ails d’automne.

Une fourche à cinq dents, un outil indispensable, il sert à tout. Je n’ai même pas eu besoin de sortir la grelinette !

Après avoir récupéré mes légumes :

Un demi seau de carottes et une poignée de petits poireaux sont récoltés. Ciboullette va nous  faire une recette certainement exceptionnelle.

J’ai fini de gratter la parcelle à la fourche pour être prêt le 13 oct, jour feuille pour le semis de la laitue, et le 17 oct, jour racine pour la plantation des ails.

Puis je me suis occupé de la planche de chicorée : Un petit désherbage (manuel) et un petit ajout de feuilles et tonte, le carré est prêt pour l’hiver, il reste juste à poser les arceaux pour protéger la plantation des coups de froid à l’aide d’un plastique de serre.

Les radis noirs et roses ainsi que les navets ont bénéficié des mêmes attentions.

 

Pour finir avant d’avoir le temps de « pondre » cet article, j’ai récolté les petits piments de ma petite Solène. J’avais remarqué que ce petit plant se mettait à refleurir.

Après la taille des fruits, les fleurs apparaissent .

 

La cueillette

 

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Le jardin regorge de merveilles

Ce matin après un petit tour au jardin, j’ai vu quelques merveilles.

Les artichauts sont décidés à former quelques têtes. Avec les ipomées et les capucines en arrière-plan qu’est que c’est beau !
Les tomates d’Armand arrivent à maturité (on en a déjà pris une dizaine) je les cache sous plastique la nuit et lorsqu’il pleut beaucoup. Je voudrais récolter des graines sur les fruits formés le plus tard. Elles sont belles et grosses, très bonnes au goût (Amana orange)
Les radis roses de chine, radis noirs et navets vont être bons à croquer.
Pour finir, des scaroles prêtes à passer dans le saladier. À gauche des chicorées (pain de sucre) qui se forment pour plus tard.

ET ENFIN LA PHOTO DU SIÈCLE

Travestie en musulmane, elle est belle aussi ma petite ciboulette.

La surprise du Dom, 3ème partie

Je vous ai parlé déjà deux fois de ce petit carré. Aujourd’hui commence la récolte des courges musquées et potimarrons. Mais pour accéder à la plantation, il a fallu faucher et retirer les deux barrières anti moutons : Vous savez ceux qui adorent les courges et autres légumes.

Oh,la gourmande ! voir article  surprise 2: le retour
J’essaie de faire sécher un peu l’herbe pour l’utiliser dans le mulch. Pas facile à faire à cette saison.

Bien que les brebis en aient mangé une bonne quinzaine, il en reste assez pour faire de bons potages, purées ou tartes. À voir avec Ciboulette lorsqu’elle sera décidée.

Les courges musquées

Le pied de patate douce est encore très vert, les topinambours sont toujours en pousse et ne montrent aucune envie de fleurir.

Sur la droite, le pied de patate douce, quelle sera la surprise lors de l’arrachage ?

J’envisage d’agrandir un peu cette petite parcelle cette fin d’année. À suivre pour un dernier épisode.

Pour finir une brouette de potimarron. Il en manque déjà trois (mangé en potage et un donné à Jeanne)

 

 

 

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Dos de cabillaud à la crème de coco

Hier, j’ai acheté un beau dos de cabillaud que j’ai choisi de cuisiner ce dimanche.

J’étais en panne d’inspiration, je savais juste que je voulais faire une recette un peu exotique pour oublier la grisaille du jour. Après avoir regardé dans mes placards de quoi je disposais, j’ai ensuite consulté des livres de recettes. Souvent, je fais l’inverse, je choisis la recette et après j’essaie de m’adapter en fonction de ce qu’il y a dans mon frigo ce qui fait parfois des plats qui n’ont rien à voir avec la recette de départ.

J’ai quand même un bon fond d’épicerie et surtout toutes sortes d’herbes ou d’épices sans compter les aromatiques du jardin.

Tout ça pour vous dire que n’ayant rien trouvé dans mes bouquins, je me suis rabattu sur Mr Google qui m’a trouvé LA bonne recette sur le blog crazyoven.com, un blog culinaire pas si fou que ça que je découvre aujourd’hui.

Je vous donne le lien pour la retrouver :

Dos de cabillaud crème de coco et gingembre, prêt en 30 minutes

Et miracle je l’ai presque suivi à la lettre

Ingrédients (pour 2/3 pers)

500 g de dos de cabillaud

1 oignon blanc, 1 oignon jaune

1 grosse carotte

5 cm de gingembre frais

1 gousse d’ail

1 cuillère à café de curcuma en poudre

20 cl de crème de coco

sel, poivre, un petit piment, huile d’olive

Préparation

Faire revenir les oignons émincés dans 2 cuillères d’huile d’olive, ajouter la carotte coupée en fins bâtonnets. Laisser cuire quelques minutes.

