Tatin d’endives au comté

Quand la salade est moins abondante au jardin, à part la mâche, on se tourne vers l’endive, délicieux légume de saison aussi bien cuit à l’étuvée que cru en salade avec des noix et les bons œufs de nos poules. Au potager, Dom en a cultivé il y a quelques années avec plus ou moins de réussite. Le forçage dans la cave ne donnait pas forcément de très gros chicons comme on en trouve dans le commerce. Certains pourrissaient prématurément mais rien ne dit qu’il n’essayera pas de nouveau une prochaine année
En attendant d’en produire, rien n’empêche d’y goûter.
Cette recette est un peu moins basique qu’une simple endive braisée mais très accessible cependant.
Bien sûr, comme son nom l’indique, cette tarte sera préparée sur l’envers et retournée au moment du service.
Pour une tarte, vous aurez besoin de:

Une pâte brisée (maison ou non)
600g d’endives
100g de comté râpé
150g de lardons fumés
10cl d’huile de noix
30g de beurre
35 g de farine
300ml de lait
1 c à s de sucre en poudre
50 g de cerneaux de noix concassés

    • Lavez et effeuillez les endives
    • Faites les revenir feuille par feuille de chaque côté dans une sauteuse contenant l’huile de noix, coté bombé en premier
    • Dès qu’elles sont devenues translucides, saupoudrez-les de très peu de sucre et laissez dorer légèrement
    • Déposez les feuilles dans un plat ou une passoire pour que le jus s’écoule
    • Dans la sauteuse, faites revenir les petits lardons. Les garder ensuite sur un papier absorbant
    • Dans une casserole, faites un roux. Faites fondre le beurre puis ajoutez la farine, laissez cuire en remuant quelques minutes et ajoutez le lait petit à petit pour ne pas avoir de grumeaux.
    • Ajoutez ensuite le comté râpé, attendez  qu’il soit bien fondu et mettre  les noix concassées. Laissez cuire encore quelques minutes en remuant sur feu doux.

 

La préparation est terminée, place au montage :

  • Dans le fond de la tôle à tarte, dressez vos feuilles d’endives en éventail. Le fond doit être bien couvert. Inutile, en principe, de graisser la tôle, les endives sont suffisamment « huilées ».
  • Par-dessus, éparpillez les lardons
  • Versez ensuite la béchamel au comté sur les endives
  • Recouvrez la tarte avec la pâte, fermez bien les bords
  • Cuisez à 200 ° (th7), au bout de 30 à 40 min la pâte est bien dorée et vous pouvez sortir la tarte du four.

 

  • Laissez-la reposer 5 min et retournez-la sur un plat de présentation.

 

Le sucre atténue l’amertume de l’endive que certains craignent un peu.

C’est une entrée ou un plat du soir un peu calorique il faut l’admettre  mais sympa

Mon fils m’a indiqué qu’il aurait bien aimé le goûter avec du roquefort à la place du comté. Très bonne idée, je pense, je vous laisse le soin d’essayer…

 

 

Filets de rouget à la crème de persil

Je ne vous présente pas souvent  de recette de poisson. Il faut dire que dans le Charolais, il est plus facile de trouver une bonne entrecôte que du rouget ! Et pourtant, j’adore le poisson même si je ne suis pas experte pour le cuisiner.

Cette recette est donc facile à réaliser et ne demande pas d’ingrédients exceptionnels à part le rouget (merci les surgelés) La sauce peut convenir à d’autres espèces de poisson comme  la sole, le cabillaud, le  lieu, etc. On peut aussi remplacer le persil par une poignée  d’oseille .

J’ai donc utilisé  des petits  filets de rouget surgelés que j’ai laissé décongeler toute une nuit au réfrigérateur. Ils ont été ensuite essuyés dans un papier absorbant. J’ai aussi ressorti du placard mon saucier électrique. On a tous,  j’imagine,  des ustensiles ou appareils encombrants et qu’on oublie dans un fond de la cuisine. Ce saucier,  je l’ai depuis longtemps et on est censé faire plein de recettes avec, mais je m’en sers essentiellement pour la sauce au beurre blanc ou la sauce hollandaise qui sont longues et assez délicates à réaliser .

Ingrédients (pour 2,3 pers)

  • 10 de filets de rougets
  • 100ml de vin blanc
  • 100ml de crème liquide
  • 50 g de beurre
  • 1 bouquet de persil
  • 2 échalotes
  • 250 ml de fumet de poisson
  • sel et poivre

Préparation

  • Décongeler les filets
  • Hacher les échalotes finement
  • Dans le saucier ou dans une casserole, faire fondre le beurre
  • Ajouter les échalotes et les laisser suer à feu doux pendant quelques minutes
  • Verser le vin blanc
  • Laisser réduire de moitié(environ 10min)
  • Quand le liquide a bien réduit, ajouter le fumet de poisson. Celui-ci peut être réalisé avec du fumet en poudre du commerce. J’ai utilisé du jus de cuisson de moules qui me restait au congélateur (et oui rien de perdu)
  • De nouveau, laisser réduire de moitié, d’où l’intérêt du saucier qui se débrouille tout seul et tourne constamment la sauce.
  • Puis, ajouter la crème et le persil grossièrement haché
  • Laisser bouillir 2 ou 3 minutes
  • Mixer le tout. Voilà votre sauce est prête, vous pouvez la laisser dans le saucier en position ***Elle restera au chaud.
  • Faire chauffer 2,3 cuillères d’huile d’olive dans une poêle qui n’adhère pas
  • Cuire les filets de rouget quelques minutes de chaque côté. Une ou 2 minutes suffisent .

 

Accompagné d’un risotto basmati et quinoa

.

