Au vu des températures de ces derniers jours, même la chaudière et le potage du soir ne suffisent pas à nous réchauffer. J’ai donc cueilli tous les piments restant dans la serre (mûrs ou pas) Cela nous aidera certainement.
Il y en a une belle quantité, Ciboulette avait déjà fait un essai de purée de piments (bonne) et comme je voulais récupérer quelques graines, nous avons décidé d’en refaire un peu. Alors, je me suis mis à la tâche.
J’ai gardé des graines de Cabris (habanero), des oiseaux, des cloches, des blancs, des achards et celles du petit piment de ma jardinière Solène (coucou) Là, je laisse la plume (le clavier) à Ciboulette qui va vous expliquer sa recette. ……..
C’est la première année que nous cultivons autant de variétés de piments. Les autres années, nous n’avions que des Cayenne que je faisais sécher et que je réduisais en poudre pour les conserver donc j’ai dû chercher d’autres recettes pour conserver et utiliser la production de Dom.
J’ai donc suivi la recette que vous retrouverez avec le lien suivant: http://www.cuisineaz.com/recettes/puree-de-piment-
C’est facile à faire et très bon. La force dépend des piments que vous y mettez .
J’en ai fait une première version avec des piments cloche pas très mûrs et le résultat fût très concluant et pas si fort que ça, car nous mangions presque la purée à la petite cuillère .
Du coup, j’ai pris des piments plus forts et plus mûrs et c’est bien sûr plus costaud. J’ai utilisé 4 piments Achards bien rouges, 4 piments cloche, 4 piments blancs (qui sont maintenant devenus rouges) et encore 4 habaneros + 5 gousses d’ail, 2 cuillères à soupe de grains de coriandre (de notre récolte), 2 cuillères à soupe de graines de cumin et j’ai remplacé le carvi par des graines de fenouil, sel et huile d’olive.
On mixe le tout le plus finement possible et on obtient une pâte bien colorée et bien parfumée qui vous servira à relever vos plats .
Vu la quantité récoltée, on va finir comme Soprano En Feu (Je suis chaud, je suis chaud…)
Il s’agit aujourd’hui de vous faire découvrir une recette qui au départ était un gratin de moules et courgettes ,recette recopiée sans doute sur une revue et que j’avais bien aimé .En annotation , j’avais mis, il y a longtemps: « à tester avec des escargots » .
Donc, aujourd’hui voilà la recette testée et approuvée par une dizaine de gourmands. Ingrédients (pour 10 pers)
2 kg de courgettes
8 gousses d’ail
1 grosse boite d’escargots (8 douzaines)
1 grosse botte de persil
2 ou 3 verres de vin blanc
40 cl de crème
125 g de fromage râpé
8 c à s d’huile d’olive
sel, poivre,muscade
Préparation
Épluchez et coupez les courgettes en petits dés
Faites les revenir dans l’huile d’olive jusqu’à ce qu’elles soient un peu dorées.
Égouttez les escargots
Ajoutez les dans la préparation .
Lavez et hachez le persil ainsi que l’ail .
Ajoutez au mélange, salez, poivrez puis déglacez avec le vin blanc .
Laissez cuire à feu doux pendant 15 min
Disposez le tout dans un plat à gratin .
Recouvrez de crème
Saupoudrez de fromage et de muscade râpés.
Gratiner au four pendant 15 min environ.
Si vous préférez essayer cette recette avec des moules ,il faut 1kg de moules surgelées pour la même quantité de courgettes.On fait revenir et dorer les moules décongelées avant de les ajouter au plat
Si comme nous il vous reste des courgettes en stock ,c’est une recette bien adaptée en cette saison où on a envie de bons petits plats qui réchauffent.
Quelle surprise!
Alors que je commençais d’écrire une nouvelle recette, je me suis aperçue que nous avions déjà posté 99 articles .
Fin juin, quand nous avons commencé ce blog, Dom et moi, avec la complicité de nos trois fils et l’expertise de Christophe, nous ne savions pas bien où ça nous mènerait.
Au début, on est tout feu tout flamme, Dom postait parfois deux articles par jour. Moi, un peu moins souvent car même si je cuisine tous les jours et depuis longtemps, les recettes il faut les expliquer, les photographier et les manger (mais bon ça on y arrive !)