Ajouter le gingembre épluché et coupé finement, la gousse d’ail émincée, le curcuma et la crème de coco, sel et poivre. Feu doux pendant 10 min .

Couper le cabillaud en tranches, les saler et les poivrer et les ajouter au reste de la préparation. Cuire 10 min supplémentaires en retournant le cabillaud une fois délicatement.

Attention à ne pas trop cuire le poisson qui doit rester nacré

Pendant ce temps faire cuire du riz blanc à la créole. Comme il me restait une banane plantain très mûre, je l’ai mise à cuire avec le riz (même temps de cuisson :15 min) et servie avec le poisson.

Comme je trouvais que ce n’était guère épicé, j’ai ajouté la moitié d’un petit piment blanc. Et puis avec tous les piments que nous avons récoltés, il faut bien leur trouver une utilisation ! J’en mets avec parcimonie, car j’ai un peu peur du résultat vu la force du produit.

J’aurai peut-être dû mettre du piment antillais encore plus fort, mais je n’ai pas osé.

Au moment de servir, parsemer de coriandre fraîche. Si vous n’en avez pas du persil ou de la ciboulette feront très bien l’affaire, c’est moins exotique, c’est tout.

Trois rondelles de banane, du riz moulé et de la coriandre

Nous avons tous les deux bien aimé cette recette. Le curcuma (très bon pour la santé) et le gingembre (stimulant) agrémentent bien ce plat qui finalement est plutôt doux .

Un petit clin d’œil à Christophe qui nous suit depuis la Guadeloupe et qui nous aide pour la partie technique du blog.

 

 

 

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Le mulch d’hiver

Comme tout le monde l’a remarqué, la dernière photo sur mon article d’hier était du mulch. Je vous la réédite, histoire de vous remettre dans le bain.

Ceci est la fin du travail, joli matelas.

Pour commencer, sur cette parcelle où se trouvaient des maïs et tournesols, j’avais repiqué quelques panais. Après la récolte, j’ai broyé les tiges de tournesols pour les mettre dans le composteur offert par John (notre composteur s’appelle aussi djohn) Les tiges de maïs ont été broyées et épandues sur la parcelle.

Sur la droite les tiges de maïs broyées, à gauche le mélange de broyat.

Donc, j’ai épandu une couche peu épaisse de broyat de cyprès et de taille, maturé pendant une année. D’ailleurs j’ai découvert dans cette espèce de compost pas fini des quantités de cétoines (gros cul, belle gueule) à la différence des hannetons (grosse gueule, petit cul)

Les cétoines forment au bout de leur cycle de beaux insectes vert, mordorés qui butinent, surtout les roses et mâchouillent leurs fleurs ce qui ne plaît pas à certains jardiniers. Si vous en trouvez dans votre compost laissez leur une chance. Elles sont assez rares .

Après ces deux premières couches, j’ai mis une bonne épaisseur de feuilles du grand marronnier de ma cour, puis du foin et des fanes de pomme de terre entassées lors de l’arrachage de la parcelle 17 (tout le monde suit ?)

De la feuille à droite et du foin à gauche pour stabiliser le tout et éviter les coups de vent ainsi que le grattage trop précoce des oiseaux, ils auront bien le temps de venir cet hiver…,

,Pour finir une couche de foin récolté début d’été, j’ai laissé les panais, ils profiteront de ce bel étalage. Avec presque trente cm de mulch la parcelle est prête à passer l’hiver : Lombrics, vers, cloportes, myriapodes et autres collemboles peuvent s’atteler à préparer cette bande et avec l’aide d’une taupe ou deux, le terrain sera prêt au printemps pour planter des pommes de terre ou des fleurs.

Allez savoir, rendez-vous l’année prochaine.

 

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Paillage ou mulch ?

La question est posée. Le paillage consiste à mettre une couche de couverture sur vos plantations, repiquages et semis un peu développés. Le mulch avec une couverture épaisse présente toute l’année, où l’on plante dans le sol en écartant la couverture. C’est la permaculture (qui est réservé au bio !!!  dans les livres)

Je ne sais pas dans quel domaine je me trouve ( je cultive mon jardin sans me préoccuper de tous les articles, bouquins et autres conseilleurs certainement bien avertis) Mais j’en ai plusieurs (de livres) et j’y prends des idées et des petits tours de mains. Donc je paille et je « mulche ». Et j’ai quelques légumes…

Mes salades repiquées la semaine dernière sont bien reprises. Après un petit griffage, car beaucoup de plantes germaient, j’ai paillé.
J’ai étalé  une couche de tonte et feuilles, récupérée chez mes voisins. A & M (surtout M, c’est elle qui tond).

