On pourrait croire qu’en janvier, en Bourgogne, on ne trouve plus rien de comestible au potager et qu’il faut attendre le printemps et ses légumes nouveaux. Pourtant malgré les gelées de novembre et décembre, il est encore possible de faire de belles récoltes et de se réchauffer avec de bonnes soupes de légumes.
Avec les pommes de terre rangées à la cave, les oignons tressés pendus au garage, quelques feuilles de sauge et 1 ou 2 piments, vous avez une soupe bien goûteuse et 100% maison.
Si, en plus, vous faites cuire dedans une saucisse de Morteau alors là, c’est un repas complet de luxe .
Et au potager on a aussi des salades qui ont résisté au gel dans leur tunnel de protection, des radis noirs et rouges, de la mâche et même un petit chou fleur .
Le jardin est bien calme à cette saison, il reste tout de même quelques fleurs qui ont échappé aux gelées.
Et n’oubliez pas, mieux vaut un voleur dans son grenier que du beau temps dès janvier. Meilleurs vœux à tous, et bon jardin pour 2018 de la part de Grelinette
La cuisine est nettement moins calme que le jardin, car les convives se succèdent et j’essaie de ne pas les décevoir. Je n’ai pas eu forcément le temps de mettre beaucoup de recettes, mais j’ai pris quelques photos (il reste à se souvenir des ingrédients) .
Ma résolution de début d’année (entre autres) : noter régulièrement le déroulé des préparations, les dosages, les techniques et tenter des vidéos. Le Père Noël nous ayant offert un trépied pour l’appareil photo, ça devrait être un jeu d’enfant.
Qu’elle soit simple ou sophistiquée, l’essentiel dans la cuisine c’est de la partager avec ses proches et ses amis. Une évidence me direz vous, mais on est jamais déçu quand les gens vous reçoivent avec chaleur. Et notre fils Matthieu vous le dirait ne jamais oublier d’ajouter dans tous vos plats une bonne pincée d’amour !
En espérant que vous serez toujours au rendez-vous pour partager, commenter et pour certains, goûter, Ciboulette vous souhaite à tous une très heureuse année .
Quand on veut respecter l’environnement, une des conditions est de ne pas aller chercher à l’autre bout du monde ce que l’on peut trouver sur place et quand on a la possibilité de fabriquer soi-même ses cadeaux de Noël, il ne faut pas s’en priver. L’hiver, le jardin demande peu d’entretien et les journées bien que courtes sont l’occasion de bricoler un peu .
Cette année, Dom a choisi de penser aux oiseaux de notre jardin mais aussi à ceux de la famille .
Donc, il a ouvert un atelier de mangeoires et nichoirs. Des matériaux de récupération, quelques recherches sur des bouquins ou sur internet, du temps et de la patience et c’est parti .
La première mangeoire est parait-il loupée, la deuxième est déjà en place face à notre fenêtre de cuisine et les autres prêtes à partir.
Celle de droite a un petit balcon, celle de gauche est à étage et celle du milieu toute transparente .
Tous les oiseaux ne profitent pas des mangeoires. Ce sont surtout les mésanges (bleues et charbonnières) les plus assidues et dès qu’il n’y a plus rien, on le sait vite, car elles viennent réclamer et cogner à la fenêtre au risque de s’assommer. Dans ce style de mangeoire la nourriture et les oiseaux sont à l’abri en cas de pluie ou de neige.
Les pinsons qu’on ne voit qu’en cas de gel picorent plus par terre, les rouge- gorge se font discrets et vont se ravitailler plutôt dans le poulailler, les merles grattent dans le paillis, les pies sont très présentes, elles adorent les croûtes de fromage .
Hirondelles de cheminée et chardonnerets sont en « vacances »,les rouge-queue noirs hyper actifs au printemps ne sont plus visibles, en migration sans doute aussi.
Il y a aussi les moineaux, les troglodytes, les bergeronnettes, les pigeons et les tourterelles, etc. Dom a aperçu un pic épeiche venu se ravitailler, l’autre jour. Pourtant nous sommes en bordure d’une route très passante et les conditions sont assez peu propices à la tranquillité des oiseaux. On voit aussi parfois des grives et des étourneaux qui grattent dans le pré derrière la maison et bien sûr des corbeaux freux qui pillent nos cerisiers l’été.