D’ailleurs, au départ mon but n’était pas de partager vraiment des recettes mais plutôt de montrer tout le parti qu’on peut tirer de son potager, avoir une alimentation saine et bien « goûtue », limiter les transports, les emballages, le coût et avoir des légumes et des fruits de saison. Je conçois que c’est facile à dire quand on est à la retraite et à la campagne et beaucoup moins évident quand on travaille .
Mais ce n’a pas vraiment d’intérêt d’écrire sur un blog: lundi , salade de tomates, mardi, tomates en salade, mercredi, salade verte avec des tomates, etc. et pourtant c’est la réalité de notre alimentation comme la soupe de légumes tous les soirs pendant l’hiver alors j’essaye de varier mes recettes même si j’en mets moins. Et puis ça permet de sortir la belle vaisselle de la grand-mère Nénette pour les photos!
Au bout de quelque temps, Matthieu, l’aîné nous dit ; je vais vous faire une page Facebook. On a dit non, mais il l’a fait quand même et il avait raison car ça permet de toucher plus de gens plus facilement et ça nous amuse .
La page Fb nous a valu aussi quelques insultes de la part d’une blogueuse très susceptible qui nous a traité de « déglingués du bulbe » et autres gentillesses. Il paraît que c’est habituel sur les réseaux sociaux mais personnellement j’ai failli tout arrêter.
Enfin merci à nos lecteurs de votre patience et de votre indulgence. On s’amuse et on espère que vous aussi. Bonjour et bienvenue à nos lecteurs qui vivent à l’étranger.N’hésitez pas à nous faire un petit coucou. Et si vous ne connaissez pas le Charolais, on peut vous donner quelques bonnes adresses.
Il est temps de nettoyer le petit carré d’artichauts et de protéger les pieds contre le gel.
J’ai coupé les feuilles tombantes et malades. Elles ont été disposées juste à côté sur la petite bande contre la serre avec les capucines et les autres plantes arrachées.
Je vais ajouter une couche de feuilles pour la fin d’année. Dans les artichauts un peu de compost de fumier et des feuilles.
Actuellement, je mets aussi un brise-vent pour la nuit.S’il gèle trop, je leur mettrai un voile d’hivernage. Il ne faut surtout pas que le cœur gèle.
Si tout va bien, nous aurons encore de bons artichauts au printemps prochain.
Notre petit figuier qui a gelé au printemps a peiné pour nous donner quelques figues cet automne et voilà avec le gel de ces dernières nuits, les figues restant sur l’arbre ne mûriront jamais .
Alors pas question d’en laisser perdre une seule .
J’en ai choisi quelques-unes pas très belles et pas très sucrées pour les cuire avec une viande .
J’avais du râble et un dos de lapin au congélateur et je sais par expérience que le lapin se marie très bien avec du sucré. Il faudra d’ailleurs un de ces jours que je vous donne notre recette de famille de lapin aux raisins car c’est un délice.
Celle-ci est une recette inédite pour moi. Je n’ai pas été très attentive à la cuisson et mon plat était trop cuit et le râble de lapin trop cuit et bien c’est sec!
Je vous donne quand même la recette car en respectant le temps de cuisson ça doit être pas mal.
Pour 4 pers
1 dos de lapin
12 figues
1 oignon
1 bon verre de vin de gingembre (ou porto)
1 verre d’eau
30 g de beurre, 1 cuillère d’huile
sel, poivre
Préparation
Dans une cocotte allant au four, faites chauffer un mélange de beurre et d’huile, mettez-y le dos de lapin et faites le dorer de tous les côtés.
Émincez l’oignon et faites le revenir dans la cocotte avec le lapin .
Pendant ce temps, incisez les figues en croix et faites les revenir au beurre dans une poêle.Elles sont légèrement dorées .
Ajoutez dans la poêle 1/4 l de porto. Laissez bouillir quelques secondes pour éliminer l’alcool. Personnellement, j’ai utilisé du vin de gingembre que j’avais fait ce printemps, cela donne une note plus épicée mais le Porto convient très bien aussi.
Ajouter les figues et le vin bouilli dans la cocotte ainsi qu’un verre d’eau. Bien racler le fond pour récupérer les sucs de la viande .
Salez, poivrez
Mettez au four à 180 ° pendant 30min. Moi, je l’ai laissé 45 min, c’était trop et il n’y avait presque plus de sauce.
Comme promis, deux photos supplémentaires de ma lasagne. Ma future serre est bientôt terminée. Enfin le sol, car le reste se fera plus tard : couverture, portes, récupération de l’eau des toits et j’en passe.