Le mulchage est une autre chose, Je l’utilise sur mes bandes dès que cela est possible. Le principe est de ne jamais laisser le sol nu. Assez compliqué à mettre en œuvre toute l’année ! À l’automne, quand les parcelles se libèrent, je le fais plus souvent en suivant les principes de Mr Jean Pain que je vous expliquerai un autre jour.

Le prochain article sera sur un petit mulch épais et sympa. A+

A suivre…

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Graines de capucines

 

Depuis mon enfance, j’ai toujours vu des capucines dans les jardins ou sur les murs . C’est une plante annuelle qui pousse, je crois, sans difficulté, elle a des feuilles presque rondes vert tendre et des fleurs dans des nuances allant du jaune clair au pourpre en passant par l’orange et des mélanges de toutes ces couleurs. Elle peut grimper ou ramper sur le sol et est assez couvrante.

On a l’impression que c’est une plante qui vit sa vie et qui a du mal à être “domestiquée”. Elle résiste très mal aux gelées et cela me désole à chaque fois de me réveiller un matin d’octobre ou de novembre avec plus que des vilaines tiges blanches là où la veille j’avais un beau buisson de fleurs et de feuilles .

La capucine est connue pour attirer les pucerons et au début de l’été elle en est souvent couverte. Du coup, elle attire aussi les fourmis et les coccinelles, mais elle intéresse également les piérides et j’ai été surprise récemment de voir des chenilles de piérides “boulottant »des feuilles de capucines alors qu’elles négligeaient les grosses feuilles de chou fleur juste à côté. Il y en avait une dizaine, mais elles ont disparu soit elles sont devenues chrysalides soit elles ont fait le quatre heure d’un passereau mais les capucines n ont pas souffert de leurs petits dommages.

Chenille de piéride en plein repas

En plus d’être décoratives, les capucines sont comestibles.Les fleurs sont très jolies sur un plat et apportent une note poivrée, épicée (cf article :une tomate=une salade). On peut aussi consommer les feuilles, mais je n’ai jamais goûté. Par contre, j’ai testé les graines de capucines fraîches, c’est vraiment piquant, poivré. Seul, c’est quand même assez fort mais en petite quantité avec une salade verte, une salade de tomates, c’est agréable.

Et puis on peut aussi conserver ces graines soit pour les semer l’année suivante mais ça c’est pas trop mon domaine soit pour les utiliser en condiments un peu comme des câpres (pizza,sauce tartare) ou des cornichons.

Pour cela, rien de plus simple: d’abord cueillir les graines de capucine alors qu’elles sont encore bien vertes, pas trop dures. On les découvre bien cachées sous les feuilles. Les laver et les sécher.

Cueillir un bouquet de plantes aromatiques: thym,laurier, estragon,une ou deux gousses d’ail.J’ai rajouté des graines de coriandre et de fenouil et des grains de poivre. On peut aussi mettre des épices à cornichon toutes prêtes .

Le tout dans un bocal bien propre. Versez dessus du vinaigre blanc bouillant et laissez macérer au moins un mois.J’aurai peut-être dû mettre moitié vinaigre moitié eau, c’est ce que je fais pour les champignons au vinaigre et c’est bien meilleur. Je goûterai d’ici quelque temps et si c’est trop vinaigré, je rectifierai.

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Mirlitons à la framboise façon Michalak

À Noël dernier, j’ai reçu un livre de Christophe Michalak : Le meilleur de la Pâtisserie
C’est un beau livre avec de belles photos (une recette = une photo) avec des astuces pour chaque recette mais voilà je ne suis pas Michalak et refaire les recettes c’est pas de la tarte d’autant plus que je n’arrive pas à m’astreindre à les suivre à la lettre et puis souvent il me manque des ingrédients même si dans ce livre il n’y a pas trop de produits introuvables.
J’en ai quand même testé une pas trop difficile avec les dernières framboises du jardin. Je n’ai pas pu m’empêcher de la modifier un peu mais le résultat est correct
Pour 8 tartelettes:
1 rouleau de pâte feuilletée (Pour Michalak 250 g de pâte feuilletée achetée chez votre pâtissier)
100 g d’œufs (j’en ai mis 2 =94 g)
120 g de sucre cassonade
70 g de crème épaisse
90 g de poudre d’amandes
1 pincée de fleur de sel
50 g de confiture de framboises (j’ai mis 70 g de coulis de framboises sucré)
100 g de framboises fraîches (j’en ai mis 120 g)
45 g d’amandes bâtons