Non, je ne vous parlerai pas aujourd’hui de mes livres de cuisine mais bien de certains livres présentés succinctement par Dom et qui méritent à mon avis un peu plus .
Tout d’abord ce génial « petit livre du paillage et de la permaculture « que l’on prête volontiers à ceux qui nous demandent « c’est quoi la permaculture « ? Il explique l’origine de cette technique, les mots employés, le matériel, les bonnes pratiques, les mauvaises pratiques, les matériaux avec, en plus, un glossaire, des adresses de jardin ou de sites à visiter. Tout ça en moins de 100 pages et pour 5,90€. Il est agrémenté sur presque chaque page de dessins humoristiques et instructifs et il est imprimé sur du papier de très bonne qualité (avec une démarche de certification environnementale des éditeurs)
Ce livre est adapté aux débutants, mais il n’est pas non plus simpliste. Les dessins peuvent aussi permettre aux enfants de s’intéresser à cette méthode .
Il a aussi bien plu à Dom qui s’en est inspiré…
Mais, le premier livre que j’ai acheté sur le travail du sol sans bêchage, sans binage et sans sarclages est celui de Dominique Soltner « le Guide du nouveau jardinage « Collection Sciences et techniques agricoles publié en 2013.
Soltner est un agronome renommé qui était déjà étudié dans les lycées agricoles dans le milieu des années 70 .
Cet ouvrage est moins ludique que le précédent, il est destiné à des jardiniers avertis. Il est présenté comme un guide d’agronomie jardinière. Il est au format 21 × 29,4 et toutes les feuilles sont glacées donc solides .
Il y a énormément de photos à toutes les pages mais aussi des schémas sur la composition du sol, l’action de la pluie, des présentations de matériels, des astuces. Une rubrique :comment démarrer, à quel moment, des exemples avec les tomates, les pommes de terre, les poireaux .
C’est dans cet ouvrage que j’ai entendu parler de grelinette pour la première fois. Dom s’est dépêché d’en acheter une pour tester la méthode et la grelinette.
Toute la famille a greliné au moins une fois et c’est beaucoup plus facile et beaucoup plus rapide que la bêche. Mais Dom aura l’occasion de vous en reparler, je pense .
Voilà la vision d’une « non pratiquante » ou peu pratiquante des livres qui nous ont permis de changer notre façon de cultiver notre potager.
Afin de vous expliquer comment j’en suis venu à cultiver mon jardin de cette manière : culture en bande, paillage de toute sorte, je vous présente mes lectures.
Deux « vieux » bouquins, mais des quantités de choses à lire et à mettre en œuvre. C’est celui de Dominique Soltner qui m’a donné envie d’essayer (ne plus bêcher: un rêve!) Celui de Jean Pain, je l’ai trouvé dans une boite à livres sur la côte Normande (boite ou chacun peut poser ou prendre des bouquins) Jean Pain et Masanobu Fukuoka (Japon) ont été des précurseurs dans cette technique de culture dans les années 70.
Le premier est très intéressant (Actes Sud). Toutes les choses à savoir, mais aussi des contradictions avec les autres publications. Il faut tout le temps faire le tri et surtout essayer.
Le premier donne toutes les trucs (associations de plantes, remèdes végétaux à produire soi-même, paillages) très bien, merci Mr Bureaux.
Le deuxième de Maria Thun parle de biodynamie. La chose est compliquée…J’emprunte quelques trucs quand c’est possible (par exemple les jours de plantation ou de récolte) A voir en fin d’année prochaine pour en parler avec plus d’expérience
À noter le petit bouquin de Catherine Delvaux chez Larousse (super, très bien expliqué et pas cher). Un jardin pour les petits animaux, un livre de chez Artémis est très sympa, cela vous donnera envie de fabriquer des hôtels à insectes, nichoirs et mangeoires pour nos plus grands amis au jardin : les oiseaux et les insectes.
Eh oui, mon cher voisin m’a encore fourni une benne de feuille /tonte, de la taille de thuya, fumier, sciure et autres.