Au fond, j’ai commencé à ajouter une couche de paille. En fait, ce sont de vieilles litières de lapins: paille et crottes.
Dans le jardin, j’ai arraché mes pieds de tomate gelés, les courgettes et les chrysanthèmes ayant été retirés il y a quelques jours, je peux préparer deux bandes pour l’hiver.
Les restes de plantation ont été broyés grossièrement. Puis un petit « grelinage « et une égalisation des bordures ont été effectués. J’ai ajouté une couche de compost de fumier, broyat, feuilles et tonte (en bas) et des feuilles de marronnier passées au broyeur ( à gauche contre la serre)
Pour finir une couche de paille de clapier (à droite au fond)
Au fond à gauche, thym, serpolet et un pied de côte de bette.
Enfin les chrysanthèmes : il m’en reste 2/3 pieds, c’est plutôt joli. Moi j’aime bien !
Pour l’anniversaire de Jeanne, ma maman qui est assez gourmande j’ai voulu faire un gâteau chocolat poire avec plein de mousse pour qu’il soit bien moelleux. Jeanne est une grande spécialiste du roulé au chocolat et c’est sa recette de génoise que j’ai choisi pour ce gâteau.
Je l’ai fait il y a quelques jours sans rien noter bien sûr alors je vais tenter de me remémorer toutes les étapes et tous les ingrédients.
J’ai utilisé, bien sûr, mes fameuses poires du Morvan dont j’essaie de tirer profit au maximum, car ce sont des poires tombées qui ne se conservent pas trop. Les soucis étaient au jardin et mes poules ont fourni les œufs. Voilà c’est parti…
ingrédients (pour 8/10 personnes)
Pour la génoise
3 œufs entiers
150 g de sucre
150 g de farine
1/2 paquet de levure
Pour la mousse aux poires
3 poires
1/2 citron
300g de crème entière à 35%
100 g de sucre en poudre
2 feuilles de gélatine
Pour la ganache montée au chocolat
200g de chocolat noir
400g de crème à 35 %
En plus
6 cuillères de pralin feuilletine
des dés de poires
200g de pâte d’amande (facultatif)
des fleurs comestibles, des feuilles de menthe.
Préparation
On commence par la génoise :
Battre les œufs entiers avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse et double de volume. La pâte forme un ruban .
Ajouter la farine tamisée et le demi-paquet de levure. Il faut incorporer délicatement la farine avec une maryse sinon on perd l’effet mousseux de la pâte.
Mettre dans un moule à roulé beurré et fariné ou sur une feuille de papier sulfurisé.
Préchauffer le four à 180°. Cuire entre 15 et 20 min. La lame du couteau doit ressortir sèche. Démouler et laisser refroidir.
On continue par la mousse de poires:
Éplucher et épépiner les poires .
Les couper en morceaux dans une casserole à fond épais avec le demi jus de citron et le sucre en poudre. Laisser cuire à feu doux pendant 30min.
Quand c’est cuit, mixer avec un mixeur plongeur.
On peut ajouter de l’arôme poire ou de l’eau de vie de poires pour « corser « le goût.
Faire tremper les feuilles de gélatine dans de l’eau bien froide pour les ramollir, les essorer et les ajouter à la compotée bien chaude. Faire fondre en remuant quelques secondes .
Monter la crème chantilly au robot en utilisant une crème bien froide. Je mets préalablement la crème et mes ustensiles 15 min au congélateur. Pour cette recette je n’ai pas rajouté de sucre à ma crème montée .
Quand la compotée de poires est froide, lui ajouter la crème montée délicatement. Réservez votre mousse de poires au frigo.
Début du montage
Quand elle est refroidie, couper la génoise en deux rectangles d’égale grandeur. Je les ai aussi imbibés légèrement du jus de ma compotée de poires avec un pinceau
Sur les deux moitiés, mettre une fine couche de praliné feuilleté que j’ai acheté tout fait mais qu’on peut faire avec du chocolat praliné et des gavottes.
Par-dessus, répartir quelques dés de poires (j’ai mis mes dés de poires faits au four :voir recette verrines fromage /poires/concombre)
Puis étaler sur chaque rectangle une bonne couche de mousse de poires .
Mettre les deux moitiés de génoise au congélateur .