Préparation (librement adaptée de la recette originale)
Dérouler le rouleau de pâte feuilletée
Y découper à l’aide d’un cercle 8 disques de 8 cm de diamètre et foncer 8 moules de 6 cm de diamètre préalablement beurrés
Moi, dans mon rouleau, j’ai réussi à faire 9 disques de 10 cm pour des moules de 8 cm (moules en silicone)
Pincer les bords des tartelettes et les réserver au congélateur
Préparer l’appareil à mirlitons en mélangeant au fouet les œufs entiers, le sucre, la crème, la poudre d’amandes et la fleur de sel.
J’ai fait cela à la fourchette mais cela aurait été peut être été mieux au fouet car j’ai obtenu un appareil liquide
Dans un bol, mélanger la confiture de framboises et les framboises fraîches
Déposer en une bonne cuillère à café au fond de chaque tartelette. moi, c’était plutôt 2 mais mes tartelettes étaient plus grosses

Premier plan, les tartelettes pas encore recouvertes de « mirliton »

Recouvrir avec l’appareil à mirlitons à l’aide d’une poche à douille jusqu’à 5 mm du bord. Je pense donc que l’appareil doit être plus mousseux, car le mien je l’ai mis à la cuillère.
Parsemer d’amandes bâtons (j’ai mis des amandes effilées)


Réserver 1 h au congélateur (important car ça va empêcher la crème de déborder pendant la cuisson)
Enfourner dans un four préchauffé à 180° pour 55 min
Les miennes étaient cuites au bout de 45 min et pourtant je les ai mises bien congelées au four.

l’astuce de Michalak c’est d’assaisonner la compote de framboises avec du poivre ou un trait de vinaigre balsamique pour des-sucrer le tout.

Comme j’avais mis du coulis et non de la confiture mes Mirlitons ne sont pas trop sucrés à mon goût

Il me semblait bien que les mirlitons étaient des instruments de musique, mais il semblerait que ce soit aussi une spécialité pâtissière de Normandie

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La récolte du jour

Afin de booster Ciboulette, pour qu’elle nous fasse encore quelques bonnes recettes, Grelinette a cueilli une cagette de légumes bien frais.

Un peu de tout, de quoi se régaler demain.

Et des photos détaillées

Quelques tomates (je ne fournis pas le riz ni le beurre et le gigot court toujours dans le pré, pour ceux qui suivent !!)
Des petites courgettes, des poivrons doux et des aubergines.
Des piments (si elle utilise tout, ça va être chaud, très chaud)

Alors on va manger quoi demain ???

 

 

 

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Poivrons à la Piémontaise

Cette recette que je teste pour la première fois provient de mon Petit Larousse de la cuisine qui commence à avoir vécu puisqu’il n’a plus de couverture, il lui manque des pages etc, L’avantage de ce livre c’est qu’il n’est pas trop volumineux, qu’il tient dans un tiroir et que je l’ai donc toujours sous la main.

En ce moment, il me reste pas mal de poivrons et je cherchais donc une recette autre que la ratatouille ou le poulet basquaise pour en tirer parti.

Dans ce petit Larousse ce qui est pénible c’est qu’il y des reports à l’intérieur des recettes qui compliquent son utilisation ; par exemple pour cette recette de poivrons le premier ingrédient est du risotto à la Piémontaise dont la recette est 60 pages plus loin alors je vais vous simplifier la tâche en synthétisant

Ingrédients pour 8 personnes :

Pour le risotto

  • 250 g de riz pour risotto
  • 500 ml de bouillon chaud
  • 1 oignon
  • 4 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • 150 g de jambon
  • 40 g de beurre
  • 90 g de parmesan râpé
  • 1 bouquet garni (persil, thym, romarin ou laurier)
  • sel, poivre

Pour la suite de la recette

  • 4 poivrons (j’ai mis 3 verts et un rouge)
  • 40 g de parmesan ou gruyère râpé
  • 60 g de beurre

Dans un premier temps, il faut donc faire le risotto. Rien de particulier pour les rois et reines du risotto (je n’en suis pas une) mais je vais détailler pour ceux qui sont moins à l’aise.