Dahl de lentilles corail et potimarron

Il nous reste encore plusieurs potimarrons et ceux-ci commencent à s’abîmer. Nous en avons donné déjà plusieurs mais la récolte était abondante. Bien sûr, il y a le velouté, la purée, le gratin  et nous en avons usé et abusé mais quand on trouve une recette un peu plus originale, on se précipite !

les ingrédients

C’est sur  mon paquet de lentilles corail que j’ai trouvé cette recette de Dahl (ou Dal).En Inde, ce serait le nom donné aux lentilles et par extension aux plats à base de légumineuses. Si vous aimez la cuisine indienne, ce plat est très parfumé, bien épicé mais pas piquant. J’ai comme d’habitude adapté quelques ingrédients en fonction du contenu de mes réserves. En particulier, la recette prévoyait des tomates fraîches, mais ce n’est pas la saison donc j’ai utilisé ma sauce tomate maison (en conserve : voir mon article du 25/ 08/17)

Ingrédients (pour 4)

  • 200 g de lentilles corail
  • 2 tomates ou 400g de tomates pelées ou sauce tomate
  • 200g de potimarron
  • 1 oignon
  • 150ml de lait de coco
  • 1 c à c de curry
  • 1c à c de curcuma
  • 1/2 c à c de cumin en poudre
  • 2 c à s d’huile d’olive
  • 1 c à s de concentré de tomates
  • 1 citron vert
  • 150 ml d’eau
  • quelques feuilles de coriandre
  • sel, poivre

Préparation: 20min Cuisson: 30 min

  • Dans une sauteuse, faites revenir l’oignon finement émincé dans l’huile d’olive sans le colorer .
  • Coupez le potimarron en fines lamelles (exceptionnellement, je l’ai épluché grossièrement)
  • Faites le revenir avec l’oignon en remuant pendant 5 min.
  • Ajoutez les tomates coupées en dés ou la sauce tomate.
  • Y rajouter les épices et laissez  mijoter encore 5 min.

 

  • Puis, versez les lentilles, le lait de coco et le concentré de tomates.
  • Salez, poivrez .
  • Adjoindre les 150 ml d’eau qui doivent recouvrir les légumes.
  • Mettez un couvercle et laissez cuire à feu très doux pendant 20 min.
  • Surveillez, remuez une ou 2 fois et ajoutez de l’eau si nécessaire
  • Servez bien chaud avec des quartiers de citron verts et quelques feuilles de coriandre

Une bonne odeur de curry envahit toute la maison, moi j’adore .

Ce plat est bien parfumé, coloré et légèrement sucré. C’est un plat complet plein de protéines qui ne nécessite pas à mon avis d’être accompagné de viande .

Citron et coriandre pour la présentation

 

 

Le jardin est généreux

On pourrait croire qu’en janvier, en Bourgogne, on ne trouve plus rien de comestible au potager et qu’il faut attendre le printemps et ses légumes nouveaux. Pourtant malgré les gelées de novembre et décembre, il est encore possible de faire de belles récoltes et de se réchauffer avec de bonnes soupes de légumes.

Les choux Kale ne craignent pas le gel et sont pleins de bons nutriments.
Carottes, panais(celui-là pesait 1,4 kg),rutabaga, navets, poireaux fraîchement récoltés

Avec les pommes de terre rangées à la cave, les oignons tressés pendus au garage, quelques  feuilles de sauge et 1 ou 2 piments, vous avez une soupe bien goûteuse  et 100% maison.

Si, en plus,  vous faites cuire dedans une saucisse de Morteau alors là, c’est un repas complet de luxe .

Et au potager on a  aussi  des salades qui ont résisté au gel dans leur tunnel de protection, des radis noirs et rouges, de la mâche  et même un petit chou fleur .

Bûche ananas et mousse de citron mascarpone

Nous sommes en pleine saison des ananas. Bien évidemment ils se font rares en Bourgogne et ils arrivent par avion (les meilleurs mais les plus chers) ou par bateau de La Réunion, des Antilles, d’Afrique. Je ne suis pas une spécialiste  et à part l’ananas bouteille, excellent (surtout s’il est consommé en Guadeloupe!), je me fie à mon odorat pour les choisir. Le mien venait du Costa Rica, il était parfumé et bien juteux.

Petite astuce :savez-vous que le sucre se concentre dans la partie basse de l’ananas. Pour répartir ce sucre dans tout le fruit il faut le laisser quelques jours  feuilles en bas hors du frigo et entouré dans du papier journal. Ah oui, pas facile… Un indice, essayez dans un vase .

Revenons à nos moutons : Nous allons faire successivement une génoise, une crème pâtissière et une crème montée citron mascarpone.

Ingrédients

Pour la génoise:

  • 3 œufs entiers
  • 150 g de sucre
  • 150g de farine
  • 1/2 sachet de levure

Pour la crème pâtissière

  • 500 ml de lait
  • 4 jaunes d’œuf
  • 150 g de sucre
  • 4 c à s rases de maizena (fécule de maïs)
  • Parfum au choix (vanille, rhum…)

Pour la crème mascarpone citron

  • 250 g de mascarpone
  • 200g de crème entière (30 ou 35 % de MG)
  • 100g de sucre
  • 2 citrons jaunes
  • 1 citron vert
  • 2 feuilles de gélatine

Et bien sûr, 1/2  ananas frais (ou en boite) et un peu de beurre

Préparation

  • Découper l’ananas, retirer le cœur (mais non, ce n’est pas gore) et l’écorce. Le découper en petits morceaux.
  • Faire revenir ces morceaux dans une poêle avec du beurre  ou de l’huile (de coco par exemple) jusqu’à ce qu’ils soient légèrement caramélisés. Saupoudrez éventuellement de sucre. Les flamber au rhum si vous aimez. Les garder au frais.
  • Préparer la crème pâtissière. Perso, je la fais souvent au micro-onde. Je fais chauffer le lait. Je fouette bien les jaunes d’œufs avec le sucre, j’ajoute la fécule de maïs puis le lait chaud. Deux  minutes au micro-onde pleine puissance et je bats au fouet en fin de cuisson. En principe ça ne rate jamais. Si j’ajoute de la vanille, je la mets dans le lait sinon pour ce qui est alcool ou chocolat c’est tout à la fin. Laisser ensuite  refroidir tranquillement.
  • A cette étape, il serait bien de mettre votre crème au froid pour favoriser la préparation de votre crème fouettée (ainsi que le bol du robot et même le fouet)
  • Et c’est parti pour la génoise. Dans un bol, fouettez vigoureusement les œufs entiers avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse et augmente de volume. Puis, ajoutez délicatement la farine tamisée, mélangée à la  levure. Mettez  immédiatement la pâte dans un moule beurré, placez au four à 180 ° pendant 20 min. Souvent pour la génoise, il est préconisé de battre les blancs séparément et de les incorporer à la fin. Je le fais parfois, mais je ne trouve pas le résultat plus convaincant et ça fait plus de travail. Ma maman qui est la reine du roulé au chocolat fait sa génoise sans monter les blancs et il n’y a quasiment jamais de loupé. Par contre, il ne faut pas traîner pour mettre votre pâte au four sinon la préparation retombe .
  • Pendant que la génoise cuit, vous pouvez faire votre crème citron. Pour cela, mélangez bien le mascarpone avec le sucre. Plongez vos feuilles de gélatine dans de l’eau froide pour les ramollir. Faites chauffer le jus des citrons dans une petite casserole. Quand le jus est chaud, ajoutez-y les feuilles de gélatine bien essorées. Laissez fondre sur le feu en mélangeant bien. N’allez pas jusqu’à l’ébullition. Incorporez le jus de citron «  gélatiné »à votre mélange mascarpone-sucre. Rangez vite au frais.