La ganache montée au chocolat:
Faire fondre le chocolat cassé en morceaux au bain marie
Réchauffer la crème à frémissements
Verser la crème en trois fois sur le chocolat et mélanger au fouet ou à la maryse. Vous obtenez une ganache lisse et brillante.
La mettre ensuite au réfrigérateur plusieurs heures .
J’ai tout laissé une nuit, le temps de ranger un peu et faire ma vaisselle. Et oui, j’ai des petits lutins qui rangent ma cuisine et font la vaisselle la nuit…
Le lendemain, on reprend :
Monter la ganache chocolat avec votre robot muni d’un fouet. à vitesse moyenne.
Comme tout est bien froid, cela va vite.
Ressortir les génoises du congel et répartir une couche de ganache au chocolat sur la mousse poire. Bien étaler avec une spatule pour que la couche soit bien plate. On voit que les miens étaient un peu bombés.
Mettre une des moitiés de génoise sur l’autre, Recouper si nécessaire pour avoir des bords bien droits et recouvrir les côtés avec le reste de ganache.
Et c’est là que ça s’est corsé pour moi. En effet, j’aurais voulu faire un glaçage miroir pour avoir un entremet impeccable, mais je n’en ai jamais fait et je n’ai pas voulu m’y risquer cette fois. Comme il me restait de la pâte d’amande, je me suis dit que ce serait plus facile malheureusement je n’en avais pas assez et j’ai finalement recouvert mon gâteau de fleurs de soucis et de feuilles de menthe.
C’était un cache-misère mais finalement il y avait un joli rendu
Merci, l’anniversaire s’est bien passé et le gâteau a été apprécié, mais on a pas mangé toutes les fleurs .
La nuit dernière (30octobre), il a fait -4.6 au plus froid. De plus , les températures étaient négatives entre 2h et 9h ce matin (ma petite station météo me dit tout). Toutes les plantes sensibles au gel ont du mal.
La saison passe et nous allons pouvoir nettoyer et préparer le jardin pour l’hiver, le printemps ne va pas tarder (dans 4/5 mois on remet cela : en mieux si possible) Il me reste quand même une bonne quantité de légumes dehors .
Comme d’habitude à cette époque, il va faire froid quelques jours, surtout avec la pleine lune du début novembre.
J’ai un certain nombre de casseroles, faitouts, cocottes et autres sauteuses, mais je n’ai pas de plat à tajine. On ne peut pas tout avoir et puis mes placards sont déjà archi-pleins mais peut être qu’un jour je me laisserai tenter, car ils me plaisent bien ces plats traditionnels en terre cuite. Le mieux serait un petit voyage au Maroc où je retournerai avec plaisir.
Malgré tout j’ai réussi à faire mon tajine dans une sauteuse en inox, cela n’a peut-être pas le charme de l’authentique mais c’était quand même pas trop mal.Le tajine demande une cuisson longue à feux très doux.
Il a d’abord fallu aller au potager choisir les légumes et herbes nécessaires. Souvent on part avec une liste (dans sa tête) et on revient avec autre chose, car le poivron vert avait un petit trou alors que le rouge était intact donc on prend le vert parce qu’ il va s’abîmer plus rapidement : enfin, le contraire du supermarché où on a tendance à choisir toujours le plus beau. La différence aussi c’est le passage en caisse, le charme du jardin et la terre sous les godasses!
Ingrédients (au moins pour 6)
Un verre de flageolets secs (frais ça marche aussi et c’est moins long)
3 oignons
4 gousses d’ail
2 aubergines
2 courgettes
500 g de haricots verts (j’ai pris mes haricots surgelés)
1 poivron vert, 1poivron rouge
4 petites pommes de terre
4 tomates (j’ai mis une seule très grosse tomate jaune)
1 branche de thym, quelques feuilles de menthe fraîche
1 c à s de concentré de tomates
1 c à c de Ras-el -Hanout (épices couscous)
1 c à c de gingembre en poudre
1 c à c de cumin en poudre
1 c à c de muscade
huile d’olive, sel, poivre de Cayenne
Préparation
La veille : faire tremper les flageolets dans de l’eau froide (au moins une nuit)
Le jour:
Cuire les flageolets pendant 30 min: Départ à froid et ne saler qu’en fin de cuisson. On peut ajouter une cuillère de bicarbonate alimentaire dans l’eau de cuisson pour les rendre plus digestes.
Cuire les haricots verts 10 min à l’eau bouillante salée. Les réserver.
