Après le méli-mélo d’une année au jardin, j’ai voulu aussi rechercher au hasard quelques photos de mes préparations salées et sucrées. Si nous n’allons pas tous les jours au potager, il n’en est pas de même pour la cuisine . J’ai ajouté aussi quelques photos de resto et quand j’en ai marre de cuisiner, je les regarde avec envie…
L’année 2019 a été, dans le Charolais, mais aussi sans doute dans beaucoup de régions de France peu propice aux cultures potagères avec des gelées tardives après un hiver clément et surtout une sécheresse exceptionnelle .
En cette fin d’année, nous vous offrons quelques photos (en désordre) du jardin mais aussi quelques photos de nos vacances. Nous en profitons pour souhaiter à tous les jardiniers abondance au potager et au verger pour la prochaine année .
Après une longue absence due à diverses occupations : vacances, travaux dans la maison, etc., je vais essayer de revenir à plus de régularité sur ce blog. Ce n’est pas un manque d’idée mais mine de rien ça prend du temps d’écrire les articles et comme toute bonne retraitée qui se respecte, le temps, j’en manque…
Après une sécheresse exceptionnellement longue dans notre coin du Charolais, la pluie est enfin arrivée depuis début octobre et avec elle les champignons.
Nous nous sommes déjà précipités dans les prés qui avaient enfin reverdi pour ramasser les rosés (agaric champêtre). Au bout de quelques paniers et de quelques fricassées, la cuisinière commença à se lasser …
Dom, infatigable ramasseur changea alors de destination et arpenta la forêt proche. Quand je dis arpenta, c’est une façon de parler car à peine dans le premier sentier, les cèpes se précipitèrent dans son panier ou presque : de beaux cèpes de Bordeaux, des cèpes tête de nègre et des cèpes d’été tout frais. D’après lui, je le cite: » il les entendait pousser sous les feuilles ». Du coup, très peu de travail de préparation, j’ai juste enlevé les feuilles collées sur les chapeaux et sur les pieds, un petit passage sous un filet d’eau et c’était parfait .
Ma première pensée a été de faire un risotto. Nous en avions mangé à Spa en Belgique dans un sympathique restaurant en septembre (ils avaient reçu leurs premiers cèpes la veille) et c’était fameux.
Pour la recette, rien de révolutionnaire, c’est la qualité des champignons qui fait toute la différence.
Ingrédients (pour 4)
500 g de cèpes frais (en garder un petit cru)
250 g de riz rond ou spécial risotto
1 verre de vin blanc sec
500 ml de bouillon de volaille (plus ou moins)
4 c à s de crème (facultatif)
1 oignon
huile d’olive
sel, poivre
ail, persil
quelques lamelles de parmesan
Recette
Dans une casserole à fond épais, mettre quelques cuillères d’huile
Ajoutez le riz et l’oignon finement haché
Laissez revenir doucement en surveillant jusqu’à ce que le riz devienne translucide .
Dans une autre casserole, faites chauffer votre bouillon de volaille ou bouillon de légumes .
Quand le riz est devenu translucide, ajoutez le verre de vin blanc.
Laissez le riz absorber complètement le vin
Ajoutez ensuite le bouillon doucement, louche par louche. Attendez à chaque fois que le bouillon soit bien absorbé pour reverser une autre louche .
Remuez la préparation très régulièrement.
Salez, poivrez.
La cuisson dure 15 à 20 min, il faut goûter pour savoir si le riz est cuit mais encore ferme.
D’autre part, dans une autre sauteuse:
Faites revenir vivement dans l’huile d’olive ou le beurre, les cèpes que vous aurez préalablement découpés en tranches pas trop fines .
Ajoutez du sel, du poivre, de l’ail
Retournez les souvent sur feu vif. Les cèpes bien frais rendent très peu d’eau.
Ils cuisent rapidement et peuvent même un peu dorer .
Ajoutez du persil haché au dernier moment.
Ensuite, il suffit d’assembler les deux préparations, risotto et champignons .
Ajoutez (pour plus d’onctuosité) les cuillères de crème. Remettez sur le feu 2, 3 minutes. Vérifiez l’assaisonnement.
Dressage
Dans l’assiette, présentez le risotto aux cèpes avec quelques lamelles de parmesan et quelques tranches fines de cèpe cru
Nous n’avions jamais goûté de cèpes crus avant notre repas dans ce restaurant belge mais c’est un véritable délice. À essayer …
Dom ne se lasse pas d’en cueillir et d’en préparer (enfin, un peu si). Le congel est plein, on trouve des cagettes de séchage un peu partout. Il faut dire que ce n’est pas tous les ans que nous avons de si beaux cèpes alors il fait des provisions et il en distribue .
Estelle, 11 ans dans quelques jours, est ma petite collaboratrice en cuisine. C’est aussi la belle fille de mon fils et donc « presque » ma petite fille. Malheureusement, nous n’avons pas souvent l’occasion de faire de la pâtisserie ensemble. Nous avons eu la chance de l’avoir quelques jours en vacances (en pleine canicule 40°). Il n’était pas prudent de faire des activités à l’extérieur et donc je lui ai proposé de faire un dessert .
Elle s’est plongée dans mon livre « Tout Michalak » dans lequel on salive à chaque page et m’a demandé si on pouvait faire des macarons.
Mais bien sûr…… Des macarons…..J’avais essayé une fois, c’était complètement raté et je m’étais juré de ne pas recommencer.
Et puis comme il n’y a que les imbéciles…(bon, vous connaissez la suite), j’ai revérifié qu’il y avait bien tout le déroulé de la recette en image et j’ai accepté de retenter l’expérience tout en prévenant Estelle que c’était très difficile à réussir. Cela ne l’a pas découragée, elle m’a entraînée au petit supermarché du coin pour acheter des fraises Tagada (et des glaces, mais ça ce n’était pas pour la recette, juste pour nous encourager !)
Nous allons essayer de vous faire revivre notre après midi pâtisserie. On vous épargnera tout ce qui est vaisselle, lavage des mains (plein de fois),nettoyage du plan de travail, rangement, attente, etc, etc.
La recette a été faite sur 2 jours à cause des délais de refroidissement de la crème et puis, on allait pas y passer la nuit non plus !