Il est temps de sortir votre crème du frigo/congélo et de la monter en chantilly tout en gardant un œil sur votre génoise n’est-ce pas? Quand elle sera bien ferme, la crème (on suit?), on l’ajoutera délicatement à la maryse à la crème citron-mascarpone. Des zestes de citron vert ajoutent une touche de couleur et du «  peps « .

incorporez la crème montée en 2 ou 3 fois
  • La génoise est cuite, les ananas et les 2 crèmes sont froides. Il ne reste que le montage. Un jeu d’enfant et c’est vrai votre enfant peut avoir plaisir à le faire avec vous. Vu la période des fêtes, j’en ai fait une bûche, mais on peut tout à fait choisir d’en faire un gâteau rond, carré, en étoile tout dépendra du choix de votre moule à génoise. Si vous ne le faites pas en roulé, il faudra soit couper en deux votre gâteau sur l’épaisseur soit en superposer deux moitiés .
La génoise refroidie est déroulée pour la garnir
  • Il est important de bien imbiber votre génoise afin qu’elle ne soit pas trop sèche.J’ai utilisé pour cela mon jus d’ananas .
  • Par-dessus, étalez la crème pâtissière et parsemez le tout des morceaux d’ananas.

  • J’ai roulé ensuite la bûche dans son torchon et remis au frais…
  • La décoration avec la crème montée mascarpone se fait sans difficulté, car la préparation est ferme sans être prise .

 

 

  • La préparation est un peu longue, mais elle peut se faire par étapes. Le résultat est un dessert bien frais dans lequel l’acidité du citron est compensée par la douceur de l’ananas.

Les vœux de Grelinette et Ciboulette

Très peu de fleurs pour Solène la petite jardinière.

Le jardin est bien calme à cette saison, il reste tout de même quelques fleurs qui ont échappé aux gelées.

Mais aussi quelques primevères.

Et n’oubliez pas, mieux vaut un voleur dans son grenier que du beau temps dès janvier. Meilleurs vœux à tous, et bon jardin pour 2018 de la part de Grelinette

La cuisine est nettement moins calme que le jardin, car les convives se succèdent et j’essaie de ne pas les décevoir. Je n’ai pas eu forcément le temps de mettre beaucoup de recettes, mais j’ai pris quelques photos (il reste à se  souvenir des ingrédients) .

Ma résolution de début d’année (entre autres) : noter régulièrement le déroulé des préparations, les dosages, les techniques et tenter des vidéos. Le Père Noël nous ayant offert un trépied pour l’appareil photo, ça devrait être un jeu d’enfant.

Qu’elle soit simple ou sophistiquée, l’essentiel dans la cuisine c’est de la partager avec ses proches et ses amis. Une évidence me direz vous, mais on est jamais déçu quand les gens vous reçoivent avec chaleur. Et notre fils Matthieu vous le dirait ne jamais oublier d’ajouter dans tous vos plats une bonne pincée d’amour !

En espérant que vous serez toujours au rendez-vous pour partager, commenter et pour certains, goûter, Ciboulette vous souhaite à tous une très heureuse année .

Cadeaux de Noël made in local

Quand on veut respecter l’environnement, une des conditions est de ne pas aller chercher à l’autre bout du monde ce que l’on peut trouver sur place et quand on a la possibilité de fabriquer soi-même ses cadeaux de Noël, il ne faut pas s’en priver. L’hiver, le jardin demande peu d’entretien et les journées bien que courtes sont l’occasion de bricoler un peu .

Cette année, Dom a choisi de penser  aux oiseaux de notre jardin mais aussi à ceux  de la famille .

Quand il neige ou qu’il gèle, les mésanges se pressent au casse-croûte.

Donc, il a ouvert un atelier de mangeoires et nichoirs. Des matériaux de récupération, quelques recherches sur des bouquins ou sur internet, du temps et de la patience et c’est parti .

La première mangeoire est parait-il loupée, la deuxième est déjà en place face à notre fenêtre de cuisine et les autres prêtes à partir.

Celle de  droite a un petit balcon, celle de gauche est à étage et celle du milieu toute transparente .

trois modèles, pour tous les goûts
Ronde et lumineuse, un point de vue à 180°
Pour les familles, escalier en bois, terrasse, tout confort

Tous les oiseaux ne profitent pas des mangeoires. Ce sont surtout les mésanges (bleues et charbonnières) les plus assidues et dès qu’il n’y a plus rien, on le sait vite, car elles viennent réclamer et cogner à la fenêtre au risque de s’assommer. Dans ce style de mangeoire la nourriture et les oiseaux sont à l’abri en cas de pluie ou de neige.

Les mésanges décortiquent le tournesol sur place ou l’emportent un peu plus loin pour être tranquilles

Les pinsons qu’on ne voit qu’en cas de gel picorent plus par terre, les rouge- gorge se font discrets et vont se ravitailler plutôt dans le poulailler, les merles grattent dans le paillis, les pies sont très présentes, elles adorent les croûtes de  fromage .

Les chardonnerets reviendront-ils encore au printemps?

Hirondelles de cheminée et chardonnerets sont en « vacances »,les rouge-queue noirs hyper actifs au printemps ne sont plus visibles, en migration sans doute aussi.

Des nichoirs prêts à installer et pleins d’autres en projet dont un nichoir à huppes

Il y a aussi les moineaux, les troglodytes, les bergeronnettes, les pigeons et les tourterelles, etc. Dom a aperçu un pic épeiche  venu se ravitailler, l’autre jour. Pourtant nous  sommes en bordure d’une route très passante  et les conditions sont assez peu propices à la tranquillité des oiseaux. On voit aussi parfois des grives et des étourneaux qui grattent dans le pré derrière la maison et bien sûr des corbeaux freux qui pillent nos cerisiers l’été.