Dans le plat à tajine ou la sauteuse, faire revenir les oignons émincés dans 5 cuillères d’huile d’olive sans les colorer.
Ajouter les tomates pelées et coupées en gros morceaux ainsi que les haricots verts et les flageolets précuits et égouttés. Mettre aussi un verre d’eau et le concentré de tomates.
Ajouter toutes les épices, la branche de thym, les gousses d’ail émincées, le sel et le poivre.
Cuire 15 min à feu doux en couvrant.
Couper les aubergines, les poivrons et les courgettes en gros dés. Éplucher les pommes de terre, les couper aussi en dés .
Mettre tous ces légumes dans la sauteuse. Laisser mijoter à feu très doux pendant encore 30min. Rectifier l’assaisonnement si besoin
Quand tout est cuit, servir dans le tajine avec des feuilles de menthe.
Plat très complet avec des féculents, des légumes verts qui peut constituer un plat unique sans problème
Chacun décidera comme il veut, ce qui m’intéresse, c’est d’y voir pousser de beaux et bons légumes l’année prochaine. Il faut surtout se mettre au boulot pour remplir le plat de lasagnes (lol) :1.5 m/ 8m et environ 40 cm d’épaisseur .
Au milieu, où je passerai, je forme une butte de broyat de cyprès. Car je ne suis ni un colibri ni une libellule et il faudra bien aller attacher et tailler les plants. De plus cela économise de la terre, du compost et autres ingrédients. Le broyat aura plus de temps pour venir à maturité, il n’y aura pas de légume au milieu .
Pour 3 m², j’ai utilisé : 15 à 20 bûches de bois, 5 brouettes de terreau et d’écorces, 2 grosses brouettes de broyat de cyprès, une petite d’ortie, une petite de fumier de poules, une de terre (grosse), une de fumier composté, environ 10 litres de cendre et 2 grosses brouettes de feuilles et tonte.
Il y a déjà quelque temps que je pense à aménager une serre entre deux anciens bâtiments à lapins.
Le sol avait été remblayé avec des pierres de granit roulées dans des bennes depuis St-Bonnet. Mes beaux frères et un voisin m’avaient donné un fameux coup de main en plus du matériel. Quelle épopée, c’était en 1986, on était jeunes et prêts à tout. Par-dessus, nous avions étalé une couche de grès, pour niveler et boucher les plus gros trous. Depuis, cinq bons cm de terre se sont accumulés, seuls.
Pour préparer le sol (je suis sur le caillou) j’ai fait le tour de mes stocks
Mais pour faire une couche de 40 cm sur 12m², il faut 5 m3 de diverses denrées. En allant aux champignons, j’avais remarqué un stockage de bois abandonné, après avoir demandé au garde du bois et au propriétaire du stock, j’ai récupéré un char de bois pourri et de terreau.
Demain, je vous montrerai la mise en place de ces matériaux et de quelques autres (herbe, ortie, fiente de volailles et un peu de terre bien sûr).
D’abord, je vais vous donner ma recette de poires semi-sèches. Il y a quelques jours j’ai fait sécher quelques poires dans mon four pour les conserver.J’ai donc pelé et lavé les poires, je les ai coupées en dés et étalées sur une plaque anti-adhérente dans mon four. Elles sont restées 1 h au four à 80° et j’ai obtenu des poires encore tendres mais sèches. Si elles avaient été très juteuses, je pense qu’il aurait fallu plus de temps. Je les ai conservées dans une boite au frigo.
J’ai choisi de prendre ces dés de poires, car je voulais qu’il y ait plus de mâche et moins de jus dans ma verrine mais peut être que ce serait à tester avec des poires fraîches.
Ingrédients pour 4 grosses verrines
1 petit concombre
un fromage de chèvre demi-sec ou frais
un fromage de chèvre sec (AOC Charolais par exemple)
2 carré frais (type Gervais ou Elle et vire)
100g de poires semi-sèches (équivalent de 2 poires)
quelques feuilles de menthe fraîche
graines de chia (facultatif)
Préparation
Dans un extracteur de jus ou un blender, mettre la moitié du concombre sans l’éplucher et les feuilles de menthe. On obtient un jus bien vert .
Mixer ce jus avec le 1/4 du fromage de chèvre émietté et les carrés frais. On obtient une mousse assez dense vert clair.
Couper le reste du concombre en dés.
Alterner les couches: dés de concombre, mousse au fromage, dés de poires, mousse ; Finir par des petits morceaux de chèvre sec bleus .
