sécheresse et canicule
Alors que notre département est en alerte rouge sécheresse depuis plus d’un mois avec des restrictions strictes concernant l’arrosage, je vous propose un petit tour du potager et des alentours.
Pour un jardinier, c’est bien triste de voir ses plantes dépérir de jour en jour. Malgré un arrosage léger le matin avant 8h ou le soir après 20h et un terrain plutôt argileux qui retient assez bien le frais, les plantes souffrent du manque d’eau (6mm en juillet et 0,8 mm en août) mais surtout des températures extrêmes (42,5° le 31 juillet par exemple).
Un peu de réconfort, maintenant dans la serre
Les fruits
Les prés
Le peu d’herbe qui avait repoussé après les foins a été brûlée par le soleil, nos moutons n’ont plus que de l’herbe sèche à pâturer et ils ont bientôt fini la belle meule de foin que Dom avait pris grand soin à construire.
Très utiles les rouleaux de PQ
Vous vous demandiez ce que vous alliez faire avec tous ces rouleaux de papier toilette que vous avez stocké en vue du confinement ?
Dom a eu une idée, pêchée quelque part sans doute, car à son âge les bonnes idées ça ne se bousculent pas …
En tout cas, de la suite dans les idées, il en a car ça fait un certain temps que nous gardons tous nos rouleaux de papier toilette (et à deux dans la maison, il faut de la persévérance !) Il n’a quand même pas osé demander une contribution aux voisins …
Pour la première fois cette année et donc à l’essai, il a semé ses graines dans des rouleaux qui vont servir de godets biodégradables à repiquer directement dans le sol.
Troisième étape : bien arroser
Les plantes semées : concombres, courgettes, panais, piments, différents basilics …
En résumé , gardez bien vos rouleaux de PQ vides , le recyclage est tout trouvé …
Il a aussi recyclé les barquettes plastiques de viennoiseries du supermarché ça fait des mini-serres parfaites.
Méli-Mélo au jardin
L’année 2019 a été, dans le Charolais, mais aussi sans doute dans beaucoup de régions de France peu propice aux cultures potagères avec des gelées tardives après un hiver clément et surtout une sécheresse exceptionnelle .
En cette fin d’année, nous vous offrons quelques photos (en désordre) du jardin mais aussi quelques photos de nos vacances. Nous en profitons pour souhaiter à tous les jardiniers abondance au potager et au verger pour la prochaine année .
Pucerons et coccinelles
Quand nous voyons nos légumes envahis de pucerons, ça fait un peu mal au coeur.
Quand c’est les rosiers, on se demande s’il y aura des fleurs tant chaque bourgeon est couvert de pucerons verts. Et puis, au bout de quelques jours, tout a disparu . Par quel miracle, sans traitement, sans intervention de notre part ?
Et si c’était les coccinelles?
Nous les avons guettées quand nos choux Kale (montés à graines) étaient envahis de pucerons gris . Il y avait plein d’abeilles qui butinaient les petites fleurs jaunes du chou mais pas une coccinelle . Il faut dire qu’il ne faisait pas très chaud et sans doute pas assez pour une éclosion.
Et puis ce sont les artichauts qui, après de nombreuses attaques de leurs racines par les souris ont dû subir une prolifération de pucerons noirs .
Et, comme chaque année, les légumes préférés des pucerons sont les fèves .
Elles étaient noires de pucerons et c’est là qu’on a enfin vu les larves de coccinelles tant espérées . Maintenant, c’est terminé , en peu de jours, plus un puceron.
Voici quelques photos de nos aides jardinières
Les pucerons ne sont pas attirés que par nos légumes . Ils aiment aussi les capucines, c’est bien connu mais aussi les chardons par exemple . Alors, ne désherbez pas trop car si les pucerons sont sur les chardons, il y en aura sans doute moins sur vos légumes.
En permaculture, l’observation, la patience et le partage sont les atouts du jardinier .
Une astuce anti liseron
Le liseron, vous connaissez ? Si vous en avez dans votre potager, vous connaissez forcément. Ce n’est pas moche comme plante et ça fait même de jolies fleurs roses et blanches. Malheureusement, il est très envahissant et si on le laisse faire, il va s’enrouler autour de tous vos légumes et fleurs et les étouffer. Le paillage permet de le contenir, certaines cultures comme les pommes de terre diminuent aussi les repousses mais le liseron est très résistant et il suffit de quelques morceaux de racine pour le voir revenir.