Nos ingrédients (pour 25 macarons)
_ Biscuit à macarons
250 g de poudre d’amandes
250 g de sucre glace
180 g de blancs d’œufs (env. 6)
225 g de sucre cristal
1 pincée de sel fin
_Crème chantilly bonbon
500 g (50 cl) de crème liquide entière
50 g de fraises Tagada
1 feuille de gélatine
200 g de sucre semoule
du colorant alimentaire rouge
125 g de fraises fraîches
Préparation des coques à macarons
Tamisez le mélange sucre glace, poudre d’amandes dans un saladier (ça, on a dû un peu le louper, car le mélange n’était pas très fin)
Intégrez 3 blancs d’œufs (90 g) à ce mélange (j’ai utilisé des blancs congelés: c’est très pratique et ça marche très bien)
Malaxez le tout à la main (comme la pâte à modeler)
Ajoutez quelques gouttes de colorant rouge (une douzaine de gouttes pour nous)
Faites cuire le sucre cristal dans une petite casserole avec 7,5 cl d’eau jusqu’à atteindre la température de 118°C. La cuisson du sucre, c’était mon domaine, Estelle surveillait le thermomètre.
Montez les 3 blancs restants avec le sel, batteur vitesse moyenne et versez lentement le sucre cuit pour obtenir une meringue italienne ( là, pas de photo disponible, car nous avons travaillé à 4 mains et donc il n’en restait aucune pour tenir l’appareil)
Arrêtez le batteur quand votre meringue est tiède
Transvasez la meringue en trois fois dans le mélange coloré
Rabattez ensuite la pâte du biscuit à la main, dans le sens des aiguilles d’une montre, c’est cela parait-il le macaronage
La pâte est prête quand le mélange est brillant et retombe en faisant un ruban
(pas beaucoup de précision chez Michalak sur la durée de cette opération, j’ai alors cherché une vidéo sur you tube pour en savoir plus mais les explications de la pâte à macaron était si différente que nous avons laissé tomber )
Sur une plaque de four, posez une feuille de papier sulfurisé et dessinez des ronds du diamètre désiré (nous avons utilisé comme gabarit un couvercle de boite d’agar-agar de 4 cm de diam)
Versez la pâte dans la poche à douille (douille unie de 1 cm de diam)
Dressez ensuite de belles boules à l’intérieur du cercle pour former les macarons (c’est ici que j’appréhendais beaucoup le résultat, car la pâte était assez liquide et je pensais qu’elle allait s’étaler sur toute la plaque et adieu les macarons !)
J’ai montré à Estelle comment s’y prendre avec la poche à douille et ensuite c’est elle qui a formé la plupart des macarons. Bravo, car ce n’est pas simple, il faut doser la poussée de la pâte dans la poche pour avoir des macarons réguliers.
En théorie, nous aurions dû avoir 50 coques à macarons, mais nous en avons fait 78. Pourquoi, mystère, ils nous ont paru pourtant de taille très correcte .
Laisse sécher les macarons 1/2 h pour qu’ils croûtent, tapez la plaque sur le plan de travail pour enlever les bulles d’air.
Préchauffez le four à 160 °
Cuire les plaques une à une pendant 8 min
Les laissez bien refroidir avant de les garnir
Préparation de la crème chantilly bonbon fraise
Faites bouillir la crème dans une casserole
Ajoutez les fraises Tagada et laissez-les fondre à petit feu. On obtient une crème légèrement rose et un peu plus épaisse.
Incorporez la gélatine préalablement ramollie dans l’eau froide et essorée
Laissez refroidir l’ensemble et gardez cette crème bonbon au réfrigérateur au moins 12 h (ainsi que le bol du batteur et le fouet)
Le lendemain, montez la crème bien froide au batteur jusqu’à obtenir une chantilly .
Montage
Garnissez la moitié des coques de crème
au centre, déposez une rondelle de fraise fraîche(nous n’avions pas assez de fraises alors il y a eu des macarons à la groseille et à la framboise) .
Refermez avec la deuxième coque de macaron.
Michalak conseille de laisser les macarons garnis au moins une journée au frigo pour qu’une osmose se forme entre le biscuit et la crème .
Pour une première, nous étions plutôt satisfaites du résultat. Tout n’est pas parfait mais le goût y était (un peu chimique, je vous l’accorde), le plaisir de pâtisser à deux aussi. Le fruit à l’intérieur du macaron apporte beaucoup de fraîcheur et une pointe d’acidité qui diminue la sensation de sucre.
C’est la pleine saison de floraison des carottes, il y en a plein les bords de route, dans les prés non fauchés et même en bordure de nos parcelles de potager. Je ne le savais pas mais Dom m’a dit qu’on pouvait consommer ces fleurs en beignets comme les acacias ou les sureaux.
Comme j’avais Estelle, ma petite apprentie cuisinière pour quelques jours, je l’ai embauché pour cet essai de recette .
Nous avons donc cueilli ces jolies fleurs assez faciles à reconnaître. Les fleurs de carottes attirent beaucoup de pollinisateurs (pour qui elles représentent aussi une piste d’atterrissage bien utile) d’où l’intérêt de ne pas les couper avant la floraison mais cela oblige aussi à bien les laver avant utilisation. Elles sont aussi très fréquentées par les punaises…
Nous avons aussi trouvé une coccinelle à 7 points(de plus en plus rare),une jolie grenouille toute verte, des sauterelles, des grillons ,des papillons et quelques orties !
Maintenant, revenons à la recette.Elle est très classique : une pâte à beignet, des fleurs, de l’huile pour la friture.
Pâte à beignet
125 g de farine
15 cl de lait
10 cl de bière (Estelle n’a pas apprécié l’odeur)
1 œuf entier
1 c à s d’huile
2 blancs d’œufs
70 g de sucre
1 pincée de sel
une vingtaine d’ombelles de fleurs de carottes
Dans un grand bol, mettre la farine, le sel, le sucre et l’œuf entier.
Ajoutez la bière , le lait et l’huile progressivement en mélangeant au fouet pour ne pas faire de grumeaux .