  • Éplucher et hacher l’oignon et le faire revenir sans colorer dans l’huile d’olive.
  • Ajouter le riz et mélanger à feu doux
  • Quand les grains de riz deviennent transparents, ajouter une louche de bouillon. J’ai mis un reste de la veille de bouillon de pot au feu dégraissé. Quand je n’en ai pas j’en fais avec de l’eau et un bouillon cube.
  • Remuer avec une cuillère en bois jusqu’à ce que le riz ait commencé à absorber le bouillon
  • Ajouter le reste du bouillon, le bouquet garni, sel, poivre
  • Couvrir la cocotte et cuire à feu doux environ 16 min.
  • Vérifier que le riz soit cuit et bien fondant sinon laisser encore quelques minutes en cuisson et rajouter un peu de bouillon si besoin.À la fin le riz doit avoir absorbé tout le liquide.
  • Couper le jambon en dés .
  • En fin de cuisson, incorporer dans le risotto, le jambon, les 40 g de beurre, et le râpé.

Courage, vous avez déjà fait le plus long !

Risotto terminé
  • Laver les poivrons, enlever les graines et filaments blancs
  • Les couper en lanières. Il n’est pas précisé dans la recette si on doit peler ou non les poivrons. Moi, je ne l’ai pas fait.
  • Beurrer un plat à gratin
  • Y disposer des couches alternées de poivrons et de risotto.J’ai commencé par le poivron et j’ai pu faire 3 couches de poivrons et deux de risotto.
  • Terminer par une couche de poivrons, saupoudrer de fromage râpé ou de lamelles de parmesan. Alors que dans les couches invisibles, j’avais mis de grosses lanières, pour le dessus, je les ai coupées plus fines pour que ce soit plus joli
  • Arroser avec les 60 g de beurre fondu
  • Mettre dans un four préchauffé à 220 ° pendant 20 min (230° dans la recette du livre)

Résultat :

La recette originale prévoit 200 g de riz, j’en ai mis un peu plus car mes poivrons étaient gros et j’avais peur de ne pas avoir assez de risotto et je crois avoir eu raison.

Par contre, on doit pouvoir se passer du beurre fondu ajouté à la fin car c’est déjà assez gras ou alors il ne faut pas rajouter de fromage dans le risotto et mettre quelques noisettes de beurre sur le gratin avant de l’enfourner.

Je craignais aussi que les poivrons ne soient pas cuits en aussi peu de temps mais finalement ils étaient bien.

On a mangé cela en plat principal, c’est très consistant.

J’ai dit à Dom que ça accompagnerait bien un gigot d’agneau, il m’a répondu que pour l’instant les gigots couraient dans le pré et mangeaient nos courges !

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Le maïs de Mag

Mag m’a donné un épi de maïs pop-corn ce printemps, pour le semer. On ne sait pas où elle l’a trouvé, peut être dans une bouchure…

Cela me rappelle une histoire de thym (Coucou Lyly Coelette)

Ce matin, je me suis dépêché de récolter mes épis car avec la pluie on a des risques de propagation des maladies cryptogamiques. Les épis sont au stade pâteux très avancés (presque durs)

Belle récolte sur un rang de six mètres, une centaine d’épis
Epis mis à sécher dans le garage

Si quelqu’un peut m’expliquer comment faire pour fabriquer de belles tresses d’épis comme on en voit en Bresse, je suis preneur, merci d’avance.

Mag m’ayant offert la semence, je tiens a lui rendre au centuple son cadeau, je lui offre mes plus beaux épis!

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Le saucisson brioché de Noëlle

Le Charolais étant assez proche de Lyon, les spécialités lyonnaises se retrouvent souvent dans nos assiettes et dans nos cuisines.

La cochonnaille, les abats, les terrines, pâtés en croûte et autres sont largement consommés chez nous et proposés dans les restaurants.

Le saucisson chaud, bien connu dans les bouchons lyonnais est aussi proposé l’hiver dans les manifestations locales comme les lotos, les manilles, les kermesses avec des pommes de terre cuites à l’eau et un petit canon de beaujolais bien sûr.C’est facile à cuisiner même en grosse quantité, facile à manger et pas cher.

J’ai toujours apprécié le saucisson brioché mais jusqu’à peu, je me contentais de l’acheter tout fait.

Il y a 3 ou 4 ans, ma belle sœur Noëlle, très bonne cuisinière me parle qu’elle fait du saucisson brioché.

Hou là, là, trop difficile pour moi (c’est sans doute le terme brioche qui m’a fait peur) mais elle m’a donné sa recette et c’est vrai que ça marche bien et que c’est abordable même pour les débutants. Je ne sais pas d’où elle tient sa recette et j’espère qu’elle ne m’en voudra pas de vous la transmettre.