Nous n’avons pas de liserons dans toutes nos parcelles seulement dans l’une d’elles, car il y a eu de la terre rapportée avec certainement des rhizomes .
Il y a 4 ans, je crois, nous sommes allés visiter le parc de la Tête d’Or à Lyon. Si vous ne connaissez pas, je vous invite à aller vous y promener, il est en plein centre de Lyon. On y trouve des grandes serres, un lac, des belles pelouses, de larges allées, de grands arbres, une roseraie et un jardin botanique.
C’est dans ce jardin que nous avons été étonnés de voir des boites de conserves au milieu des parterres. Un petit écriteau mentionnait qu’il s’agissait d’un essai d’éradication du liseron .
Je me suis dit que ça pouvait être une bonne idée et j’ai commencé à garder des boites de conserves. Je dois dire que ce n’était pas rapide car quand on a un jardin on ne consomme pas beaucoup de conserves!
Mais bon, au printemps suivant, j’avais récolté une trentaine de boites. Pour la surface concernée ça devait être suffisant(ça ne l’était pas car quand ça pousse, ça pousse!!)
Le principe: dès qu’une pousse de liseron apparaît, on la recouvre soigneusement d’une boite et on enfonce celle-ci dans le sol. Le liseron continue de pousser, essaie d’atteindre la lumière et s’épuise de ne jamais l’atteindre
Cela fait donc 3 ans que je teste cette méthode, j’ai toujours du liseron mais plutôt un peu moins. Je dois dire que j’arrache aussi certaines pousses avec un maximum de racines car Dom rouspète un peu de trouver des boites quand il greline !
Je ne désespère pas d’en venir à bout ou tout au moins de maîtriser la propagation. Il faut être surtout vigilant au printemps, car les pousses sortent de tous les côtés et grandissent très vite (ce que nous n’avons pas fait l’année dernière, ayant été absents 3 semaines en mai)
Voilà mon expérience, cela n’a rien de miraculeux et ce n’est pas instantané mais ça m’amuse, c’est toujours ça !
Les tomates ont eu chaud !
En fait, elles ont eu plutôt froid les tomates !
-2,5° cette nuit. Les tomates dans la serre dans leur bac en polystyrène, doublement recouvertes d’un couvercle en même matière et d’un voile d’hivernage ont bien supportées le froid.
Il faut dire que cela fait déjà plusieurs jours qu’elles ne dorment plus dans la chambre chauffée et elles ont déjà dû un peu s’habituer. Les piments dans les mêmes conditions se sont aussi bien comportés. Pour les piments c’est plus dur, car la nuit ils se font en plus « bouffer » par d’invisibles bestioles, peut être des limaces ou des escargots.
Les tomates avaient eu chaud,il y a une quinzaine de jours, il devait bien faire 30 ° dans la serre en plein milieu de la journée .
Malheureusement, le kiwi mâle qui commence tout juste à mettre des feuilles et des bourgeons floraux a un peu gelé. Il est pourtant orienté au sud et protégé par un mur Il ne faudrait pas qu’il fasse 2 ou 3 degrés de moins car c’est sûr : pas de kiwis en fin d’année. Nous avons l’habitude, les énormes récoltes comme l’année dernière sont assez rares
Le plant Actinidia femelle est un peu plus tardif et il n’a pas eu trop de dommages .
Nous avons fait un tour des autres fruitiers, pas de gel pour l’instant
Nous avons peur pour le figuier qui commence déjà à avoir quelques feuilles et de minuscules fruits.
Le printemps, nous sommes à la merci des gelées tardives, l’été, nous craignons les fortes chaleurs et le manque d’eau, l’automne peut être trop sec ou trop humide, il peut geler beaucoup trop tôt et l’hiver on craint le redoux …
Quelle galère ce jardin …
plantation des oignons et des échalotes
Ça y est le printemps est là, le soleil réapparaît, les jours rallongent et la grelinette est de sortie.
Il faut re-préparer le terrain pour les semis et les premières plantations de la saison .
