Comme tout le monde l’a remarqué, la dernière photo sur mon article d’hier était du mulch. Je vous la réédite, histoire de vous remettre dans le bain.
Pour commencer, sur cette parcelle où se trouvaient des maïs et tournesols, j’avais repiqué quelques panais. Après la récolte, j’ai broyé les tiges de tournesols pour les mettre dans le composteur offert par John (notre composteur s’appelle aussi djohn) Les tiges de maïs ont été broyées et épandues sur la parcelle.
Donc, j’ai épandu une couche peu épaisse de broyat de cyprès et de taille, maturé pendant une année. D’ailleurs j’ai découvert dans cette espèce de compost pas fini des quantités de cétoines (gros cul, belle gueule) à la différence des hannetons (grosse gueule, petit cul)
Après ces deux premières couches, j’ai mis une bonne épaisseur de feuilles du grand marronnier de ma cour, puis du foin et des fanes de pomme de terre entassées lors de l’arrachage de la parcelle 17 (tout le monde suit ?)
,Pour finir une couche de foin récolté début d’été, j’ai laissé les panais, ils profiteront de ce bel étalage. Avec presque trente cm de mulch la parcelle est prête à passer l’hiver : Lombrics, vers, cloportes, myriapodes et autres collemboles peuvent s’atteler à préparer cette bande et avec l’aide d’une taupe ou deux, le terrain sera prêt au printemps pour planter des pommes de terre ou des fleurs.