Pour 4 personnes, il vous faut :

  • un saucisson à cuire d’environ 500 g
  • 250 g de farine
  • 3 œufs battus
  • 125 g de crème
  • 1 paquet de levure
  • sel, poivre,laurier

Dans un premier temps ,il faut faire cuire le saucisson que vous aurez acheté chez votre charcutier préféré. On peut aussi le trouver chez des producteurs de porcs locaux qui vendent leur propre charcuterie.

Saucisson avec la peau

Le mettre dans une bonne quantité d’eau froide afin qu’il soit bien recouvert, avec une branche de laurier mais sans sel, car il est déjà salé.Faut-il piquer ou non le saucisson avec une fourchette, that is the question, moi je le pique légèrement car cela fait partir du gras mais peut être aussi du goût. Le saucisson doit être cuit au moins 30 min à l’eau bouillante.

Quand il est cuit, il faut lui « faire la peau », enfin lui retirer sa peau.

Pendant la cuisson, on prépare la pâte

Dans mon robot, je mets la farine, la levure, les œufs battus et la crème (on peut mettre de la crème allégée), une pince de sel et du poivre.

Je mélange rapidement. Dans ma recette d’aujourd’hui, j’ai trouvé la pâte un peu épaisse et je l’ai donc détendue avec 2 cuillères de lait, cela dépend sans doute de la grosseur des œufs.

On obtient un genre de pâte à cake.

Je beurre un moule à cake que je choisis en fonction de la longueur du saucisson cuit (il diminue un peu à la cuisson). Pour moi, c’était un moule de 23 cm. Il ne faut pas prendre un moule trop grand, car vous n’auriez pas assez de pâte  pour recouvrir votre saucisson.

Saucisson « tout nu »

Je mets quelques cuillères de pâte dans le fond du moule puis je pose le saucisson encore chaud et je le recouvre entièrement de pâte.

Cuisson :30 min à 200°,si la brioche colore trop vite vous pouvez la recouvrir d’une feuille de papier d’alu pour les dernières minutes.

Délicieux en entrée avec une salade verte.

Ça devrait être très bien aussi avec de la saucisse de Morteau, mais je n’ai jamais essayé.

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Les mésanges

Comme Dom vous l’a expliqué hier, il a cueilli nos quelques pieds de tournesol du jardin. Les oiseaux avaient déjà grandement profité de l’aubaine en les picorant sur pied.
Depuis qu’il en a mis sur le mur de la terrasse, c’est banquet tous les jours pour les mésanges.
Elles ne sont pas très nombreuses, car je n’en ai jamais vu plus de 4 ou 5 en mème temps, mais elles sont efficaces .
Il y a les charbonnières plus grosses mais surtout des mésanges bleues plus menues mais qui savent se faire respecter.

Mésange charbonnière en plein festin
Trois petites mésanges bleues qui surveillent les alentours

Les autres oiseaux n’ont qu’à bien se tenir !

D’ailleurs comme en plein hiver, les mésanges se servent toujours en premier. Il n’y a que les pies qui réussissent à leur faire peur.

Chacun son tour

Même nos chats qui sont friands d’oiseaux ne s’y attaquent pas ou alors ils savent qu’ils ne sont pas assez rapides pour ces acrobates.

J’ai passé un bon moment à les traquer pour avoir des photos, mais il faut être bien immobile, avoir le doigt rapide sur la gâchette et un bon appareil.

Trop belle la petite avec son calot bleu gris

Le soir il ne restait plus rien, Dom s’est laissé attendrir et leur a remis quelques graines supplémentaires .Il faut dire que ces petites gourmandes sont aussi de bonnes auxiliaires au jardin car elles mangent de grosses quantités d’insectes,de chenilles et de pucerons.

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Cueillette des tournesols et étêtage du mais

Avant que les petits oiseaux ne mangent tous les tournesols, je ramasse les têtes les plus mûres.

La plantation en juillet
Récolte des tournesols il y a quelques jours, ils sont déjà bien attaqués par les oiseaux. Cette tête-là est vide.

Les grosses têtes ont été mises de côté, les autres plus petites ou moins mûres sont mises à sécher sur le mur de la terrasse. Les tiges ont été broyées et mises au composteur.

Les mais pop-corn sont étêtés pour activer le remplissage des grains et leur maturité.

Les lapins se sont régalés avec les feuilles.

Ce début de semaine, les épis de mais ont déjà bien grossi.

Les épis ne sont pas très gros (10 cm) mais il y en a jusqu’à 5 par pied.