La parcelle n°2 avait été occupée la saison dernière par un mix haricot, tournesol et maïs. Elle a été paillée après la récolte jusqu’à ces derniers jours. Elle a aussi fait le bonheur des mésanges et autres passereaux qui grattaient la paille à la recherche d’insectes ou de graines oubliées. Moins de merles et de merlettes, cette année, il semblerait qu’ils sont victimes d’un virus .
Pour remettre la terre en culture, rien ne vaut un passage de grelinette.
Après la grelinette, je passe le râteau pour égaliser le terrain et je fais mes rangs de plantation.
Cette année, j’ai mis 3 rangs d’oignons jaunes et un rang d’échalotes.
Pour les oignons, j’ai sélectionné des oignons jaunes de Stuttgart, une variété très rustique. Pour les échalotes, j’ai choisi des rondes assez précoces et qui se conservent bien .
Sur le côté, j’ai un rang d’oignons rouges et d’oignons blancs produits avec mes propres semences. Ils ont été semés en avril dernier et repiqués à l’automne. Nous aurons bientôt des bons oignons nouveaux pour nos salades.
Je trace mes rangs et je mets au fond du soufre en poudre pour les protéger de la pourriture.Je n’en avais pas mis l’année dernière et mes oignons étaient moins beaux et avaient tendance à pourrir.Les bulbes doivent être enterrés, tête en haut à très faible profondeur (2 à 5cm environ).
En général, je réussis bien mes oignons et échalotes, j’espère que ça marchera aussi bien cette année, car nous en consommons pas mal et en principe, nous sommes autonomes toute l’année avec notre production.
Pour finir, je recouvre le tout de terre, un petit coup de râteau de nouveau .
Je recouvre la bande de branchages pour éviter que les chats aillent se rouler et gratter ma plantation .
Je ne paille pas, car les oignons et les échalotes n’aiment pas trop cela. Il faudra désherber un peu plus !
Les Kiwis
Il a 30 ans, notre Actinidia femelle (nom de l’arbre à kiwis) et cette année il nous a donné une abondance de fruits. En raison des risques de gelées annoncées et comme chaque année à la même époque, nous cueillons les fruits avant le mûrissement, nous les entreposons à l’abri et les consommons au cours de l’hiver.
Autant les 2 années précédentes, nous n’avions eu que quelques fruits en raison du gel des fleurs au printemps et d’une taille drastique, autant cette année, il va falloir mobiliser la famille, les amis pour tout consommer. Pas loin de 150kg de récolte !
Il a pourtant été long à produire ce kiwi. À l’origine, nous avions acheté 2 pieds mâle et femelle mais le mâle n’a pas résisté aux rigueurs de l’hiver Charolais. Au début, presque chaque année, les jeunes rameaux et les bourgeons gelaient .
Pour ceux qui ne connaîtraient pas, le kiwi est une liane qui s’accroît chaque année. Elle a besoin d’être palissée ou adossée à un mur. Elle cherche à s’enrouler autour d’un support .
Toujours est il que si vous achetez un petit kiwi, il ne faut pas vous attendre à avoir des fruits très rapidement, prévoyez minimum 5,6 ans et tout dépendra des gelées printanières. Les fleurs apparaissent vers le mois de mai, celles du pied mâle sont plus précoces (en tout cas pour le nôtre mais cela dépend peut-être de la variété). Chaque année, on se demande si la pollinisation va se faire, car les fleurs mâles sont presque fanées quand les fleurs femelles commencent à s’ouvrir. La fenêtre de tir est faible mais ça marche grâce en particulier aux gros bourdons qui adorent les fleurs de kiwis. Ça bourdonne à plein autour de l’actinidia mâle au printemps.
Avant d’avoir racheté notre nouveau pied mâle, c’est « Grelinette » qui jouait le pollinisateur avec des fleurs mâles « prêtées » par le médecin du coin. Il était tout aussi efficace mais vrombissait moins !
Notre pied femelle a été déjà taillé plusieurs fois et même bien rabattu il y a un an, car nous risquions de ne plus pouvoir atteindre le fond du jardin. La sève coule abondamment lors de la taille et nous nous avons cherché à savoir si on pouvait la boire comme la sève de bouleau. C’est à cette occasion que nous avons appris qu’elle contenait du THC en faible quantité et que les chats en raffolaient. Les nôtres n’ont pas eu l’air plus que ça intéressés. Et pourtant, ils font souvent la sieste sous le kiwi mais est ce que c’est l’ombre qui les attire ou l’odeur, mystère…
A part le gel,l’actinidia ne semble guère sujet aux maladies,il n’est pas attaqué par des parasites et les fruits sont sains .