Laissez la pâte reposer au réfrigérateur au moins 1/2 h
Nous en avons profité pour faire une petite révision de maths (Estelle adore), un cl c’est combien de ml ? Avez-vous remarqué que les verres doseurs et les recettes ne parlent pas toujours le même langage ? et encore on vous évite les fl oz ou les cups qu’on trouve dans les recettes américaines.
4 Montez les blancs en neige avec une pincée de selcomme me l’a rappeléEstelle
5 Mélangez délicatement les blancs avec la préparation réservée
6 Faites chauffer l’huile à 160 ° environ
7 Prenez une à une les fleurs de carottes par l’extrémité de la tige et trempez-les dans la pâte à beignets. Secouez-les un peu pour qu’il n’y ait pas trop de pâte.
8 Déposez-les fleurs dans l’huile bien chaude jusqu’à ce qu’elles soient suffisamment dorées
9 Posez les beignets sur du papier absorbant et dégustez encore chaud.
Verdict moyen concernant la recette mais 20/20 pour la cuisinière
Les fleurs de carottes sentent bien la carotte quand vous les cueillez mais plus beaucoup après cuisson, les petites tiges sont un peu dures et on pourrait facilement diminuer la quantité de sucre.
La semaine dernière, mon neveu Emmanuel, 12 ans, alias Paul Pogba, est arrivé, livre de pâtisserie sous le bras en me disant qu’il venait pâtisser avec moi. J’étais prévenue, mais je pensais qu’il avait prévu quelques ingrédients ou au moins choisi une recette. Donc, il a fallu faire avec les fonds de placards, heureusement, chez moi les placards sont profonds !!!
Avec ses économies, il s’était acheté le livre de recettes de Ludovic, le gagnant du « meilleur pâtissier ». On a étudié ensemble les recettes, éliminé tout ce qui était impossible faute de matières premières et porté notre choix sur une tarte tropézienne aux fraises.
Plusieurs étapes dans cette recette:
la brioche (préparation, levée, cuisson, découpage, garnissage)
la crème pâtissière
le sirop d’imbibage à la fleur d’oranger
la crème diplomate
les fraises (cueillette, lavage)
le montage
Ingrédients (Pour 6-8 pers)
Brioche
185 g de farine
22 g de sucre en poudre
1 c à c de sel fin
7 g de levure fraîche de boulanger
110 g d’œufs (2,3)
125 g de beurre doux
1 œuf pour la dorure
15 g de sucre perlé
Sirop
160 g d’eau
65 g de sucre
3 g d’eau de fleur d’oranger
Crème pâtissière
340 g de lait entier
2 gousses de vanille (ou extrait de vanille)
60 g de jaunes d’œufs
60 g de sucre
30 g de maïzena
35 g de beurre
Crème diplomate
5 g d’eau de fleur d’oranger
100 g de crème fleurette
Fraises : 250 g
Première étape : la brioche
Dans la cuve du robot, mélangez la farine, le sucre, le sel et la levure à l’aide du crochet en évitant que la levure soit au contact du sel. Versez les œufs un à un (+ quelques gouttes d’eau de fleur d’oranger, mais on a oublié!) et pétrissez 5 min.
Ajoutez le beurre coupé en gros dés puis pétrissez de nouveau pendant 15 min. Cela ne fait pas une grosse quantité de pâte comme me l’a fait remarquer mon neveu mais au final c’était parfait
Placez ensuite la pâte sur une plaque couverte d’une feuille de cuisson et détaillez un disque de 22 cm avec un disque à entremets. Laissez lever la pâte dans le cercle 1 h 30 à température ambiante en la recouvrant d’un linge.
Pour nous, ça a duré beaucoup plus longtemps malgré une cuisine à plus de 25 °, il est vrai que ma levure était un peu vieille et a eu du mal à démarrer.
Enfin, au bout de plusieurs heures, la pâte avait levé et Emmanuel l’a doré avec de l’œuf battu et l’a parsemé de sucre perlé. Puis au four pour 25 min environ à 170 °. La laisser refroidir à température ambiante.
Pendant cette longue levée, nous n’avons pas enfilé des perles, car il y avait quantité de choses à faire encore, par exemple, mettre la crème fleurette ainsi que le batteur et le fouet au frigo pour qu’ils soient bien froids .
Deuxième étape: la crème pâtissière qui doit refroidir pour être incorporée à la brioche
Faites bouillir le lait et faites y infuser la vanille .
Dans un cul de poule (c’est quoi un cul de poule ?), fouettez les jaunes d’œufs, le sucre et la maïzena sans les blanchir.
Versez le lait chaud en trois fois sur le mélange précédent en mélangeant bien à chaque fois.
Reversez dans la casserole et faites cuire à feu moyen sans cesser de remuer jusqu’à épaississement.
Retirez ensuite du feu et ajoutez le beurre froid petit à petit.
Filmez au contact et réservez au réfrigérateur.
Troisième étape : le sirop .
Il est facile à faire : dans une petite casserole, faites bouillir l’eau et le sucre et laissez refroidir. Quand il est froid, ajoutez l’eau de fleur d’oranger .
Manu ne connaissait pas la fleur d’oranger et il était un peu dubitatif sur le goût, il a donc eu tendance à diminuer les doses, il l’a d’ailleurs carrément oublié dans la brioche et dans la crème diplomate!!
Quatrième étape: un petit tour au jardin pour nous aérer mais aussi cueillir lesfraises et les préparer: laver, sécher, équeuter. Les couper en deux ou en quatre.
Cinquième étape : la crème diplomate
Dans la cuve du batteur, fouettez la crème fleurette jusqu’à ce qu’elle soit bien montée .La nôtre n’était pas très ferme car faute de crème fleurette, nous avons utilisé de la crème liquide moins adaptée pour faire de la crème montée
Détendez un peu la crème pâtissière en la fouettant légèrement, ajoutez-y la fleur d’oranger
Incorporez ensuite délicatement avec une maryse la crème montée à la crème pâtissière .
Sixième étape : le montage
Avec un couteau à pain, coupez la brioche en deux dans l’épaisseur. C’est moi qui m’y suis collée mais surveillée de près par le jeune pâtissier!
Imbibez généreusement les 2 parties de la brioche avec le sirop .