Winachtsbrädle ou petits gâteaux de Noël

Ayant vécu quelques années en Alsace, j’ai des souvenirs émus des Noëls alsaciens. Je me rappelle les décorations, les villages illuminés, Saint Nicolas, les manalas, les marchés de Noël avec le vin chaud et ses épices odorantes mais aussi les divers petits Bredeles que Dom me ramenait de ses tournées dans les fermes ou que mes collègues de travail nous faisaient goûter à la pause café.

Nous n’avons pas d’équivalence chez nous et à part la traditionnelle bûche, je ne me souviens pas de desserts de Noël typiques de notre région.

Tous les ans, je meurs d’envie d’imiter les cuisinières alsaciennes et je n’y arriverai jamais  mais je m’obstine. Encore cette année, je m’y suis essayé et c’est loin de ce que j’ai goûté là-bas. Ce qui me plaît dans ces bredeles, c’est d’une part cette tradition perpétuée dans les familles mais aussi le parfum des épices (cannelle, anis, clous de girofle, muscade, amande et j’en passe), la variété des recettes, leurs noms (spritzbredele,butterbredele,zimtsterne,springerle…)

Voilà donc, ici, les  2 recettes que j’ai testé cette année. Je ne vous mets pas d’indication sur le temps passé car sinon ça fait un peu peur .

Les Schwowebredele (petits fours Souabes). La Souabe étant une région d’Allemagne pour ceux qui auraient oublié  (comme moi)

D ailleurs en cherchant la signification de schwowe, j’ai trouvé un site bredele.fr que je n’ai pas encore exploré mais qui semble proposer plein de recettes. J’ai aussi un livre « la pâtisserie alsacienne « éditions SAEP dont je m’inspire parfois. Alors, je n’ai pas fini mes explorations de gâteaux de Noël…

ingrédients (pour 80 bredeles environ)

  • 125g de beurre mou
  • 1 gros œuf
  • 180 g de sucre
  • 125 g de poudre d’amandes
  • 10g de cannelle
  • 75 g d’écorces d’oranges confites  hachées
  • 1 zeste et un jus de citron
  • 250g de farine
  • 1/3 de verre de rhum ou de schnaps

Préparation

Malaxez le beurre, le sucre, la cannelle, l’écorce d’orange, la poudre d’amandes le zeste et le jus du citron ainsi que l’œuf jusqu’à l’obtention d’une pâte bien homogène. Puis ajoutez la farine  progressivement et pétrissez la pâte .

Si la pâte vous parait trop sèche, vous pouvez ajouter un autre œuf.

Mettez la pâte en boule, recouvrez là d’un film plastique et laissez-la reposer au frais pendant une nuit.

Le lendemain, abaissez la pâte au rouleau sur un plan de travail fariné. Essayez d’avoir une épaisseur uniforme pour garantir une cuisson régulière.

Découpez les bredeles avec des petits emporte pièces, placez les sur une plaque beurrée ou sur du papier sulfurisé. Dorez-les avec un jaune d’œuf (ce que je n’ai pas fait)

n’hésitez pas à varier les formes

Laissez cuire à 180 ° pendant 10 min  en surveillant bien.

Les biscuits chocolat gingembre

Ingrédients

  • 150g de beurre demi sel ramolli
  • 240 g de farine
  • 90g de sucre
  • 50 g de pépites de chocolat blanc
  • 2 cm de gingembre frais râpé
  • 1 c à s de cacao non sucré
  • 2 c à s de lait

Préparation

Dans votre robot ou à la spatule, travaillez le beurre avec le sucre jusqu’à obtenir un mélange crémeux.

Épluchez et râpez le gingembre. Ajoutez-le ainsi que le lait à votre mélange beurre -sucre.

Mélangez le cacao avec la farine et  incorporez les en plusieurs fois en pétrissant .

Incorporez ensuite les pépites de chocolat .

Remettez la pâte en boule recouverte d’un linge et laissez reposer au moins 1 h au frais.

On voit les pépites de chocolat et les fibres de gingembre

Quand la pâte a reposé, l’étaler comme la recette précédente sur une épaisseur d’au moins 1 cm. Découper à l’emporte pièce. Mettre sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Saupoudrez les biscuits d’un peu de sucre .

Faire cuire environ 10 min au four à 180°. Bien surveiller la cuisson, car les sablés étant noirs, il est difficile d’apprécier la juste cuisson qui dépend aussi de l’épaisseur de vos gâteaux.

Ces deux biscuits se conservent plusieurs jours dans une  boite en fer donc n’hésitez pas à en faire suffisamment pour pouvoir les partager .

 

Les lectures de Ciboulette sur le jardin

Non, je ne vous parlerai pas aujourd’hui de mes livres de cuisine mais bien de certains livres présentés succinctement par Dom et qui méritent à mon avis un peu plus .

Tout d’abord ce génial « petit livre du paillage et de la permaculture « que l’on prête volontiers à ceux qui nous demandent « c’est quoi la permaculture « ? Il explique l’origine de cette technique, les mots employés, le matériel, les bonnes pratiques, les mauvaises pratiques, les matériaux avec, en plus, un glossaire, des adresses de jardin ou de sites à visiter. Tout ça en moins de 100 pages et pour 5,90€. Il est agrémenté sur presque chaque page de dessins humoristiques et instructifs et il est imprimé sur du papier de très bonne qualité (avec une démarche de certification environnementale des éditeurs)

Ce livre est adapté aux débutants, mais il n’est pas non plus simpliste. Les dessins peuvent aussi  permettre aux enfants de s’intéresser à cette méthode .

Il a aussi bien plu à Dom qui s’en est inspiré…

ça ne vous rappelle rien ?
Le poste de travail de Dom ! il ne lui manque que le chapeau et la moustache

Mais, le premier livre que j’ai acheté sur le  travail du sol sans bêchage, sans binage et sans sarclages est celui de Dominique Soltner « le Guide du nouveau jardinage « Collection Sciences et techniques agricoles publié en 2013.

Soltner est un agronome renommé  qui était déjà étudié dans les lycées agricoles dans le milieu des années 70 .