Donc je m’active dans mes micros parcelles côté ouest. Je ferai un autre article demain (il me manque des photos) pour une petite visite des carrés : 1, 2, 3, 17, 18 et pour les ribes.
Le reste a été ajouté sur le tas de compost en formation.
Le tas a été bien arrosé ces jours derniers, il a commencé à chauffer et a déjà baissé de dix bons centimètres.
Après avoir égalisé puis remonté l’ancienne couverture de foin, j’en ai ajouté une grosse fourchée pour cacher le tout.
Il me restait un bon tas de sciure, paille et déjections de bovins et caprins, le tout imbibé d’urine. Ce mélange avait été récupéré chez mon voisin transporteur. Pour en tirer profit au jardin un bon compostage s’impose.
J’ai donc mélangé le tout pour former mon tas de compost à même le sol (très humifère, sur quelques centimètres : un ancien dépôt de fumier) J’ai aussi ajouté le reste de mon stock de feuille et tonte (histoire d’avoir un peu plus de vert)
Ensuite j’ai ajouté du BRF de thuya assez fin.
Puis une petite épaisseur de broyat plus grossier qui était mélangé avec de la tonte en décomposition a été étalée. Et pour finir, j’ai lié le tout avec une couche de foin et un bon arrosage .
Si le tas chauffe c’est gagné (à suivre). Si le compost évolue bien, je l’utiliserai pour semer dans mes parcelles au printemps prochain.
La parcelle 17 a été installée fin 2016 avec un mulch de toutes sortes : broyat, herbe, feuilles, BRF de cerisier, de thuya et autres et d’une couche de foin. Cette année, j’y ai planté des pommes de terre. Le terrain au départ est argileux (du vrai avec lequel on peut faire des pots !)
La terre et nos amis dans le sol ont tout assimilé. Plus aucun reste de broyat (je coupe au broyeur jusqu’à 4 cm) Après les patates, j’ai semé de l’engrais vert : phacélie, moutarde, avoine rude et rave d’Auvergne.
Il reste une dizaine de cm de bonne terre fabriquée par mon mulch de 2016. Je vais refaire un gros mulch et replanter des « treuffes » au printemps et tant pis pour la rotation.
Je me pose la question de ce que je peux mettre après, j’ai du fumier pailleux de lapins, des feuilles de chêne, du broyat de cyprès d’un an, du broyat de thuyas du printemps, du foin et +. Je vais me renseigner auprès de mes amis permaculteurs et en particulier Léa et Louis du groupe Facebook « permaculture pour les nuls »
J’attendrai leurs réponses pour continuer ma couche. MERCI d’avance.
Ce matin, jour racine, j’ai décidé de récolter mes patates douces dans ma parcelle surprise. J avais planté une belle patate ce printemps.
Par contre on ne sait pas si on va pouvoir la manger (elle a doublé ou triplé de grosseur) Je pensais que cela fonctionnait comme les patates normales (les treuffes, en tsarolais) eh ben non , les racines démarrent sur les tiges traçantes. Vu qu’elles n’avaient pas de place pour se développer et que les moutons ont bien raccourcis les tiges, voici ma récolte.
À retenter l’année prochaine. Par contre, les topinambours sont au top même s’ils n’ont pas fleuri, une quantité de tubercules est là !
Pour finir la journée, j’ai mis en place mes tunnels sur mes salades
Les salades de ce premier tunnel vont durer jusqu’en janvier, puis celles de l’autre jusqu’en février/ mars. Les laitues d’hiver prendront la relève. Après, viendront les batavias ?? Il y a presque toujours de la salade au jardin. Il suffit de semer !
Il est temps de nettoyer le petit carré d’artichauts et de protéger les pieds contre le gel.
J’ai coupé les feuilles tombantes et malades. Elles ont été disposées juste à côté sur la petite bande contre la serre avec les capucines et les autres plantes arrachées.
Je vais ajouter une couche de feuilles pour la fin d’année. Dans les artichauts un peu de compost de fumier et des feuilles.
Actuellement, je mets aussi un brise-vent pour la nuit.S’il gèle trop, je leur mettrai un voile d’hivernage. Il ne faut surtout pas que le cœur gèle.
Si tout va bien, nous aurons encore de bons artichauts au printemps prochain.