À l’aide d’une poche à douille, pochez de belles boules de crème diplomate sur la partie inférieure, répartissez les fraises de façon régulière .
Posez la partie supérieure de la brioche sur la crème .
Septième étape : dégustation
Il parait qu’elle était excellente …
Et puis parce qu’il n’était pas venu pour rien, Emmanuel a aussi voulu faire des churros. Nous avons choisi une recette de Christophe Michalak et c’était vraiment facile et très bon. Je vous laisse imaginer …
Quand nous voyons nos légumes envahis de pucerons, ça fait un peu mal au coeur.
Quand c’est les rosiers, on se demande s’il y aura des fleurs tant chaque bourgeon est couvert de pucerons verts. Et puis, au bout de quelques jours, tout a disparu . Par quel miracle, sans traitement, sans intervention de notre part ?
Et si c’était les coccinelles?
Nous les avons guettées quand nos choux Kale (montés à graines) étaient envahis de pucerons gris . Il y avait plein d’abeilles qui butinaient les petites fleurs jaunes du chou mais pas une coccinelle . Il faut dire qu’il ne faisait pas très chaud et sans doute pas assez pour une éclosion.
Et puis ce sont les artichauts qui, après de nombreuses attaques de leurs racines par les souris ont dû subir une prolifération de pucerons noirs .
Et, comme chaque année, les légumes préférés des pucerons sont les fèves .
Elles étaient noires de pucerons et c’est là qu’on a enfin vu les larves de coccinelles tant espérées . Maintenant, c’est terminé , en peu de jours, plus un puceron.
Voici quelques photos de nos aides jardinières
Les pucerons ne sont pas attirés que par nos légumes . Ils aiment aussi les capucines, c’est bien connu mais aussi les chardons par exemple . Alors, ne désherbez pas trop car si les pucerons sont sur les chardons, il y en aura sans doute moins sur vos légumes.
En permaculture, l’observation, la patience et le partage sont les atouts du jardinier .
En ce moment, je suis à fond dans les recettes à l’acacia.
Normal, c’est la pleine saison de la floraison, en tout cas chez nous, dans le charolais mais celle-ci ne dure jamais très longtemps. Cette année, c’est bon car il n’y a pas de pluie ce qui d’ailleurs désole Grelinette car rien ne pousse au potager…
Ce biscuit est extrait du livre « Tout Michalak » que mon fils Matthieu m’a offert il y a 2 ou 3 ans. Je suis loin d’avoir essayé toutes les recettes, il doit y en avoir au moins 200. La recette tirée du livre est seulement celle du biscuit mais les fleurs d’acacia c’est moi!!
S’il y a une chose que j’ai retenu de ce livre et que j’accomplis maintenant scrupuleusement pour toute ma pâtisserie c’est tout peser. Auparavant, je faisais confiance à mon verre mesureur maintenant la balance l’a remplacé .
Je vais changer mes habitudes et ne pas trop adapter la recette car, Michalak n’a pas dû donner des indications approximatives, vous ne pensez pas ?
Ingrédients (pour 12 personnes)
100 g de jaunes d’œufs (env 5)
210 g de blancs d’œufs (env 7) à température ambiante
180 de sucre semoule
55 g de farine T 55
50 g de fécule de maïs
50 g de fécule de pommes de terre
5 g de levure chimique (1/2 paquet)
2 gousses de vanille
1 pincée de fleur de sel
100 g de fleurs d’acacia ( Michalak , lui, met le zeste de 3 oranges)
Préparation
Lavez, séchez les fleurs d’acacia, enlevez les tiges et les parties vertes.
Fouettez les jaunes d’œufs et 120 g de sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse et devienne mousseux
Ajoutez à ceux-ci les poudres tamisées (la farine, les deux fécules et la levure ) Je n’avais pas de fécule de pommes de terre, j’ai donc mis 100 g de maïzena.
Ajoutez aussi la pulpe des gousses de vanille et les fleurs d’acacia.
Au batteur, battez les blancs avec le reste du sucre (60 g)et la fleur de sel.
Michalak précise dans sa recette qu’on peut mettre le sel et le sucre dès le départ et que cela ne gênera pas le foisonnement. Je l’ai donc fait et effectivement mes blancs ont bien monté quand même. Il est fort quand même ce Michalak…
Préchauffez votre four à 220 °
Beurrez et sucrez le moule. j’avais un moule anti-adhérent mais j’ai bien beurré quand même car j’ai déjà eu des surprises.
Incorporez délicatement les blancs à la première préparation
Garnir le moule jusqu’au 3/4 à peu prêt. J’ai dû mettre un peu de pâte dans un autre moule car le mien était trop petit . Cela fait un assez gros biscuit.
Enfournez et baissez immédiatement la température à 160 °
Laissez cuire 20 minutes.Contrôlez la cuisson en piquant une lame de couteau au centre du gâteau, elle doit ressortir sèche.
Le biscuit a un peu débordé du moule
Ce biscuit est indiscutablement d’une texture très moelleuse . Il accompagnera bien une salade de fruit, une crème anglaise, une mousse au chocolat.
Les fleurs d’acacia lui donnent un peu d’originalité et un goût délicat .
J’avais apporté ce biscuit à notre fête des voisins. Mon voisin Manu m’a dit que c’était une tuerie mais il est très sympa ! La barre est haute car mes voisines sont de très bonnes pâtissières et on a envie de goûter à tout.
Il y a quelques semaines, j’ai fait de la compote de rhubarbe et comme d’habitude celle-ci a rendu beaucoup de jus . Habituellement, soit je jette ce jus soit je le fais réduire jusqu’à la consistance voulue pour ma compote . Mais c’est long et pas très économique.
Alors, j’ai eu l’idée d’en faire un sirop, tout simplement . J’ai égoutté ma rhubarbe cuite, j’ai gardé le jus et lui ai ajouté la même quantité de sucre, je l’ai amené doucement à ébullition et laissé bouillir quelques minutes.
Ensuite, je l’ai filtré (finalement ce n’était pas nécessaire car il était pur) et je l’ai mis dans des bouteilles lavées et ébouillantées .
Le sirop de rhubarbe est délicieusement acidulé et j’en suis vraiment très satisfaite.