Cet ouvrage est moins ludique que le précédent, il est destiné à des jardiniers avertis. Il est présenté comme un guide d’agronomie jardinière. Il est au format 21 × 29,4 et toutes les feuilles sont glacées donc solides .

Il y a énormément de photos à toutes les pages mais aussi des schémas sur la composition du sol, l’action de la pluie, des présentations de matériels, des astuces. Une rubrique :comment démarrer, à quel moment, des exemples avec les tomates, les pommes de terre, les poireaux .

C’est dans cet ouvrage que j’ai entendu parler de grelinette pour la première fois. Dom s’est dépêché d’en acheter une pour tester la méthode et la grelinette.

Toute la famille a greliné au moins une fois et c’est beaucoup plus facile et beaucoup plus rapide que la bêche. Mais Dom aura l’occasion de vous en reparler, je pense .

Voilà la vision d’une « non pratiquante » ou peu  pratiquante des livres qui nous ont permis de changer notre façon de cultiver notre potager.

Et vivement l’été

Les lectures du Dom

Afin de vous expliquer comment  j’en suis venu à cultiver mon jardin de cette manière : culture en bande, paillage de toute sorte, je vous présente mes lectures.

la découverte des méthodes

Deux « vieux » bouquins, mais des quantités de choses à lire et à mettre en œuvre. C’est celui de  Dominique Soltner qui m’a donné envie d’essayer (ne plus bêcher: un rêve!) Celui de Jean Pain, je l’ai trouvé dans une boite à livres sur la côte Normande (boite ou chacun peut poser ou prendre des bouquins) Jean Pain et Masanobu  Fukuoka (Japon) ont été des précurseurs dans cette technique de culture dans les années 70.

On affine

Le premier est très intéressant (Actes Sud). Toutes les choses à savoir, mais aussi des contradictions avec les autres publications. Il faut tout le temps faire le tri et surtout essayer.

Cela se complique

Le premier donne toutes les trucs (associations de plantes, remèdes végétaux à produire soi-même, paillages) très bien, merci Mr Bureaux.

Le deuxième de Maria Thun parle de biodynamie.  La chose est compliquée…J’emprunte quelques trucs quand c’est possible (par exemple les jours de plantation ou de récolte) A voir en fin d’année prochaine pour en parler avec plus d’expérience

pour s’amuser

À noter le petit bouquin de Catherine Delvaux chez Larousse (super, très bien expliqué et pas cher). Un jardin pour les petits animaux, un livre de chez Artémis est très sympa, cela vous donnera envie de fabriquer des hôtels à insectes, nichoirs et mangeoires pour nos plus grands amis au jardin : les oiseaux et les insectes.

Verrines asperges et sardines au citron

Petite recette rapide avec les ingrédients du frigo et du placard. Vous pouvez varier la composition en fonction de ce que vous avez en réserve.

J’avais donc un petit  bocal d’asperges vertes, des sardines au naturel et au citron, du mascarpone et des œufs .

Bon, les œufs, j’en ai toujours grâce à nos poules qui bien qu’elles n’aiment pas beaucoup le froid pondent quand même encore de temps en temps .

Le mascarpone ou St-Moret ou Philadelphia ou autre fromage du même type, j’en ai presque toujours au frigo. D’abord ça se conserve longtemps et on peut faire plein de choses avec.

Il faut un petit mixeur, du beurre et quelques herbes au choix.

J’ai d’abord fait ma mousse au mascarpone (d’après une recette de cuisine de A à Z)

J’ai mixé ensemble 2 œufs durs, les asperges égouttées, 100g de mascarpone, une cuillère à soupe de crème légère, du sel, du poivre et un peu de ma purée de piments dont je vous ai déjà donné la recette et que j’apprécie tellement que j’en mets un peu avec tout.

Pour les rillettes de sardines, j’ai utilisé 2 sardines, 20g de beurre, un demi jus de citron, du persil et du thym citron.J’ai écrasé tout cela grossièrement à la fourchette. J’ai préféré ne pas utiliser le mixeur, car je voulais une texture différente dans ma verrine et plus de mâche.

J’ai utilisé le beurre bio « c’est qui le patron » que j’avais été contente de trouver dans mon supermarché habituel. Opération marketing ou vrai démarche des consommateurs, je ne sais pas trop mais l’idée me parait bonne à priori, car elle permet de  participer au cahier des charges des produits avant de les mettre sur le marché. Voici le lien pour ceux qui sont intéressés ou curieux. https://lamarqueduconsommateur.com/

Pour en revenir aux verrines, voici quelques suggestions de présentations

sardines au-dessus ou au-dessous, citron ou thym en décoration

Alain m’a fait un beau cadeau

Eh oui, mon cher voisin m’a encore fourni une benne de feuille /tonte, de la taille de thuya, fumier, sciure et autres.

Un peu de matière, pour finir de mulcher, c’est impeccable.

Donc je m’active dans mes micros parcelles côté ouest. Je ferai un autre article demain (il me manque des photos) pour une petite visite des carrés : 1, 2, 3, 17, 18 et  pour les ribes.

Le reste a été ajouté sur le tas de compost en formation.

La couche de foin a été repoussée pour ouvrir le tas

Le tas a  été bien  arrosé ces jours derniers, il a commencé à chauffer et a déjà baissé de dix bons centimètres.

Une bonne recharge de matière carbonée est mise en place.

Après avoir égalisé puis remonté l’ancienne couverture de foin, j’en ai ajouté une grosse fourchée pour cacher le tout.

Et un beau mètre cube en plus
et maintenant sous la neige

Bonbons banane

Près d’une semaine sans recette, ne vous inquiétez pas on ne s’est pas laissé mourir de faim mais c’était plutôt la flemme d’écrire et pas beaucoup d’idées.
Mais,  il y a quelques jours,  j’ai vu  une candidate d’« un dîner presque parfait » qui servait un dessert que j’ai eu envie d’essayer.J’ai écouté en replay, regardé mes deux bananes très mûres qui se morfondaient dans la corbeille de fruits et je me suis lancée.
La candidate, originaire de La Réunion expliquait que c’était un dessert courant là-bas. C’est plus un beignet ou une crêpe qu’un bonbon mais c’est ainsi qu’elle l’a présenté.