Donc, nous avons cueilli nos fruits comme d’habitude vers la fin octobre .
Ils ne sont pas mûrs mais se conservent bien dans un endroit frais. Nous accélérons le mûrissement en les mettant dans une boite avec des pommes par petites quantités. Ce serait dommage que tout mûrisse en même temps, nous ne pourrions pas faire face!
En tout cas,c’est une bonne source de vitamine C tout à fait locale .
Heureusement rien n’est jamais perdu, car les moutons adorent le kiwi même un peu fermenté.
Suite de la visite en images
On s’est fait un peu rare ces derniers temps, nous espérons vous avoir manqué !!!
C’était pour la bonne cause : de belles vacances en Guadeloupe pour retrouver un de nos fils. Nous vous partagerons aussi quelques photos de « l’île aux belles eaux » dans quelques jours.
Nous avions pris des photos du jardin avant notre départ, mais nous n’avions pas eu le temps de les poster, c’est fait aujourd’hui. Cela nous permet aussi de constater la pousse depuis début mai.
Dom s’est démené comme un fou avant le départ pour que les semis soient terminés même si on pouvait encore craindre des gelées tardives (les saints de glace n’étant pas encore passés).
Il a donné tous ses bons conseils à la voisine Marie Jo en charge non seulement de l’arrosage, mais aussi de l’ouverture et fermeture des serres, de la protection éventuelle contre le gel et puis des soins au lapin, aux poules, poussins, chats, le courrier, etc. Ce n’était pas les vacances pour tout le monde ! Merci à elle et à Isabelle qui l’a secondé parfois.
La menthe (cultivée en pot pour éviter sa prolifération) aurait une action insectifuge contre la piéride et contre d’autres insectes. Ça ne coûte rien d’essayer.
Les semis de fleurs encore tous petits ont quitté la serre pour leur emplacement définitif. En espérant qu’il en restera quelques-unes après le passage des limaces et autres ravageurs.
Dans les serres, on trouve les plantes qui ont besoin de chaleur :tomates bien sûr mais aussi piments divers, aubergines, poivrons, concombres, melons .
Dans quelques jours, on vous montrera les changements au bout de 3 semaines (soit fin mai)
Le jardin est emblavé
En ce début mai, presque tout le jardin est emblavé. Peut-être ne connaissez-vous pas ce mot, c’est un synonyme d’ensemencé qui se dit couramment en agriculture.
D’abord, il a fallu sortir la grelinette pour aérer la terre et casser les mottes. https://youtu.be/48yc7BkJFBI
Puis choisir les emplacements des légumes et favoriser les bonnes associations. Ainsi les carottes comme les fraisiers aiment être avec les oignons, les poireaux et l’ail. Ils se protègent mutuellement contre certaines maladies ou repoussent les insectes (mouche de la carotte).
Les tomates aiment le basilic, les haricots et le persil.
Pas toujours facile de tout concilier.
On va faire un petit tour du jardin en photos alors que la végétation n’attend qu’un peu plus de chaleur pour démarrer à fond
La suite de la visite dès que possible car ça galère au niveau du site!
Planter les « treuffes »
Aujourd’hui 26 avril à 14h15 la lune descendante passait de jour fruit à jour racine. On y croit ou pas, mais il n’y a pas de mal à suivre ce calendrier lunaire si on en a la possibilité. Donc, jour racine, c’est le bon moment pour planter les pommes de terre. Il y a encore des risques de gelées mais en raison de vacances proches, impossible d’attendre plus. Le prochain jour racine est le 6 mai, trop tard pour moi .