Par contre, les tournesols n’ont pas séché beaucoup : de petites coquines s’en sont occupées

Très efficace les moissonneuses.

 

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La fin des haricots

Il fallait bien que cela arrive, après deux mois de cueillettes régulières, nous avons donc mangé les derniers haricots frais. Faute de place, je n’en avais pas resemé fin juillet.

les haricots ont été arrachés et laissés sur le sol avant d’être hachés grossièrement au fil (taille herbe)

J’ai aussi nettoyé la parcelle adjacente (fenouil grec et persil dont j’ai récupéré des graines) Ce matin j ai repoussé le maximum de paillage contre les carottes, décompacté entre les rangs à la fourche et égalisé les buttes des haricots au râteau.

Et on plante directement les salades dans cette belle terre bien meuble.

Le plantoir est un reste de piquet de tomate qui a servi à poser ma station météo. Les plants de salades sont étêtés et le pivot est raccourci.

Dans une parcelle en face ou étaient les melons, j’ai aussi enlevé le paillage pour semer de la mâche.

Plus loin des radis d’hivers noirs et roses et des navets de Nancy. À gauche des chicorées pas tout à fait pommées, en les attendant nous mangeons de la laitue à couper.

Un mélange de verte et de rouge, elle est entourée par du persil frisé et des carottes.

Cela donne envie d’une petite salade.

 

 

 

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une tomate= une salade

Par ce beau dimanche ensoleillé, j’ai eu envie de faire une dernière salade de tomates pour me sentir encore un peu en été.
Nous avons des tomates de fin de saison grâce à des pieds semés tardivement hors de la serre et qui donnent des tomates jaunes ou rouges mais très grosses.


Faite en 5 min avec une seule tomate jaune, 6 tomates cerise, du basilic et quelques fleurs de capucines pour la décoration.

Une vinaigrette avec 2 cuillères d’huile de moutarde et une cuillère de vinaigre à l’estragon, une pincée de sel.

Les fleurs (comestibles) apportent une petite note poivrée au plat

Une entrée pour 3

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Les piments

Après trois semaines sans rien écrire, le retour du dom!

Cabri ( type habanero ) un très fort, j ai pas encore goûté

Mon fils : Chris nous avait commandé en 2016 quelques graines de piment sur un site réunionnais. Sept variétés, des cabris, martins, cloches, blancs, achards, oiseaux et thaïs. Tout a poussé ce printemps à part les thaïs où j’ai récupéré une belle plante mais pas un piment.

Les achards : plutôt doux rougissants à maturité et très productifs
Piment cloche fort et pas tout a fait mûr
Piment oiseaux, petits mais costauds, pour l’huile sur les pizzas
Les blancs qui deviennent orange en mûrissant. Assez forts les chtits

Et enfin les petits piments de Solène mon apprentie jardinière. Bien que sur le pot ils soient annoncés non consommables, ils sont très bons, sucrés et légèrement pimentés sur la fin. Il est vrai que j’aime quand ça arrache un peu.

En plus ils sont beaux

Notre hiver sera pimenté…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Les aromatiques :suite

Après le basilic et la sauge, voici deux nouvelles plantes aromatiques

Quelques pieds de ciboulette repiqués récemment

La ciboulette

C’est une herbe vivace, elle disparaît en hiver et réapparaît très tôt au début du printemps.C’est même pour moi le signe du retour des beaux jours, encore mieux que les hirondelles. Et c’est ces premières pousses qui ont le plus de goût.

Bien connue, elle peut se glisser dans un peu toutes les préparations .

Elle se consomme crue, ciselée soit avec un couteau éminceur soit avec des ciseaux, cela évite de l’écraser.

Je l’utilise surtout dans les sauces au fromage blanc et aux herbes, dans les omelettes, dans les salades, avec toutes les crudités, dans la vinaigrette. On peut en mettre aussi dans les sauces chaudes ou les soupes, mais je trouve qu’on ne retrouve pas vraiment son goût quand elle est cuite.

On l’utilise aussi pour fermer toute sortes d’aumônières réalisées avec des crêpes, du jambon, du saumon fumé…

Et puis sa petite fleur bleue violette décore joliment les plats et on peut même en faire des bouquets ou l’intégrer dans un parterre .

La coriandre

Nous ne cultivons cette plante annuelle que depuis 2 ou 3 ans et je teste son utilisation petit à petit. Elle ressemble un peu au persil, on l’appelle d’ailleurs persil arabe ou persil chinois, mais sa couleur est plus claire et son odeur et son goût sont très différents.