Et puis les acacias ont fleuri, j’en demandé à Dom de m’en cueillir un peu pour faire des beignets .Je n’ai pas pu y aller moi même car je n’étais pas assez grande pour les atteindre!! Il m’en a donc rapporté …un plein panier .
J’ai donc fait des beignets , un gâteau dont je vous donnerai la recette prochainement mais il m’en restait encore des quantités .
Dommage de jeter ces fleurs et ce parfum : donc sirop !
Je vais vous donner mes dosages mais vous pouvez adapter .
200 g de fleurs d’acacia lavées et séchées (au moins bien égouttées)
Une douzaine de branches de rhubarbe (je n’en avais que 6 mais énormes!)
Laver, éplucher et couper en petits tronçons la rhubarbe
La cuire 1/2 h environ
Égoutter la rhubarbe (pas trop car avec le reste, on fait la compote ,n’est-ce pas?)
J’ai récupéré 800 ml de jus.
Verser le jus bouillant sur les fleurs.
Recouvrir le récipient et laisser infuser 24 h
Au bout de ce temps, bien égoutter et même « essorer » les fleurs pour bien avoir tout le jus .
Peser le liquide obtenu
Ajouter au jus la même quantité de sucre soit 800 g pour moi
Remettre le jus à bouillir une dizaine de minutes.
Garder dans une bouteille bien propre et ébouillantée préalablement . J’ai mis le sirop bouillant dans la bouteille pour être sûre de mieux le conserver
Si vous voulez le garder longtemps , fermez hermétiquement la bouteille.
Le sirop rhubarbe acacia est un peu moins acidulé mais il a le parfum délicat de la fleur d’acacia.
Pour avoir essayé le sirop sans rhubarbe, je préfère avec . Le sirop d’acacia seul par contre peut servir à imbiber des gâteaux , c’est beaucoup mieux qu’un sirop de sucre tout simple!
Fleurs des champs ou fleurs cultivées c’est notre cadeau à toutes les mamans aujourd’hui. Profitez bien de votre journée avec vos enfants si vous avez la chance de les avoir près de vous.
Le liseron, vous connaissez ? Si vous en avez dans votre potager, vous connaissez forcément. Ce n’est pas moche comme plante et ça fait même de jolies fleurs roses et blanches. Malheureusement, il est très envahissant et si on le laisse faire, il va s’enrouler autour de tous vos légumes et fleurs et les étouffer. Le paillage permet de le contenir, certaines cultures comme les pommes de terre diminuent aussi les repousses mais le liseron est très résistant et il suffit de quelques morceaux de racine pour le voir revenir.
Nous n’avons pas de liserons dans toutes nos parcelles seulement dans l’une d’elles, car il y a eu de la terre rapportée avec certainement des rhizomes .
Il y a 4 ans, je crois, nous sommes allés visiter le parc de la Tête d’Or à Lyon. Si vous ne connaissez pas, je vous invite à aller vous y promener, il est en plein centre de Lyon. On y trouve des grandes serres, un lac, des belles pelouses, de larges allées, de grands arbres, une roseraie et un jardin botanique.
C’est dans ce jardin que nous avons été étonnés de voir des boites de conserves au milieu des parterres. Un petit écriteau mentionnait qu’il s’agissait d’un essai d’éradication du liseron .
Je me suis dit que ça pouvait être une bonne idée et j’ai commencé à garder des boites de conserves. Je dois dire que ce n’était pas rapide car quand on a un jardin on ne consomme pas beaucoup de conserves!
Mais bon, au printemps suivant, j’avais récolté une trentaine de boites. Pour la surface concernée ça devait être suffisant(ça ne l’était pas car quand ça pousse, ça pousse!!)
Le principe: dès qu’une pousse de liseron apparaît, on la recouvre soigneusement d’une boite et on enfonce celle-ci dans le sol. Le liseron continue de pousser, essaie d’atteindre la lumière et s’épuise de ne jamais l’atteindre
Cela fait donc 3 ans que je teste cette méthode, j’ai toujours du liseron mais plutôt un peu moins. Je dois dire que j’arrache aussi certaines pousses avec un maximum de racines car Dom rouspète un peu de trouver des boites quand il greline !
Je ne désespère pas d’en venir à bout ou tout au moins de maîtriser la propagation. Il faut être surtout vigilant au printemps, car les pousses sortent de tous les côtés et grandissent très vite (ce que nous n’avons pas fait l’année dernière, ayant été absents 3 semaines en mai)
Voilà mon expérience, cela n’a rien de miraculeux et ce n’est pas instantané mais ça m’amuse, c’est toujours ça !
Pas d’oseille dans le jardin mais, dans le pré derrière la maison, elle commence à bien pousser et j’ai eu envie d’en récolter avant qu’elle ne fleurisse et que les feuilles ne soient plus dures.
L’oseille est une plante commune dans notre région, elle est facile à reconnaître avec ses feuilles qui ressemblent à celles des épinards mais surtout grâce à son goût acide. Mordez un petit peu dans une feuille et vous ressentirez tout de suite l’acidité de l’oseille.
J’aime bien goûter les fleurs, herbes ou baies que je rencontre dans mes ballades. J’ai toujours fait ça et je ne suis encore pas morte donc soit je n’ai jamais fait de mauvaises rencontres, soit il n’y a pas trop de plantes toxiques. Je n’en mange pas non plus des kilos, je croque juste un petit morceau et je recrache le plus souvent. J’ai aussi quelques notions des plantes à ne pas toucher. Quand on a toujours vécu à la campagne, on a appris même sans en être conscient les dangers et les ressources de la nature .
Revenons à notre oseille, j’en ai cueilli 3 grosses poignées (et un escargot !)
Ingrédients
3 belles poignées d’oseille équeutée
3 échalotes
20 cl de crème liquide
10 g de beurre
sel, poivre
Préparation
Lavez bien l’oseille dans plusieurs eaux (ça vous évitera de faire de la sauce à l’escargot!)
Epluchez les échalotes et faites les suer 2 min dans une casserole avec le beurre
Ajoutez l’oseille aux échalotes
Laissez tomber l’oseille pendant 2,3 minutes. La quantité diminue considérablement et la couleur malheureusement passe d’un beau vert prairie à un vert olive moins engageant.