Ingrédients

  • 2 bananes bien mûres
  • 1/2 sachet de levure
  • 50 g de sucre cassonade
  • 1 œuf
  • 200g de farine
  • 1 bouchon de rhum
  • Quelques cuillères d’huile

Préparation

Dans un grand bol, écrasez les 2 bananes avec le sucre et le rhum

Ajoutez l’œuf battu puis la farine tamisée  et la levure.

Mélangez bien

Dans une poêle, faites chauffer l’huile

Quand elle est bien chaude,  y déposez de petits tas de pâte.

Retournez les petites crêpes  quand elles sont bien dorées d’un côté

Déposez sur un papier absorbant. Saupoudrez de sucre .

Ces bonbons étaient peu sucrés (à peine assez à mon goût) et peu gras. Il faut dire que je les ai cuits dans une poêle anti-adhérente avec peu d’huile.

Si vous les faites à la friteuse,  ce sera sans doute différent.

On retrouve le bon goût de rhum (de Guadeloupe, pour ma part : merci Christophe) et bien sûr le parfum de la banane .

J’imagine qu’on pourrait aussi les flamber et les servir avec une boule de glace à la vanille.

 

 

Mon lapin aux raisins

Voici une recette familiale que j’ai toujours vu faire par ma mère et ma grand-mère. Je ne sais pas d’où elle provient, mais je ne l’ai jamais retrouvée  dans les livres de cuisine contrairement au lapin aux pruneaux qui est assez connu.
Dans les fermes de mon charolais natal, il y a un demi-siècle on consommait finalement assez peu de bœuf même s’il en avait plein les prés ou les étables. La viande de consommation courante c’était ce qui provenait de la basse cour (poule, poulet, pintade, canard, pigeon, oie, dinde et bien sûr les lapins). C’était un plat très courant à l’époque mais qui a beaucoup moins la cote et que je n’ose pas forcément servir quand j’ai des invités, car les jeunes boudent de plus en plus cette viande pour des raisons qui n’ont rien de gustatives en général. Dans mon enfance, on n’avait pas ce genre de problèmes philosophiques et quand il y avait du lapin aux raisins au menu personne ne passait son tour. Mon père et moi nous régalions particulièrement .

Enfin, si vous aimez le sucré salé, cette recette de « grand-mère » devrait vous convenir. Bien sûr, avec un lapin fermier  ou plutôt une lapine (pas trop jeune) c’est le top .

Les ingrédients (pour 8 pers)

  • 1 lapin de 2,5 kg découpé
  • 100g de raisins de Corinthe
  • 12 petites échalotes ou 3 grosses
  • 1 gousse d’ail
  • 3 c à s de farine
  • 1/2 l de bouillon de volaille
  • sel, poivre
  • thym, sauge, estragon

La préparation

Faire tremper les raisins secs dans un bol d’eau pour les réhydrater

Faire revenir  les morceaux de lapin dans une cocotte en fonte avec de la matière grasse. Ils doivent être bien colorés de tous les côtés. Dans ma recette, je n’ai utilisé que la graisse du lapin. Je n’ai rien ajouté d’autre. Si le lapin n’est pas gras on peut utiliser un mélange de beurre et d’huile ou de la margarine.

Quand tous les morceaux sont bien dorés, les réserver et mettre à revenir les échalotes et l’ail dans la cocotte quelques minutes en surveillant que ça ne brûle pas

Ensuite, remettre le lapin avec les échalotes. Saupoudrer de farine et bien remuer pour que celle-ci enrobe bien les morceaux de viande. Gratter en même temps le fond de la cocotte pour récupérer les sucs. Saler, poivrer.

Ajouter progressivement le bouillon de volaille (qui peut être fait avec un cube). Personnellement j’ai mis mon fond blanc de volaille (voir recette d’il y a quelques jours).

Si besoin on peut compléter avec de l’eau, car il faut que les morceaux de lapin soient presque recouverts. Ajouter les raisins égouttés, le thym et la sauge .

Quelques brins d’estragon sur l’assiette

Laisser mijoter tranquillement 1 h ou un peu plus selon l’âge du lapin.

Accompagnement :purée, pâtes, haricots verts, panais, etc.

Les raisins ne sont pas obligatoirement mis en début de cuisson, on peut les mettre plus tard, mais il faut quand même qu’ils aient bien le temps de se gonfler de sauce et de partager leur sucre avec la viande.

Je n’avais pas suffisamment de raisins de Corinthe donc j’ai mis des raisins blonds également et c’était tout aussi bon .

Si vous faites ce ragoût la veille, c’est encore mieux. De plus, avant de le réchauffer vous pouvez  enlever le gras qui surnage sur la sauce qui a figé.

La viande est caramélisée et fondante

 

 

 

 

 

Compostage

Il me restait un bon tas de sciure, paille et déjections de bovins et caprins, le tout imbibé d’urine. Ce mélange avait été récupéré chez mon voisin transporteur. Pour en tirer profit au jardin un bon compostage s’impose.

Belle matiére
Belle matière, il y a aussi un tas d’herbe séchée. Depuis il a plu pas mal et la sciure est bien humidifiée .

J’ai donc mélangé le tout pour former mon tas de compost à même le sol (très humifère, sur quelques centimètres : un ancien dépôt de fumier) J’ai aussi ajouté le reste de mon stock de feuille et tonte (histoire d’avoir un peu plus de vert)

Un joli tas est formé, J’ai  introduit un peu de terre en rasant le terrain  découvert sous l’ancien tas.

Ensuite j’ai ajouté du BRF de thuya assez fin.

J’avais posé des rondins pour contenir la base

Puis une petite épaisseur de broyat plus  grossier qui était mélangé  avec  de la tonte en décomposition a été étalée. Et pour finir, j’ai lié le tout avec une couche de foin et un bon arrosage .

Le tas fini  fait 2.5m/2m/0.8m de forme trapézoïdale (environ 2,5 m cube)

Si le tas chauffe c’est gagné (à suivre). Si le compost évolue bien, je l’utiliserai pour semer dans mes parcelles au printemps prochain.

 

 

Pâté Morvandiau aux poires

D’abord merci à Andrée de m’avoir confié sa recette mais aussi de m’avoir offert les poires .
Je ne connais pas la variété, elle non plus peut-être mais comme dit ma maman ce sont de vraies poires avec un bon goût de poires qui se conservent assez bien et pourtant c’était des fruits tombés.  En théorie,  je n’aime pas trop les poires surtout celles qu’on achète au supermarché toutes dures, jamais mûres ou déjà pourries. Celles-ci sont légèrement granuleuses mais pas trop, sucrées et juteuses. Enfin, excellentes .