Puis, à 14 h 15 précise, j’ai commencé à planter mes « treuffes » : 2 variétés (chérie et safrane) dont les plants ont été récupérés à la récolte l’année passée, environ 40 pieds de chaque. Les chéries sont dans le style des charlottes mais rouges (les charlottes ne se plaisent pas dans mon terrain) La safrane est une grosse blanche pour la purée et la soupe assez peu sensible au mildiou. Cela fait plusieurs années (je touche ma tête en bois) que je n’ai pas eu de problèmes de mildiou sur les pommes de terre, aucun traitement, même pas un coup de bouillie bordelaise. Je n’ai pas non plus de doryphores et ça c’est super
Une autre variété, la désirée ( tardive rouge de très longue conservation) une vieille pomme de terre très bonne et productive. J’en ai acheté un sac de 3 kg en petit calibre (un peu plus de 100 plants) en février et mis à germer en cagettes au frais et sans trop de lumière. Et puis j’ai aussi quelques plants (15) d’une variété donnée par mon fournisseur (j’ai pas gardé les sachets, pas de nom, assez bêta !)
En tout environ 220 pieds, de quoi, si tout va bien, se gaver de purées, gratins dauphinois, pommes sautées, etc.
et on recouvre le tout.
Repiquage des tomates dans la nouvelle serre
Les tomates ont été semées fin février en barquettes à l’intérieur de la maison et repiquées en pot individuel le 11 mars. Les graines proviennent de nos récoltes de tomates de l’année dernière. Elles ont été triées, séchées et conservées au sec .
Depuis quelques jours, les plants ont été transférés toujours dans leur pot individuel dans la serre en prenant la précaution de les recouvrir la nuit, car nous avons eu encore des gelées récemment
Et depuis hier les plants ont pris leur place définitive dans la nouvelle serre
Un peu de compost demi-mûr et du compost plus léger fabriqué à base de sciure et fumier, herbe, broyat de thuya (voir article antérieur)dans chaque trou.
Il n’y a plus qu’à patienter, avec quelques soins, nous aurons peu être des tomates.
Pour un arrosage simple, efficace et économique j’ai installé un tuyau poreux enterré
Et un deuxième rang de tomates , concombres et piments!
Atelier hôtel à insectes par Estelle et Manu
Comme promis, voici la suite de la journée cuisine et nature pour les enfants.
Après le Far breton avec Ciboulette, l’après midi s’est poursuivi par la fabrication d’un hôtel à insectes avec Grelinette. Il est vrai qu’après 2h de cuisine, Emmanuel et Estelle avaient besoin de se dégourdir les jambes.
La base des hôtels à insectes (il en fallait deux pour que chacun puisse l’emporter dans son jardin) a été une vieille barque fabriquée par Dom il y a quelques années et qui ne servait plus : la Jeanne
Les deux extrémités ont été utilisées pour servir de caisse à l’hôtel .
Un peu de grillage, une perceuse, des clous, un marteau, un sécateur voilà en gros le matériel utilisé .
Tout le reste c’est de la récolte faite par les enfants et du montage.
Il faut couper les petites branches de framboisier pour en faire des fagots réguliers .
Dans la partie basse des rondins percés (à la perceuse) pour accueillir guêpes et abeilles solitaires et de la mousse.
Puis des petits fagots de tiges de bambou et autres brindilles. Il est bien d’avoir des tiges pleines et des tiges creuses pour proposer un choix aux insectes.
Au-dessus des pommes de pin et des fougères
Tout en haut des branches de lierre et de sauge
Dès cette semaine, avec le soleil retrouvé, des abeilles solitaires ont investi leurs logements tout neuf .
La nouvelle serre se termine(enfin)
Préparée l’automne dernier : voir mes deux articles d’octobre https://grelinetteetciboulette.fr/index.php/2017/10/26/une-nouvelle-serre-un-travail-de-titan/
et https://grelinetteetciboulette.fr/index.php/2017/10/27/lasagne-ou-sandwich/
ce n’est pas vraiment une serre vu qu’elle est entre deux murs, elle ne prend le plein soleil que 4 ou 5 heures par jour. Je vais essayer d’y faire pousser quelques tomates.
Au départ: faire la charpente.
J’avais un peu de bois en stock (planches, plateaux de 6 et 8 d’épais et j’ai acheté quelques planches de 15 et 20 mm chez un scieur voisin. J’ai une scie circulaire à lame carbure qui scie jusqu’à 8 cm. Un plateau de 6 en 4m a suffi à fournir la charpente, les lattes proviennent des planches de 15mm. Et bien sûr toutes les » récups » possibles (comme un bout de parquet pour la porte du fond)
Ensuite, il faut couvrir.