Quelques graines de chia sur le dessus, une feuille de menthe et c’est terminé.
Je n’ai ajouté aucun assaisonnement, car le chèvre et le carré frais sont déjà salés.
À la dégustation, on a un mélange légèrement sucré avec les poires et très frais avec le concombre et la menthe.
Je ne sais pas si cette plante est à classer dans les aromatiques, mais je crains que Dom ne la classe bientôt dans les envahissantes tellement il commence à y en avoir dans tous les coins du jardin. C’est une annuelle, mais elle se resème toute seule.
Moi, je la mettrai dans la catégorie jolie petite fleur bleue (et oui on peut être fleur bleue à tout age).
Bien sûr, cette plante a beaucoup de vertus, on peut la consommer crue, cuite, en faire de l’huile, des cataplasmes, etc.
En fait, je l’utilise assez peu. Parfois j’ajoute quelques jeunes feuilles dans mes soupes de légumes ou mes salades composées mais plus souvent je cueille quelques fleurs en forme d’étoiles pour colorer un plat. Leur saveur est légèrement poivrée.
Mais surtout ce que je préfère c’est m’asseoir à côté d’un pied de bourrache et regarder le va-et-vient incessant des abeilles et autres bourdons qui n’en finissent pas de butiner allant d’étoile en étoile jusqu’à la tombée du jour et prendre des photos .
C’est la pleine saison des poires, nous en avons eu quelques unes sur notre unique poirier mais elles sont d’une part pas mûres (tout en commençant à pourrir)et d’autre part pas terribles car granuleuses. Aussi quand Andrée et Gilbert nous ont proposé de venir en cueillir chez eux car ils en avaient des quantités, nous ne nous sommes pas fait prier.
Malgré les nombreux virages de la route, nous avons pu apprécier les superbes paysages du Morvan surtout avec les couleurs de l’automne.
Dès l’arrivée un petit café avec une très bonne tarte (aux poires ,bien sûr) et hop, à la cueillette.
Il a fallu se méfier des « culs jaunes » très nombreux qui tournaient au milieu des poires tombées . Ce sont des frelons beaucoup plus gros que des guêpes et dont la piqûre est très douloureuse, Gilbert ne dira pas le contraire…Il ne nous a pas fallu très longtemps pour remplir trois grands seaux.
Ensuite comme un châtaignier nous tendait les bras ,nous n’avons pas pu repartir sans quelques kilos de châtaignes. Elles ne sont pas bien grosses mais elles seront sûrement très bonnes.
Avant de repartir avec le coffre plein, nous avons fait quelques photos.
J’ai déjà fait deux gâteaux avec ces poires : une flognarde et un cake poire- chocolat mais pas de recette pour vous aujourd’hui ,j’essaierai un de ces jours de tester le « pâté aux poires » dont Andrée m’a gentiment expliqué la recette que je ne connaissais pas .
Donc soyez fidèles, ça ne devrait pas tarder car les poires n’attendront pas Noël.
Comme je l’ai déjà dit, je récupère des boutures, graines et autres plants dès que l’occasion se présente. En plus on m’offre de jolis plants de toutes sortes. Avant que mes petits protégés ne perdent leurs feuilles, je vous offre quelques vues de mes plantations.
Mes plantes, qui attendent d’être mises en pleine terre :
Quand vous recevez en cadeau quelques boutures de plantes, arbustes ou arbres, c’est dur de leur trouver une place dans un petit jardin. Une année en pot permet de réfléchir où les transplanter et aussi de les fortifier.
Beau château et super arboretum ! À visiter si vous avez l’occasion d’aller en Normandie. www.harcourt-normandie.fr
Les graines (ovules) de ginkgo ont été ramassées au Parc de la tête d’or à Lyon fin 2016. Une douzaine ont germé, il reste aujourd’hui dix pieds. À chouchouter encore un an ou deux avant la plantation. Y a-t-il moyen de reconnaître les pieds mâles des pieds femelles à ce stade ? Dites-le-moi si vous le savez ! En effet, les arbres femelles produisent des ovules à l’odeur pestilentielle donc à éviter…
Une petite bande d’iris, en place depuis quelques années, au bord des bouleaux était étouffée par plusieurs plantes : une envahissante (encore une !) de l’égopode podagraire (herbes aux goutteux) qui a des racines traçantes comme le chiendent et forme des plants tout le long mais aussi quelques gros pieds de berce (panais sauvage) et des pousses de prunier.