Ajoutez la totalité de la crème, le sel et le poivre
Cuisez l’ensemble pendant 5 minutes. La sauce épaissit .
Mixez le tout au mixeur plongeur
Cette sauce, légèrement acidulée, accompagnera parfaitement un poisson (on connaît tous le saumon sauce oseille) mais aussi une viande blanche, des œufs durs …
C’est facile,rapide, pas cher et sans colorants sans conservateurs ni épaississants alors à vos casseroles !
C’est la saison et c’est normal, les poireaux du jardin commencent à monter en graine. Vous pouvez bien sûr en laisser monter quelques-uns pour récupérer de la graine mais les autres sont toujours consommables et leur cœur est même très tendre (au début de la montée évidemment car si vous attendez trop, il sera dur comme du bois et immangeable).
Et cette année, nous avons eu de la chance, la mouche du poireau n’a pas sévi chez nous .
J’avais vu, un jour, dans une émission de télé qu’on pouvait consommer le cœur des poireaux comme des asperges. J’ai essayé et c’est vrai que c’est très bon et puis ce serait dommage de « gâcher »…
Quelques photos de ma récolte pour vous expliquer de quoi il s’agit
La tige centrale peut être très longue: une des miennes faisait presque 1m
J’ai mis toute la tige centrale depuis la partie basse qui est blanche jusqu’au bouton floral tout au-dessus
J’ai cuit le tout pendant 15 min à l’eau salée (on peut aussi le faire à la vapeur) .
Cela nous a fait une bonne entrée avec les œufs de nos poules et une bonne mayonnaise maison .
La tige de poireau n’a pas l’amertume de l’asperge et a même un goût plus subtil que le poireau entier. Il peut convenir aux enfants ou aux personnes que l’odeur forte des poireaux rebute .
Et le reste du poireau ira dans la soupe (et un peu au compost)
Une bonne recette mais de mauvaises photos. C’est peut-être mieux que l’inverse. Depuis quelque temps, j’ai complètement déréglé mon appareil photo et je n’utilisais plus que mon téléphone, mais j’ai voulu réessayer, car il est dommage d’avoir un bon appareil et de ne pas pouvoir s’en servir et bien j’ai tout raté, j’ai du flou, du flou et du flou…
En ce qui concerne la recette, je l’ai fait deux fois et j’ai réussi une entrée bien fraîche et de saison.
Malheureusement, nous n’avons pas d’asperges au jardin. Notre terrain qui est argileux et lourd ne conviendrait pas pour les asperges qui aiment les sols légers et plutôt sableux. Le chia, non plus, nous ne le cultivons pas mais qui sait, je vais essayer d’en semer au moins pour voir à quoi ressemble cette plante originaire du Mexique.
J’ai pris des asperges blanches mais la recette peut certainement se faire avec des vertes ou même avec des asperges sauvages si vous avez la chance d’en trouver
Ingrédients (pour 4 personnes)
500g d’asperges
250 g de crème fraîche épaisse
1 c à s de moutarde
2 œufs durs
2 feuilles de gélatine
2 c à s de graines de chia
2 tranches de truite (ou saumon) fumée
le jus d’un demi citron
sel, poivre, piment d’Espelette, aneth
Préparation (à faire la veille)
Avec un coupe-légumes, épluchez les asperges, coupez la base qui est un peu dure et coupez aussi les têtes.
Faites cuire les asperges une vingtaine de minutes à la vapeur ou à l’eau .
Mettez les têtes à cuire 5 minutes après pour qu’elles restent bien entières. Elles serviront à décorer les coupes .
Quand elles sont cuites,égouttez les et laissez-les refroidir entièrement.
Faites tremper les feuilles de gélatine dans de l’eau froide pendant 5 minutes
Chauffez quelques cuillères de crème dans une petite casserole
Essorez la gélatine et faites la fondre en remuant dans la crème chaude.
Laissez refroidir un peu
Écalez les œufs
Dans un mixeur, placez les tiges d’asperges, la crème gélatinée et l’autre, la moutarde, les œufs durs découpés, jus de citron, sel, poivre, piment (je l’ai fait au mixeur plongeur, ça va très bien aussi)
S’il reste des fibres mal mixées (ce qui m’est arrivé lors du deuxième essai), passez l’ensemble au chinois pour avoir une préparation bien lisse
Rectifiez l’assaisonnement
Ajoutez les graines de chia et mélangez le tout
Coupez la truite fumée en fines lanières
Servez dans une coupe en plaçant la truite fumée sur le dessus de la préparation ainsi que les têtes d’asperges réservées et quelques brins d’aneth.
Laissez au moins une nuit au réfrigérateur.
La préparation est crèmeuse et non complètement prise, car la quantité de gélatine est faible. La graine de chia apporte de la couleur et sert aussi à épaissir la mousse, car elle a la propriété d’absorber les liquides.
On peut bien sûr aussi servir cette mousse en verrines à l’apéritif.
-2,5° cette nuit. Les tomates dans la serre dans leur bac en polystyrène, doublement recouvertes d’un couvercle en même matière et d’un voile d’hivernage ont bien supportées le froid.
Il faut dire que cela fait déjà plusieurs jours qu’elles ne dorment plus dans la chambre chauffée et elles ont déjà dû un peu s’habituer. Les piments dans les mêmes conditions se sont aussi bien comportés. Pour les piments c’est plus dur, car la nuit ils se font en plus « bouffer » par d’invisibles bestioles, peut être des limaces ou des escargots.
Les tomates avaient eu chaud,il y a une quinzaine de jours, il devait bien faire 30 ° dans la serre en plein milieu de la journée .
Malheureusement, le kiwi mâle qui commence tout juste à mettre des feuilles et des bourgeons floraux a un peu gelé. Il est pourtant orienté au sud et protégé par un mur Il ne faudrait pas qu’il fasse 2 ou 3 degrés de moins car c’est sûr : pas de kiwis en fin d’année. Nous avons l’habitude, les énormes récoltes comme l’année dernière sont assez rares
Le plant Actinidia femelle est un peu plus tardif et il n’a pas eu trop de dommages .