Une bâche plastique de serre à faire tenir la-dessus ce n’est pas évident.
Et on arrive a cela.
Elle est située entre deux anciens bâtiments d’élevage de lapins et juste en face de l’autre serre . D’un coté elle donne sur le jardin et de l’autre sur un espace où je pourrais ranger mes outils .
Cela va plus que doubler mon espace couvert !
Les poules (suite)
Quand je vois l’activité incessante de nos poules toute la journée, j’ai du mal à imaginer des poules parquées dans des cages leur vie durant dans les élevages en batterie.
En effet, une poule ça n’arrête jamais. Elles grattent, elles courent, elles se chamaillent, elles pondent aussi bien sûr. Elles adorent se rouler dans la poussière, chez nous le pré est plein des trous qu’elles ont creusés pour se rouler dedans. Je mets parfois de la cendre de bois dans un des trous et elles y font de bons séjours. Elles font voler la cendre tout autour d’elles en se secouant et en agitant les ailes. Sans doute est ce pour se débarrasser des parasites, mais elles ont l’air d’y prendre vraiment plaisir, comme nous avec les boues thermales …
Si on prend le temps de les observer, on s’aperçoit vite qu’il y a une hiérarchie dans leur communauté. Quand on leur donne à manger on voit bien que certaines attendent que les « chefs » leur laissent une petite place pour s’approcher, même chose pour la ponte, certaines passent en premier sur le nid et les autres doivent se « retenir »
Chez les coqs aussi et même encore plus la notion de hiérarchie est évidente. Quand vous élevez des poussins s’il n’y a pas déjà de coq dominant, au bout de quelques mois l’un deux s’impose comme chef. Il devient plus gros, sa crête est plus rouge, ses plumes plus brillantes, il chante plus fort, il a un droit prioritaire sur les poules, etc. Et si vous éliminez le coq dominant, très rapidement un des autres mâles prend sa place. Les vraies bagarres sont rares car chacun sait très rapidement quelle est sa place dans la hiérarchie.
Le coq dominant protège son groupe en poussant de grands cocoricos, en courant avec les ailes déployées. Il arrive immédiatement si un intrus s’approche.
Si un coq en colère peut être intimidant, une poule qui a des poussins l’est encore bien plus. Son instinct de protection est poussé à l’extrême. Elle n’hésitera pas à vous courir dessus si vous essayer de toucher ses poussins.
Qu’en est il de la couvaison?
Il n’est pas toujours facile d’avoir des poussins, il ne suffit pas d’avoir des œufs fécondés encore faut-il que les poules aient envie de couver!
Il semblerait que l’envie de couver dépend beaucoup de la race de poules. Cela varie aussi selon la saison, elles couvent plutôt au printemps qu’en hiver Il y a sans doute d’autres facteurs que je ne connais pas. Chez nous, les poules les plus enclines à couver sont les poulettes « nègres de soie »Alors, elles couvent puis élèvent les œufs que nous leur imposons. Elles ne font pas les difficiles et couvent aussi bien les œufs des autres poules que des œufs de pintade, dinde, etc. il faut juste adapter le nombre d’œuf à la taille des poules pour qu’elles arrivent à tous les recouvrir.
Les volailles suivent la course du soleil et quand on dit se lever comme les poules ou au chant du coq, cela veut bien dire ce qu’il en est. Dès les premières lueurs, tous les volatiles s’agitent. Comme nous ne sommes pas très matinaux, elles s’impatientent à la porte du poulailler. Par contre l’été quand les jours sont les plus longs c’est nous qui devons attendre qu’elles veulent bien rentrer se coucher. Elles dorment en hauteur, serrées les unes contre les autres.L’année dernière, certaines dormaient à plus de 2m de haut peut être pas acceptées au dortoir commun!
Avoir des volailles permet aussi d’avoir du fumier gratuit pour amender le jardin. Ce fumier est très fort et ne doit pas être utilisé pur. Dom le saupoudre sur le terrain avant de greliner ou bien le mélange dans son tas de compost en formation. Ce fumier, très riche a un effet “coup de fouet”,il est plein d’azote.
Les poules: premier épisode
Je n’aime pas trop les poules, enfin j’en ai toujours eu un peu peur. Quand, petite, on m’envoyait chercher les œufs dans les nids, j’avais cette appréhension qu’une d’elles me saute dessus et parfois c’est arrivé et je ne vous parle pas des coqs!