J’ai commencé par tout arracher au pic pour bien soulever les paquets de racines d’iris et j’ai pioché pour retirer le maximum de racines diverses. J’ai placé une bâche plastique du coté des bouleaux pour ralentir la pousse de la podagraire.
Après j’ai effectué un nettoyage minutieux des racines d’iris et taillé les rhizomes .
La terre dans la tranchée a été tamisée pour retirer encore des racines (heureusement, il y a seulement 4 m de long) puis une bonne couche de broyat de taille à demi mûre a été étalée (où j’ai trouvé une vingtaine de cétoines remises directement dans le composteur juste à côté)
Puis la terre provenant du nettoyage des iris a été tamisée en dernière couche avant le repiquage. Le tamis a été fabriqué avec du bois de récupération et une chute de grillage de 15 mm/15 mm.
A droite le broyat
Une fois repiqués et arrosés les iris sont repartis pour quelques années. Nous n’aurons certainement pas de fleurs le printemps prochain, car ils ne seront pas assez vigoureux.
J’ai demandé à Étienne, mon fils ce qu’il voulait manger ce week-end. D’habitude il me répond invariablement « des lasagnes » et là, petite nouveauté, il me réclame un wok avec du bœuf, des champignons et des nouilles de riz.
J’ai depuis quelques années un wok que j’utilise assez peu souvent et pourtant nous apprécions bien ce genre de cuisson. Il faut dire que le wok est rangé dans le fond d’un placard où il se fait oublier et puis cela demande un peu de temps de réalisation. Par exemple, j’ai bien mis 1h30 de préparation et cuisson pour ce plat. On peut faire plus simplement en mettant moins de variétés de légumes .
Préparer une marinade avec 3 cuillères à soupe de sauce soja, 1cuillère à soupe d’huile d’olive, 1 gousse d’ail émincée, 10 g de gingembre frais épluché et émincé, 1 cuillère à café de 5 épices chinoises, 1 cuillère à café de graines de coriandre moulues, sel, poivre.
Couper la viande de bœuf en petites lanières de 5 , 7 cm de long (j’ai pris de la viande à fondue que j’avais au congel)
Mettre le bœuf dans la marinade, remettre au frigo pendant 1 h
Pendant ce temps, laver et préparer tous les légumes.
L’oignon et l’ail sont hachés
Les carottes et les courgettes sont coupées en petits bâtonnets.
Les poivrons et le piment sont coupés en lanières (j’ai mis un poivron noir qu’on nous avait donné et 1/2 poivron rouge)
Comme Dom m’avait cueilli des tout petits poireaux dont je ne savais pas quoi faire, je les ai coupés en petits morceaux et ajoutés au reste
Si j’avais eu de la citronnelle ça aurait été génial mais nous n’en avons pas cultivé cette année.
J’avais encore des cèpes cuits, je les ai donc utilisés.Habituellement, je prends des champignons noirs séchés que je réhydrate et que je fais cuire.
Cuisson
Mettre 2 cuillères d’huile d’olive dans le wok et le faire chauffer
Cuire chacun des légumes séparément à feu vif en remuant souvent. Les légumes doivent rester croquants. Quand chaque légume est cuit, le réserver dans un plat. Il faudra peut être rajouter une ou 2 cuillères d’huile d’olive si besoin entre deux cuissons.
Après la cuisson des légumes, on retire la viande de la marinade et on fait la fait cuire à feu vif dans le wok
Les nouilles de riz sont cuites 5 min dans l’eau bouillante salée puis égouttées.
Enfin, on remet tous les ingrédients: viande, légumes et nouilles dans le wok ainsi que le reste de marinade, l’ail émincée.
Rectifier l’assaisonnement et remettre en cuisson 2 ou 3 minutes.
Parsemer de coriandre fraîche. Proposer de la sauce soja en supplément sur la table .
Je crois qu’Étienne a apprécié, d’ailleurs il a emporté les restes pour son déjeuner de demain…
Depuis quelques jours, Dom va régulièrement faire un tour aux champignons. Parfois il me rapporte des rosés des prés, d’autres fois il va dans les bois et me ramène quelques cèpes ou bolets que je cuisine et que je mets au congélateur.
Pour changer des cèpes à la persillade et parce que j’avais une pâte à pizza et des magrets séchés au frigo, je me suis dit que j’allais faire une pizza style salade périgourdine .