Elles proviennent d’un village du Morvan d’où le titre ! On y a gagné en plus une bonne balade automnale où nous avons fait de belles rencontres.

J’ai donc fait ce pâté sur les indications d’Andrée, mais je n’en avais jamais vu avant, ni mangé d’ailleurs.
Ce que j’ai fait est simple et délicieux mais était ce le résultat attendu ? J’attends les commentaires des  connaisseurs
J’ai légèrement modifié la recette pour mieux me l’approprier .

Pour un pâté, il vous faudra :

  • 4 belles poires
  • 2 grands verres de vin rouge un peu corsé
  • 2 rouleaux de pâte feuilletée
  • 2 c à s de sucre en poudre
  • 10 cl de crème
  • 1  jaune d’œuf
  • 1 c à c de cannelle

Préparation

  • Éplucher les poires et les couper en tranches .
  • Les mettre dans un plat et les recouvrir avec le vin rouge.
  • Laisser l’ensemble mariner pendant plusieurs heures (par exemple 1 nuit au frigo)

Le lendemain

  • Disposer une des pâtes dans une tourtière. La piquer avec une fourchette pour qu’elle ne gonfle pas
  • Étaler les poires égouttées sur la pâte. Le vin a été presque tout absorbé.

  • Saupoudrer les deux cuillères de sucre et la cannelle
  • Mettre le deuxième rouleau de pâte sur le dessus et bien souder les bords afin qu’il n’y ait pas de jus qui s’échappe
  • Dorer le dessus avec un jaune d œuf
  • Faire une petite cheminée au milieu de la tourte pour que la vapeur puisse sortir

  • Cuire au four à 180 ° pendant 40 min

A  la sortie du four, quand le pâté est encore chaud, faire couler la crème froide par la petite cheminée, elle va se répartir dans toute la tourte.

Très bonne tiède, cette tourte (ou ce pâté) est peu sucrée. On peut l’accompagner d’une boule de glace ou d’un peu  chantilly .

Mes variantes à la recette d’Andrée : elle ne met pas de cannelle, mais j’avais envie d’ajouter une épice, j’aurai aussi pu mettre du gingembre pour apporter une petite note piquante. Elle met aussi la crème directement avec les poires  avant la cuisson, moi, j’ai voulu faire comme je fais pour les pâtés aux pommes de terre, c’est-à-dire l’ajouter après cuisson .

À vous de choisir, bonne dégustation et si vous en avez l’occasion allez découvrir le Morvan (à  la saison des poires ou …des champignons  mais ouf, c’est la même)

Suite à de nombreux commentaires de connaisseurs et de connaisseuses sur Facebook, j’ai voulu refaire ce pâté aux poires dans les règles de l’art (enfin en suivant les avis majoritaires, car il y a des variantes).

Eh bien, je me suis régalée une deuxième fois .

Voici mes modifications : d’abord j’ai fait ma pâte à tarte

Une pâte brisée avec 200g de beurre, 400g de farine, 10g de sucre, 6g de sel et 150g d’eau. J’en ai eu pour mes 2 abaisses et même largement, car j’ai  pu refaire un petit pâté pour 2 .

Une pâte maison c’est quand même meilleur!

Et puis surtout, j’ai mis une bonne cuillère de poivre sur les poires (j’avais du poivre long très légèrement acidulé et sucré). Il semblerait que le poivre soit un élément essentiel de la préparation donc il aurait été dommage de passer à côté .Il donne du piquant et de l’originalité à la recette .

le deuxième pâté avec du poivre cette fois!

Merci aux Morvandiaux d’avoir partagé cette recette. Il aurait été dommage de passer à côté. J’allais oublier oublié la « goutte « de poires qu’on peut ajouter dans la marinade ou directement dans le pâté avant de refermer.

Quand je vous disais qu’il y avait des connaisseurs…

 

 

 

Mulch sur la 17

petit rappel du plan

La parcelle 17 a été  installée fin  2016 avec un mulch de toutes sortes : broyat,  herbe, feuilles,  BRF de cerisier, de thuya et autres  et d’une couche de foin. Cette année, j’y ai planté des pommes de terre. Le terrain  au départ est argileux (du vrai avec lequel on peut faire des pots !)

Belle récolte sans terre dans le BRF

La terre et nos amis dans le sol ont tout assimilé. Plus aucun reste de broyat  (je coupe au broyeur  jusqu’à 4 cm) Après les patates, j’ai semé de l’engrais vert : phacélie, moutarde, avoine rude et rave d’Auvergne.

Les  semis ont eu du mal à s’implanter vu la sécheresse de cette fin d’année.

Il reste une dizaine de cm de bonne terre fabriquée  par mon mulch de 2016. Je vais refaire  un gros mulch et replanter des « treuffes » au printemps et tant pis pour la rotation.

Après fauchage, rectification du bord et ratissage des feuilles, une couche de terreau forestier a été posée .

Je me pose la question de ce que je peux mettre après,  j’ai du fumier pailleux de lapins, des feuilles de chêne, du broyat de cyprès d’un an, du broyat de thuyas du printemps, du foin et +. Je vais me renseigner auprès de mes amis permaculteurs et en particulier Léa et Louis du groupe Facebook « permaculture pour les nuls »

La vie est belle à la campagne, un rien nous occupe.

J’attendrai leurs réponses pour continuer ma couche. MERCI d’avance.

Un jour où l’on peut se moquer du Dom

Ce matin, jour racine, j’ai décidé de récolter  mes patates douces dans ma parcelle surprise. J avais planté une belle patate ce printemps.

QUELLE surprise !!!!! elle est belle, elle a doublé ou plus.

Par contre on ne sait pas si on va pouvoir la manger (elle a doublé ou triplé de grosseur) Je pensais que cela fonctionnait comme les patates normales (les treuffes, en tsarolais) eh ben non , les racines démarrent sur les tiges traçantes. Vu qu’elles n’avaient pas de place pour se développer et que les moutons ont bien raccourcis les tiges, voici ma récolte.

on se moque doucement  les chéris!

À retenter l’année prochaine. Par contre,  les topinambours sont au top même s’ils n’ont pas fleuri, une quantité de tubercules est là  !

quelques topinambours arrachés avec la patate.