Bref, malgré tout, c’est bien utile une poule, ça fait des œufs mais pas que …
Je ne vous raconterai pas l’histoire de mon oncle « le nonon » dont les poules faisaient 2 œufs et un fromage par jour. Il était tellement convaincant que je doutais parfois.
Enfin, impossible de concevoir un jardin potager et une certaine autonomie alimentaire sans poulailler .
Nous avons donc fait le nôtre dans de vieux bâtiments à lapins. Il fait bien 30M2 autant dire que les poules peuvent bouger,d’autant plus qu’elles ont aussi 2000M2 de pré clôturé où elles se précipitent dès qu’on leur ouvre la porte le matin .
Nous avons 12 poules et 2 coqs ainsi que 2 nègre soie (une blanche et une noire) C’est beaucoup trop pour 2 personnes. Heureusement, nous partageons les œufs.
La majorité sont de la race Marans(noire). On dit que c’est la poule aux œufs d’or car ses œufs sont très foncés. La poule est noire avec des reflets cuivrés sur le cou et le coq a une belle collerette dorée cuivrée
Bien évidemment, elles ne vont pas au potager. Ma grand-mère Adèle se retournerait dans sa tombe si elle nous voyait mettre les volailles parmi les salades même si c’est pour manger les limaces. Chez elle, à peine arrivés, il fallait courir chasser une malheureuse poule qui s’était échappée et grattait les plates bandes. Je pense que mes cousins et moi faisions plus de dégâts en courant après les poules que le volatile .
Et pourtant, savez-vous que les poules sont des omnivores de première catégorie. Vous pouvez leur donner, outre du blé et du maïs, tous vos déchets de cuisine, épluchures, reste de viande, de gras, etc, en complément du composteur…
Nous leur donnons aussi toutes les coquilles d’œufs (elles se jettent littéralement dessus!) ainsi que parfois des coquilles broyées d’huîtres ou de moules, en particulier quand on voit que les coquilles de leurs œufs deviennent trop fragiles. Elles ont aussi du carbonate à volonté, un sac de 25 kg me fait trois ans.
Savez-vous que les souris et même les vipères peuvent être aussi la proie de ces féroces volatiles!
Quand elles ont suffisamment d’espace, elles font de très grand parcours à la recherche d’insectes, de vers, escargots. Nous avons dû les clôturer à cause des renards qui les croquaient en pleine journée mais auparavant, elles partaient dès le matin jusqu’au fond du pré du voisin et ne rentraient que le soir, repues.
Attention cependant, pour les nouveaux propriétaires de poules, si vous voulez des œufs et des poules en bonne santé, elles ne se contenteront pas de vos épluchures, il leur faudra des céréales en complément. Et ne pas oublier l’eau à volonté.
En bonne saison, vos poules vous donneront 5 à 6 œufs par semaine selon les races.
Dès que les jours diminuent, la production ralentit progressivement et devient presque nulle au cœur de l’hiver. Dom essaie de les tromper en laissant de la lumière dans le poulailler pendant les longues soirées d’hiver. En période de canicule, la production baisse aussi.
De même, les poules sont plus prolifiques quand elles sont jeunes. Si elles en ont la possibilité, elles aiment bien aussi cacher leurs œufs. Ce doit être leur instinct de les dissimuler surtout pour les couver lorsqu’elles en ont une bonne douzaine. En 2016 une coquine m’a élevé 12 poussins ( et je n’ai rien vu )
Nos poules meurent généralement de leur belle mort après quelques années de bons et loyaux services.
Il y a encore des quantités de choses à dire sur ces volailles. Cela ferait l’objet d’un autre article .
Semis et repiquages
Je suis comme les marmottes: en hibernation. Alors j’ai du mal à « pondre » des articles tous les jours ou même toutes les semaines !! Mais malgré tout je bosse un peu
Début février, j’avais repiqué dans la serre une douzaine de laitues blonde d’hiver (semées à l’automne) Elles ont mis très longtemps à démarrer. Le coup de moins 10, moins 12 deux jours de suite n’a pas aidé. Mais, depuis quelques jours, on les voit grossir à vue d’œil.