Nous avons fait un tour des autres fruitiers, pas de gel pour l’instant
Nous avons peur pour le figuier qui commence déjà à avoir quelques feuilles et de minuscules fruits.
Le printemps, nous sommes à la merci des gelées tardives, l’été, nous craignons les fortes chaleurs et le manque d’eau, l’automne peut être trop sec ou trop humide, il peut geler beaucoup trop tôt et l’hiver on craint le redoux …
Ça y est le printemps est là, le soleil réapparaît, les jours rallongent et la grelinette est de sortie.
Il faut re-préparer le terrain pour les semis et les premières plantations de la saison .
La parcelle n°2 avait été occupée la saison dernière par un mix haricot, tournesol et maïs. Elle a été paillée après la récolte jusqu’à ces derniers jours. Elle a aussi fait le bonheur des mésanges et autres passereaux qui grattaient la paille à la recherche d’insectes ou de graines oubliées. Moins de merles et de merlettes, cette année, il semblerait qu’ils sont victimes d’un virus .
Pour remettre la terre en culture, rien ne vaut un passage de grelinette.
Après la grelinette, je passe le râteau pour égaliser le terrain et je fais mes rangs de plantation.
Cette année, j’ai mis 3 rangs d’oignons jaunes et un rang d’échalotes.
Pour les oignons, j’ai sélectionné des oignons jaunes de Stuttgart, une variété très rustique. Pour les échalotes, j’ai choisi des rondes assez précoces et qui se conservent bien .
Sur le côté, j’ai un rang d’oignons rouges et d’oignons blancs produits avec mes propres semences. Ils ont été semés en avril dernier et repiqués à l’automne. Nous aurons bientôt des bons oignons nouveaux pour nos salades.
Je trace mes rangs et je mets au fond du soufre en poudre pour les protéger de la pourriture.Je n’en avais pas mis l’année dernière et mes oignons étaient moins beaux et avaient tendance à pourrir.Les bulbes doivent être enterrés, tête en haut à très faible profondeur (2 à 5cm environ).
En général, je réussis bien mes oignons et échalotes, j’espère que ça marchera aussi bien cette année, car nous en consommons pas mal et en principe, nous sommes autonomes toute l’année avec notre production.
Pour finir, je recouvre le tout de terre, un petit coup de râteau de nouveau .
Je recouvre la bande de branchages pour éviter que les chats aillent se rouler et gratter ma plantation .
Je ne paille pas, car les oignons et les échalotes n’aiment pas trop cela. Il faudra désherber un peu plus !
Chaque année, les supermarchés nous rappellent le nouvel an chinois en mettant en avant des produits exotiques qu’on ne trouve pas forcément très facilement ensuite. J’en profite donc pour faire quelques provisions et puis m’essayer à cette cuisine asiatique que nous apprécions tous les deux. D’ailleurs, dès que nous en avons l’occasion (mais ce n’est pas très souvent :on est à la campagne quand même (!) alors à part les buffets chinois et les kebabs, peu de choix) nous privilégions les restaurants exotiques.
Chinois, japonais, indien, vietnamien, grec, portugais, américain et même russe une fois à Lyon, tout nous va .
Et bien sûr à l’étranger, c’est au maximum cuisine locale :pas de steak frites .
Par contre, à la maison, vous pouvez avoir tous les livres de cuisine que vous voulez il n’est pas évident de reproduire ces plats d’ailleurs et surtout d’avoir les bons ingrédients, les bonnes épices, les herbes choisies, etc.
La recette que je vous propose est plutôt simple et ne demande pas de composants extraordinaires. Le riz gluant n’est pas très courant, on le trouve parfois dans le rayon « produits du monde ».
Ingrédients (pour 2 personnes)
1 mangue
100g de riz gluant
200ml de lait de coco
sucre en poudre
sel
1 c à s de farine de riz (ou farine de maïs)
Préparation
Le riz gluant
La veille, peser le riz, le laver et le faire tremper toute une nuit dans de l’eau.
C’est un riz très particulier plus nacré que le riz ordinaire. Une fois trempé il devient translucide.
Le lendemain, égoutter votre riz
Le faire cuire à la vapeur pendant environ 20 min. Si vous avez un cuiseur à riz c’est l’idéal, je n’en ai pas, mais je mets une passoire métallique au-dessus d’une casserole d’eau et un couvercle sur la passoire et ça fait le travail!
Pendant la cuisson du riz, porter à ébullition dans une petite casserole 100ml de lait de coco, 1pincée de sel, et 4 cas de sucre.
Lorsque le riz est cuit, le mettre dans un bol et verser le lait de coco bien chaud dessus.
Mélanger, couvrir et laisser reposer 20 min
Après ces 20min, mélanger de nouveau et laisser encore reposer 20min.
Pendant ces temps de repos, vous pouvez d’une part, préparer la mangue et d’autre part préparer une sauce de nappage au lait de coco
la mangue: -le plus simple, la laver et la découper en dés
-faire un coulis en mixant la chair avec un peu de sucre si nécessaire
Le nappage au lait de coco
Mélanger dans une petite casserole 100ml de lait de coco, 2 c à s de sucre, la farine de riz et 1 c à c de sel.
Porter doucement à ébullition en remuant constamment jusqu’à ce que la sauce épaississe .
Dressage
Dans un bol ou sur une assiette, faire une petite boule ou une quenelle de riz, l’entourer des dés de mangue (ou du coulis) et recouvrir du nappage coco. Vous pouvez aussi parsemer ce dessert de sésame grillé ou de cacahuètes grillées.
Servir tiède
C’est un dessert bien consistant mais la mangue rafraîchit l’ensemble .
Et surtout, n’ayez pas peur du terme gluant ; le riz est collant ça c’est sûr mais ça n’a rien de dégoûtant bien au contraire
Rien à voir avec des recettes ou avec le jardin mais juste une petite anecdote qui vous permettra de sourire un peu de nous …
On aime bien tendre le bâton pour se faire battre !
Donc, la semaine dernière, direction Dijon pour assister à un spectacle de »Rock Legends »,cadeau de Noël de nos enfants. Dijon n’est qu’à 150 km de chez nous mais plutôt que de rentrer après le spectacle, nous avions décidé de rester dormir à l’hôtel. Après tout quand on ne travaille plus, on peut prendre son temps et une petite séance de shopping le lendemain n’était pas exclue.