Pour finir la journée, j’ai mis en place mes tunnels sur mes salades

il fait plutôt frisquet. Avec 5 ° le jour, il vaut mieux prendre des précautions.

Les salades de ce premier tunnel vont durer jusqu’en janvier, puis celles de l’autre jusqu’en février/ mars. Les laitues d’hiver prendront la relève. Après, viendront les batavias  ??  Il y a presque toujours de la salade au jardin. Il suffit de semer !

 

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Flan de rutabagas

Non, ne partez pas en courant.

Je sais, j’aurai fait pareil! Je vous assure que c’est très bon et j’en ai été la première surprise.
Les rutabagas, comme les topinambours, je n’en avais jamais mangé. Pour mes parents, grands parents, c’était pour les cochons, ça leur rappelait la guerre et c’est pour cela que j’en ai jamais vu sur notre table ou alors j’ai oublié.
Seulement, Dom, dès l’année dernière, m’en a planté quelques-uns. Il n’y en avait pas beaucoup et je les ai mis dans ma soupe de légumes. Il faut dire que dans la soupe j’y mets un peu tout ce qui traîne .
Cette année, j’ai voulu tenter autre chose mais sans conviction. Alors, j’ai fait une purée. Je ne vous donne pas la recette, car j’ai fait comme une purée de pommes de terre  sans lait mais avec du beurre .

On l’a mangé avec une côte de porc, ça n’avait rien d’exceptionnel mais c’était tout à fait correct. Le rutabaga a un goût légèrement sucré.

Seulement le lendemain, il me restait de la purée (c’était un très gros rutabaga) donc j’en ai fait un flan. La recette est facile et bon marché même si je ne connais pas le cours du rutabaga, mais il ne doit pas être très élevé.

ingrédients (pour 2 gros flans  individuels)

  • 500g de purée de rutabagas cuits
  • 2 œufs
  • 3 c à s de lait en poudre
  • 1 c à s de maïzena
  • 1 cuillère de gruyère râpé
  • 1 c à c de poudre de curry
  • 1 pincée de muscade râpée
  • sel, poivre, piment
  • persil

préparation

Tout d’abord il faut dire que ma purée était pas mal liquide (j’avais écrasé le rutabaga avec une partie de l’eau de cuisson) ce qui explique la maïzena comme épaississant.J’ai aussi mis du lait  en poudre car comme je l’ai dit plus haut ma purée était faite seulement à l’eau et j’ai voulu l’améliorer sans apporter plus de liquide. Si votre purée est épaisse et bien riche, inutile de rajouter le lait et la maïzena.

J’ai donc mélangé à ma purée  le lait en poudre puis la maïzena, les épices et le persil haché .

J’ai battu les 2 œufs et les ai mélangés à ma purée.L’ensemble a été  mis dans des petites cocottes individuelles, saupoudré de fromage râpé.

Au four à 190 ° pendant 30 min

Voilà cette recette n’a rien de révolutionnaire mais c’est un légume peu connu à tort. Je pense aussi que ce plat  peut séduire  des enfants, car le goût n’est pas très prononcé et la présentation en cassolettes leur plaira sûrement.

 

 

 

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Fond blanc de poulet

Pas très glamour la recette de ce soir mais c’est une bonne façon d’utiliser les carcasses de volaille et d’éviter le gaspillage tout en se préparant une base de sauce maison. Il est vrai qu’on trouve des bouillons de poule en poudre dans le commerce qui sont bien pratiques et que j’utilise aussi régulièrement.
Mais bon, il se trouve que j’ai cuit 2 poulets dernièrement, car j’avais une bonne tablée et j’ai trouvé intéressant d’utiliser les carcasses .
La préparation n’est pas très longue mais la cuisson dure au moins 2 heures, 2 heures et demie mais pendant ce temps vous pouvez faire autre chose, regarder un bon film, lire un bouquin, surveiller des devoirs enfin j’imagine que ça ne vous posera pas de problème…
J’ai donc commencé par découper les poulets avec l’aide de Dom . Nous avons enlevé les cuisses et les après cuisses, les ailes et les blancs. Il ne nous ait plus resté que les carcasses, les têtes, les cous. Je n’avais pas les pattes et c’est dommage car cela gélifie bien la préparation. Et ça donne du goût, mais je ne les avais pas gardés quand j’ai plumé les poulets.
J’imagine que c’est assez difficile à trouver même chez un volailler
Ingrédients
2 carcasses de poules ou poulets ou autres volailles
2 carottes
1 oignon
1 poireau
1 branche de céleri
1 clou de girofle
quelques feuilles de laurier
1 branche de thym, du persil
1 gousse d’ail
sel et poivre
Préparation
Dans une grande marmite, mettez les carcasses dans de l’eau froide
Portez à ébullition. Cela sert à blanchir, c’est-à-dire à enlever les impuretés .
Laissez  bouillir quelques minutes puis videz l’eau et nettoyez le faitout.
Ensuite, coupez l’oignon en rondelles et faites le dorer dans une poêle
Lavez les autres légumes et les herbes
Remettez  dans la marmite propre les morceaux de poulets, tous les légumes, le clou de girofle, l’ail
Attachez ensemble les herbes (céleri, thym, laurier), sel et poivre
Ajoutez de l’eau froide à hauteur. Portez à ébullition.
Laissez cuire au moins 2h à petits bouillons en écumant régulièrement et en écrasant un peu les carcasses pour qu’elles restent bien dans l’eau.


Le liquide va diminuer de moitié. On peut alors passer le bouillon dans une passoire .

Laissez ensuite le bouillon refroidir complètement, le liquide obtenu est assez gras, voire très gras s’il s’agit d’un bouillon de poule .

Vous devrez donc le dégraisser ce qui est facile quand le liquide est bien froid, car le gras reste au-dessus. Il suffit donc de l’enlever avec une cuillère ou une écumoire. La cuisson longue, la réduction a permis de concentrer les goûts.

Je conserve ce bouillon au congélateur pour l’utiliser comme fond de sauce mais ça fait aussi un bon consommé dans lequel on peut ajouter des pâtes alphabets ou du vermicelle.

Le bac à glaçon permet de ne sortir que le nécessaire

Les légumes et la viande qui restent peuvent être consommés aussi bien sûr ou donnés à votre chien ou à votre chat qui devrait apprécier.

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