Comme promis, deux photos supplémentaires de ma lasagne. Ma future serre est bientôt terminée. Enfin le sol, car le reste se fera plus tard : couverture, portes, récupération de l’eau des toits et j’en passe.
Au fond, j’ai commencé à ajouter une couche de paille. En fait, ce sont de vieilles litières de lapins: paille et crottes.
Dans le jardin, j’ai arraché mes pieds de tomate gelés, les courgettes et les chrysanthèmes ayant été retirés il y a quelques jours, je peux préparer deux bandes pour l’hiver.
Les restes de plantation ont été broyés grossièrement. Puis un petit « grelinage « et une égalisation des bordures ont été effectués. J’ai ajouté une couche de compost de fumier, broyat, feuilles et tonte (en bas) et des feuilles de marronnier passées au broyeur ( à gauche contre la serre)
Pour finir une couche de paille de clapier (à droite au fond)
Au fond à gauche, thym, serpolet et un pied de côte de bette.
Enfin les chrysanthèmes : il m’en reste 2/3 pieds, c’est plutôt joli. Moi j’aime bien !
La nuit dernière (30octobre), il a fait -4.6 au plus froid. De plus , les températures étaient négatives entre 2h et 9h ce matin (ma petite station météo me dit tout). Toutes les plantes sensibles au gel ont du mal.
La saison passe et nous allons pouvoir nettoyer et préparer le jardin pour l’hiver, le printemps ne va pas tarder (dans 4/5 mois on remet cela : en mieux si possible) Il me reste quand même une bonne quantité de légumes dehors .
Comme d’habitude à cette époque, il va faire froid quelques jours, surtout avec la pleine lune du début novembre.
Chacun décidera comme il veut, ce qui m’intéresse, c’est d’y voir pousser de beaux et bons légumes l’année prochaine. Il faut surtout se mettre au boulot pour remplir le plat de lasagnes (lol) :1.5 m/ 8m et environ 40 cm d’épaisseur .
Au milieu, où je passerai, je forme une butte de broyat de cyprès. Car je ne suis ni un colibri ni une libellule et il faudra bien aller attacher et tailler les plants. De plus cela économise de la terre, du compost et autres ingrédients. Le broyat aura plus de temps pour venir à maturité, il n’y aura pas de légume au milieu .
Pour 3 m², j’ai utilisé : 15 à 20 bûches de bois, 5 brouettes de terreau et d’écorces, 2 grosses brouettes de broyat de cyprès, une petite d’ortie, une petite de fumier de poules, une de terre (grosse), une de fumier composté, environ 10 litres de cendre et 2 grosses brouettes de feuilles et tonte.
Il y a déjà quelque temps que je pense à aménager une serre entre deux anciens bâtiments à lapins.
Le sol avait été remblayé avec des pierres de granit roulées dans des bennes depuis St-Bonnet. Mes beaux frères et un voisin m’avaient donné un fameux coup de main en plus du matériel. Quelle épopée, c’était en 1986, on était jeunes et prêts à tout. Par-dessus, nous avions étalé une couche de grès, pour niveler et boucher les plus gros trous. Depuis, cinq bons cm de terre se sont accumulés, seuls.
Pour préparer le sol (je suis sur le caillou) j’ai fait le tour de mes stocks
Mais pour faire une couche de 40 cm sur 12m², il faut 5 m3 de diverses denrées. En allant aux champignons, j’avais remarqué un stockage de bois abandonné, après avoir demandé au garde du bois et au propriétaire du stock, j’ai récupéré un char de bois pourri et de terreau.
Demain, je vous montrerai la mise en place de ces matériaux et de quelques autres (herbe, ortie, fiente de volailles et un peu de terre bien sûr).
Comme je l’ai déjà dit, je récupère des boutures, graines et autres plants dès que l’occasion se présente. En plus on m’offre de jolis plants de toutes sortes. Avant que mes petits protégés ne perdent leurs feuilles, je vous offre quelques vues de mes plantations.
Mes plantes, qui attendent d’être mises en pleine terre :
Quand vous recevez en cadeau quelques boutures de plantes, arbustes ou arbres, c’est dur de leur trouver une place dans un petit jardin. Une année en pot permet de réfléchir où les transplanter et aussi de les fortifier.