Nous préparons une petite valise avec nos affaires de toilette, nos pyjamas, des vêtements de rechange, nos livres de chevet (indispensable, je n’imagine pas m’endormir sans lire un peu quelle que soit l’heure!),nos médicaments, les chargeurs de téléphone, etc, enfin tout notre petit bazar comme dirait Michèle Laroque .
Le voyage se passe sans soucis. Arrivés à l’hôtel, je fais les formalités d’entrée pendant que Dom va chercher la valise dans le coffre. Il revient sans rien dire mais les mains vides. Je lui demande où est la valise, il me dit qu’il ne la trouve pas. Je crois à une blague d’autant plus qu’il retourne à la voiture pour vérifier ! Vu la grandeur du coffre de notre Polo, il peut y avoir un doute!!!
Il faut se rendre à l’évidence :pas de valise. On se pose des questions :qui l’a vu en dernier et où? Nous n’avons pas fait d’arrêt pendant le voyage donc impossible d’imaginer un vol. Il faut se rendre à l’évidence :la valise a dû rester dans l’entrée ou dans la cuisine.
L’hôtel est réservé et payé, nous décidons donc de rester. Il y a savon, shampoing et serviettes dans la chambre donc on pourra au moins dormir et prendre une douche. Cependant, on fait un saut au supermarché proche pour acheter des bouquins et une crème de jour .
Nous avons bien dormi, il faisait bien chaud dans la chambre…
Le lendemain matin, on s’attendait presque à voir notre valise sur le parking, des fois qu’avec ses petites roulettes, elle ait décidé de nous rejoindre, il lui aurait bien fallu toute la nuit…
Elle aurait pu le faire puisque, finalement c’est à l’extérieur, devant la porte qu’elle avait passé les dernières 24 h .
Heureusement qu’on ne l’a pas oublié à Roissy sinon on l’aurait retrouvé en confettis et nos pyjamas avec…
Je vous aurai bien fait un retour sur le spectacle avec quelques vidéos mais impossible de les charger. Nous avons apprécié le bon rock des trois groupes qui se succédaient avec un Freddy Mercury plus vrai que nature et nous garderons sûrement un souvenir durable de cette journée.
Enfin, sait-on jamais car Alzheimer nous a déjà bien atteint…
Il y a 4 ans lors de notre premier voyage en Guadeloupe, nous avions fait Dom et moi une petite plongée avec palmes et tubas en fin de journée à proximité de Basse Terre dans un endroit superbe. Là, nous avions eu la bonne surprise de tomber sur un petit groupe de calamars, pas du tout effrayés par notre présence. Nous sommes restés un bon moment à les observer avec leurs grands yeux et leurs petites tentacules. C’est vraiment très beau comme animal et ils avaient l’air autant intrigués que nous. Belle rencontre et beau souvenir.
Malgré tout je n’ai pas renoncé à en manger et j’achète parfois des anneaux d’encornets surgelés que je cuisine à la provençale mais ce n’est pas souvent au menu .
L’autre jour, sur l’étal de poisson d’Intermarché, j’ai trouvé des tentacules d’encornets géants. Je l’ai cru sur parole (ou plutôt sur étiquette) car je ne connais pas la différence entre encornets, calamars, poulpes ou même seiches. Je ne sais même pas si au niveau du goût, on peut percevoir un écart significatif.
Je n’ai pas fait attention à la provenance de ce céphalopode, j’espère juste qu’il n’a pas fait trois fois le tour du monde avant d’atterrir dans ma casserole!
La sauce chien est une sauce typiquement antillaise et je vous avouerai que j’ai utilisé de la sauce toute faite achetée là-bas et vraiment délicieuse .
Les ingrédients en sont de la cive, des oignons, de l’huile, sel, ail, citron vert, piment et eau chaude.
Ingrédients pour une salade de calamars pour 2, 3 personnes
500g de pommes de terre
600g de tentacules d’encornets
1 oignon
1 carotte
un vert de poireau
1 bouquet garni
sel, poivre
une cuillère de citronnelle en copeaux (facultatif)
un verre de vin blanc
2l d’eau
persil
Préparation: 1h Cuisson :40 min
Commencer par préparer un court bouillon pour poisson (si vous préférez utiliser un court bouillon tout prêt vous gagnerez du temps)
Dans un faitout, mettre les 2l d’eau, la carotte et l’oignon en rondelles, le poireau découpé et le bouquet garni.
Porter à ébullition et faire cuire 20mn .
Ajouter alors le vin blanc, le sel, le poivre et (facultatif) la citronnelle qui donne un petit goût asiatique au bouillon.
Laisser infuser 10 min .
Pendant ce temps, vous pouvez vous attaquer au calamar. Attaquer, c’est le mot, car j’ai lu quelque part que pour l’attendrir, il faut le battre longuement .
Je l’ai battu un peu en le tapant sur mon plan de travail, j’aurais aimé vous mettre une vidéo, mais je ne pouvais pas battre et filmer en même temps.J’en ai eu vite marre car ça sautait partout y compris sur moi et je n’avais pas l’intention de refaire 1h de ménage après. Il faut dire que j’avais déjà passé pas mal de temps à enlever toute la peau noire violacée de chaque tentacule.
Une fois mon encornet battu, dépecé, je l’ai encore découpé en tronçons de 7, 8 cm et plongé dans mon bouillon pour poissons.
J’ai fait une cuisson à feu très doux pendant 20 min. Les tentacules ont eu tendance à se rétracter et à devenir un peu dures. J’avais prévu une cuisson de 40 min, mais je n’ai pas osé les laisser plus longtemps, car j’avais peur qu’elles ne deviennent archis caoutchouteuses.
Par ailleurs, j’avais fait cuire des pommes de terre à l’eau pendant 30 min environ, je les ai pelées et découpées .
Nous avons mangé cette salade tiède parsemée de persil et assaisonnée de la sauce chien. Je pensais avoir beaucoup trop d’encornets mais cela réduit pas mal à la cuisson et je dois reconnaître que cela fait beaucoup de travail même avec une sauce toute faite!