Première difficulté sauce tomate ou non, sinon crème épaisse, mais je n’en avais pas. Finalement j’ai décidé que la tomate et les cèpes ça n’allait pas ensemble ; alors je vous propose ma recette création du jour ingrédients
une pâte à pizza (maison ou non)
2 pommes de terre
1 navet
quelques cèpes
une dizaine de tranches de magret fumé
2 gousses d’ail
du persil
du fromage râpé Préparation
Après les avoir soigneusement nettoyés pour enlever la terre, les feuilles sèches, les brindilles, les parties véreuses, couper les plus gros cèpes en tranches pas trop fines et les pieds en rondelles. Les petits peuvent être laissés entiers. Les mettre dans une poêle bien chaude et les saisir rapidement pour qu’ils ne perdent pas trop d’eau.
Si les cèpes sont un peu vieux, ils ont une mousse jaune ou verdâtre sous le chapeau. Il est préférable d’enlever cette mousse avant la cuisson car cela rend le champignon gluant. De même, si vous lavez les bolets faites le rapidement sans les mettre dans l’eau car cela aurait le même effet.
Épluchez et coupez en fines tranches les pommes de terre et le navet
faites revenir ceux-ci dans une poêle avec de la graisse de canard ou du beurre
laissez cuire à feux doux quelques minutes
assaisonnez de sel, de poivre, les gousses d’ail émincées finement et une bonne quantité de persil haché.
Sur la pâte, mettez quelques cuillères de crème (épaisse si possible) liquide ça va aussi, mais il ne faut pas en mettre trop
Répartissez les rondelles de légumes, puis le magret et les cèpes.
en dernier le fromage râpé
Au four à 205 ° pendant 10 min
Avec une salade verte c’est un repas complet
Très différent d’une pizza classique, assez gras il faut le reconnaître mais ça vaut le coup d’essayer !
Quand on parle de manger local, difficile de faire mieux. Un lapin au clapier, des oignons tressés à la grange, et des herbes à quelques mètres de la cuisine et en accompagnement une purée de potimarron (pris dans la brouette,bien sûr)
Mais comme dirait Fernand Raynaud il y a le sel ! Pour les plus jeunes demandez à vos parents ou grands parents (sketch : j’suis qu’un pauvre paysan)
En tout cas c’est bien commode d’avoir tout sur place et heureusement, car nous avons de moins en moins de commerces de proximité. Quand j’étais petite, tout le monde à la campagne avait des poules, des lapins et bien sûr un jardin parfois une chèvre ou un cochon et puis si vous n’en aviez pas la ferme d’à côté vous fournissaient beurre, œufs,volailles, fromages et légumes. Actuellement, les gens veulent acheter local, mais on a détruit tout ce tissu paysan et difficile de revenir en arrière.
Après ses considérations sur lesquelles je reviendrai sans doute voilà comment j’ai cuisiné une partie de mon lapin. le reste est au frigo et attends une prochaine recette.
Ingrédients pour une papillote
1 cuisses de lapin ou du râble
1 gousse d’ail
1 oignon
Huile d’olive, sel,poivre
Herbes aromatiques (estragon, sauge,thym)
Papier d’aluminium ou papier sulfurisé
Préparation
Émincer les oignons finement.
Sur la feuille d’aluminium, mettre une cuillère d’huile d’olive (j’ai utilisé mon huile de romarin que j’avais fait en juillet, elle était bien parfumée)
Ajouter les oignons émincés et poser dessus la cuisse de lapin salée et poivrée
Une gousse d’ail entière, les herbes. Terminer par une bonne cuillère d’huile d’olive.
Mettre au four à 180 ° pour 45 min dans un plat ou le lèche frite
Pendant ce temps préparer la purée de potimarron.
Une astuce que beaucoup doivent connaître pour le potimarron mais peut être pas tout le monde. Je ne l’ai moi-même appris que depuis 3 ou 4 ans.
Le potimarron est très difficile à éplucher et bien ne l’épluchez plus !
Que ce soit pour faire une soupe ou une purée faites cuire le potimarron avec sa peau dans de l’eau salée ou du lait. Quand il est cuit, un coup de mixeur plongeur et vous avez un résultat parfait.
à l’ouverture de la papillote, vous avez toutes les bonnes odeurs des herbes dans votre assiette ; j’ai laissé l’ ail entier et il est ultra fondant, pas trop fort. Un