Beau château et super arboretum ! À visiter si vous avez l’occasion d’aller en Normandie. www.harcourt-normandie.fr
Les graines (ovules) de ginkgo ont été ramassées au Parc de la tête d’or à Lyon fin 2016. Une douzaine ont germé, il reste aujourd’hui dix pieds. À chouchouter encore un an ou deux avant la plantation. Y a-t-il moyen de reconnaître les pieds mâles des pieds femelles à ce stade ? Dites-le-moi si vous le savez ! En effet, les arbres femelles produisent des ovules à l’odeur pestilentielle donc à éviter…
Une petite bande d’iris, en place depuis quelques années, au bord des bouleaux était étouffée par plusieurs plantes : une envahissante (encore une !) de l’égopode podagraire (herbes aux goutteux) qui a des racines traçantes comme le chiendent et forme des plants tout le long mais aussi quelques gros pieds de berce (panais sauvage) et des pousses de prunier.
J’ai commencé par tout arracher au pic pour bien soulever les paquets de racines d’iris et j’ai pioché pour retirer le maximum de racines diverses. J’ai placé une bâche plastique du coté des bouleaux pour ralentir la pousse de la podagraire.
Après j’ai effectué un nettoyage minutieux des racines d’iris et taillé les rhizomes .
La terre dans la tranchée a été tamisée pour retirer encore des racines (heureusement, il y a seulement 4 m de long) puis une bonne couche de broyat de taille à demi mûre a été étalée (où j’ai trouvé une vingtaine de cétoines remises directement dans le composteur juste à côté)
Puis la terre provenant du nettoyage des iris a été tamisée en dernière couche avant le repiquage. Le tamis a été fabriqué avec du bois de récupération et une chute de grillage de 15 mm/15 mm.
A droite le broyat
Une fois repiqués et arrosés les iris sont repartis pour quelques années. Nous n’aurons certainement pas de fleurs le printemps prochain, car ils ne seront pas assez vigoureux.
Il y avait longtemps que le Dom n’avait pas bossé comme ça ! Après avoir fini de remonter son char (ce qui mérite un article, pour plus tard),Dom s’est attaqué au jardin. Ce mercredi 11octobre, nous sommes en jour racine, lune descendante et décroissante en même temps (pour une fois) ? J ai donc nettoyé la parcelle 9 (voir le plan, tout au début) où il y avait des carottes et des poireaux envahis de semis naturels de fenugrec et de persil. Les graines de persil et de fenouil ont été récoltées il y a quelques semaines.
Arrachage des carottes (un jour racine pour une meilleure conservation) et des poireaux. Je veux libérer (pas les Catalans) mais ce petit bout de terrain afin de semer des laitues d’hiver et planter des ails d’automne.
Après avoir récupéré mes légumes :
J’ai fini de gratter la parcelle à la fourche pour être prêt le 13 oct, jour feuille pour le semis de la laitue, et le 17 oct, jour racine pour la plantation des ails.
Puis je me suis occupé de la planche de chicorée : Un petit désherbage (manuel) et un petit ajout de feuilles et tonte, le carré est prêt pour l’hiver, il reste juste à poser les arceaux pour protéger la plantation des coups de froid à l’aide d’un plastique de serre.
Les radis noirs et roses ainsi que les navets ont bénéficié des mêmes attentions.
Pour finir avant d’avoir le temps de « pondre » cet article, j’ai récolté les petits piments de ma petite Solène. J’avais remarqué que ce petit plant se mettait à refleurir.
Je vous ai parlé déjà deux fois de ce petit carré. Aujourd’hui commence la récolte des courges musquées et potimarrons. Mais pour accéder à la plantation, il a fallu faucher et retirer les deux barrières anti moutons : Vous savez ceux qui adorent les courges et autres légumes.
Bien que les brebis en aient mangé une bonne quinzaine, il en reste assez pour faire de bons potages, purées ou tartes. À voir avec Ciboulette lorsqu’elle sera décidée.
Le pied de patate douce est encore très vert, les topinambours sont toujours en pousse et ne montrent aucune envie de fleurir.
J’envisage d’agrandir un peu cette petite parcelle cette fin d’année. À suivre pour un dernier épisode.