Mes premiers semis de batavia et choux fleur ont filé, j’ai dû recommencer et repiquer en pot début mars pour les choux et en barquette de 12 pour les sala des.
Je les ai placés dans la serre et ils craignent un peu les nuits froides, mais profitent tout doucement.
Tomates et piments sont semés depuis le 28 février et sont repiqués en pots. Ils sont toujours dans la maison derrière une fenêtre .il est trop tôt pour les mettre dans la serre .Ils ne supporteront pas les températures nocturnes.
Récolte de sève de bouleau
Elle est là, la saison de récolter la sève de bouleau. Donc, si vous avez un bouleau sous la main, il est temps de le percer. Si vous n’en avez pas allez au bois ou chez un voisin!
Nous récoltons la sève de bouleau depuis 4 ans sur les bouleaux qui bordent notre propriété et qui nous protègent du vent et un peu des bruits de la nationale. Ces bouleaux ont environ 30 ans d’âge.
Je fais un trou à la perceuse dans le tronc à environ 1 m du sol. Cette année, j’ai percé en 12mm vu que j’avais un tuyau souple et tendre de 13mm ( je le fends au bout pour qu’il s’adapte bien à l’arbre) Le tuyau est relié à une grosse bonbonne d’eau de 5 l que je vide tous les jours.
J’ai percé il y a une semaine (début mars) et cela coule tout doucement, il est vrai que la lune n’est pas bonne ! il faut une lune croissante (le bouleau se moque de la lune montante, comme bien d’autres plantes) Alors, encore une bonne semaine à attendre les grosses productions.
Depuis une semaine nous récoltons 0,5 à 1l par jour. Cela suffit pour commencer notre cure de printemps, nous avons même commencé à en donner un peu. En pleine production, on a facilement 4 à 5 l par jour.
J’ai une dizaine d’arbres et je n’en perce qu’un par an (j’ai lu quelque part qu’il ne fallait pas les percer plus de trois années de suite (avez-vous d’autres sources ?)
La production dure 5 à 6 semaines et quand ça ne coule plus (ou que vous en avez assez !) je rebouche le trou avec une cheville de façon à ce que plus rien ne s’écoule .
Quel goût et quels effets ? La sève est incolore, inodore et sans saveur particulière. Nous la buvons immédiatement après la récolte et nous gardons le surplus au frigo. Après quelque temps (1 jour ou 2), la sève se trouble un peu et peut devenir un peu acide .
Quant aux effets, c’est sûrement bien pour l’organisme, car la sève contient des oligo-éléments et des minéraux. Il y a aussi un petit effet diurétique. Nous faisons une cure de trois semaines à raison de 2 à 3 verres par jour. Nous en faisons profiter la famille aussi et les voisins. L’année dernière, j’en ai même congelé .
L’année dernière, nous avons aussi essayé de faire du « champagne » de bouleau mais nous n’avons réussi à avoir qu’une boisson imbuvable (genre vinaigre) mais très, très pétillante. D’ailleurs plusieurs bouteilles ont explosées dans la cave …On ne désespère pas de trouver une bonne recette un jour .
Je vais tester aussi du kéfir de sève de bouleau . Ça devrait bien pétiller !
Mais où sont passés les topinambours ?
À l’automne, j’avais préparé un gros tas de divers produits à composter. Voir article de novembre : compostage
Je l’avais déjà retourné début janvier sans rien remarquer de particulier.
Depuis, son volume a bien diminué, alors pour parfaire son évolution, je décide de le retourner une dernière fois.
Mais quelle surprise de trouver de gros amas de topinambours à l’intérieur du tas, il n’y en avait pas la dernière fois !
Une souris a élu domicile dans mon tas de compost et a récolté les « topines » dans le petit carré voisin où, après vérification, il n’en reste quasiment plus. Il s’agit certainement d’un surmulot car ceux-ci sont présents depuis 4 ou 5 ans chez nous, mais ils supportent mal l’excès d’eau dans nos terrains très argileux.
Elle a dû trouver plus confortable et plus chaud surtout, le tas de compost pour installer son nid. Mais quel boulot pour creuser les galeries et transporter les tubercules sur plus de 2 mètres !
La souris peut finir l’hiver tranquille, car il reste encore des quantités de tubercules dans le compost. Et pas de souci, on partage …