J’utilise aussi bien les feuilles que les graines et tant mieux, car la plante a tendance à monter à graine très rapidement .

Les feuilles sont très aromatiques, leur parfum assez fort, un peu désagréable.

La coriandre entre dans beaucoup de recettes indiennes, asiatiques et du moyen orient.C’est surtout quand je teste des recettes de ces pays que je l’emploie.

J’en mets aussi dans les sauces au fromage blanc avec la ciboulette et le persil, sur des salades, avec les sauces tomates, sur les viandes grillées et en particulier l’agneau,avec le poisson également .

En ce qui concerne les graines, nous les récoltons d’abord comme semence puis pour agrémenter les viandes, les marinades.

Les graines sèches se conservent très bien, je les écrase dans un mortier ou dans un vieux moulin à café. On les retrouve dans les épices à cornichon, j’en ai mis aussi dans mon huile pimentée pour les pizzas .

J’ai lu quelque part que la graine de coriandre était anti cholestérol. Je ne sais pas si c’est efficace mais comme cela donne un bon goût à la viande j’en saupoudre régulièrement mes steaks ou côtelettes avant une cuisson au barbecue ou à la poêle.

Coriandre:graines et feuilles

 

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Retour de vacances

Après 8 jours de vacances en Normandie et Picardie, nous voilà de retour au potager, à la cuisine et sur le blog.
Pendant notre absence, notre voisine Majo s’est bien occupée de tout, le jardin, la basse cour, les chats et j’en passe …Merci à elle.
Dom n’avait pas pu s’empêcher de me faire un petit panier de légumes à emporter : tomates, concombres pour les sandwiches, échalotes, ail pour cuisiner des moules, des œufs de nos poules, du raisin et deux petites courgettes pour compléter le tout. On a pas tout mangé, car le resto pendant les vacances c’est pas mal non plus et on a fait une cure d’air marin ,de coquillages et de poisson .
Mais voilà le jardin n’a pas fait relâche et les fruits et légumes ont continué à pousser ainsi que l’herbe d’ailleurs. J’ai fait quelques photos de nos dernières récoltes qui n’attendent que d’être cuisinées.

Fraises et framboises finiront en coulis
Une partie du stock de courgettes et poivrons
Des tomates de toutes les tailles, des piments de Cayenne
Le raisin de table rouge et noir

Et en plus, comme nous avions trouvé des champignons rosés en nous baladant sur les falaises d’Etretat, ça a donné l’idée à Dom qu’il y en avait peut-être aussi en Charolais …

La récolte de rosés des prés

Voilà de quoi nous occuper un peu .

À bientôt

Tian de légumes d’été

Cette recette colorée et parfumée me plaît bien, je n’en fais pas très souvent mais au moins une fois par été. Il faut dire qu’elle n’avait souvent pas beaucoup de succès auprès de la famille :trop de légumes !


La difficulté pour moi c’est d’avoir des légumes assez calibrés ce qui n’est pas toujours le cas au jardin .
C’est beaucoup plus simple au supermarché de choisir les bonnes tailles.
L’avantage aussi du tian c’est que ça utilise les aubergines .
j’ai fait mon tian dans un plat rectangulaire en terre d’environ 20 cm sur 30. Le choix du plat de cuisson est important, car les légumes doivent être bien serrés.

Pour ce plat(pour 6 personnes) il me faut :

  • 1 courgette moyenne
  • 1 aubergine
  • 8 tomates
  • 2 oignons
  • 2 gousses d’ail
  • du thym et du romarin
  • sel, poivre,huile d’olive

Après avoir lavé les légumes, épluché les oignons, je les ai tous taillé en rondelles de mème épaisseur (enfin autant que possible, car je ne suis pas chef cuisinier),je les ai dressés verticalement dans le plat en les alternant comme sur la photo.

Ah oui, j’avais d’abord frotté le plat avec une gousse d’ail (comme pour la fondue !)

J’ai rajouté la deuxième gousse d’ail émincée dans le plat

Après le montage, on assaisonne avec sel, poivre, 3 cuillères d’huile d’olive, le thym et le romarin un peu effeuillés

1 h au four à 180 °, 1/4 d’heure avant la fin j’ai mis un papier d’alu pour éviter que ce soit brûlé sur le dessus.

Peu calorique, ce plat se marie bien avec de l’agneau, du veau, du porc .

Le soir, comme il en restait encore pas mal je l’ai « recyclé « en mettant les légumes sur une tranche de pain de mie avec un morceau de fromage de chèvre et 10 min sous le grill

Avec une salade verte, repas complet pour le soir

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