le cacou de s’rises de la nénette

La Nénette, c’était ma grand-mère (Anne Antoinette pour l’état civil).
L’été les cerises abondaient souvent et ma grand-mère faisait des cacous que je dévorai. Plus tard, elle m’a donné sa recette du  » cacou »sorte de clafoutis non levé spécialité de la région. La particularité de ce  » cacou »est qu’il doit se faire avec des petites cerises noires très sucrées dont on enlève pas les noyaux. Cela lui donne un goût particulier et surtout le bon jus de cerises reste à l’intérieur du gâteau

.
C’est une recette facile,rapide, inratable.
Il n’y a même pas besoin de peser les ingrédients :
2 gros œufs entiers
6 cuillères à soupe de sucre
6 cuillères à soupe de faine
1 paquet de sucre vanillé(facultatif)
4 cuillères à soupe d’huile ou son équivalent en beurre
6 cuillères à soupe de lait
1 pincée de sel
Des cerises en abondance (au moins 500 g)
Préparation :
Mélanger rapidement les œufs avec le sucre, le sucre vanillé, la farine et le sel, un peu comme pour une pâte à crêpes.
Ajouter l’huile puis le lait froid
Beurrer et fariner un moule de 22 cm de diamètre
Mettre les cerises non dénoyautées dans le moule.
Recouvrir avec la préparation.
Mettre au four moyen pendant 40 min

 


Bon appétit mais attention aux noyaux !

On peut aussi le faire cuire à la poêle comme une crêpe épaisse mais ç’est un peu plus gras, car il faut rajouter du beurre ou de l’huile dans la poêle pour que le jus sucré des cerises n’attache pas et ce n’est pas toujours facile à retourner
On peut faire la même recette avec d’autres fruits en particulier avec des pommes ou des poires .

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Crème de cassis

La crème de cassis est un classique de notre région.
On l’offrait dans des petits verres à liqueur à la fin des repas du dimanche ou simplement quand quelqu’un venait l’après midi « boire le café ». Mon frère et moi, enfants, n’y avions pas droit mais dès que les invités avaient franchi la porte et avant que ma mère ne range, nous nous précipitions pour lécher le fond des verres.C’était tellement bon, bien sucré, bien parfumé…
C’était plutôt les femmes qui buvaient le cassis, les hommes préféraient quelque chose de plus costaud :la goutte ! Celle-ci était distillée avec les fruits disponibles et le grand jeu des hommes était de deviner de quels fruits elle provenait, le plus souvent la poire, la prune, la prunelle (la goutte de plosses) parfois la cerise et puis bien sûr le marc de bourgogne.
Pour en revenir au cassis, tout le monde avait des cassissiers et faisait sa liqueur selon les recettes de famille.

Voici donc la mienne :

Cueillir et laver 1,5 kg de cassis bien mûrs. Pas nécessaire de les égrapper.

Les écraser avec un pilon

Les mettre à macérer dans une bassine avec 2 bouteilles de vin rouge assez corsé (13°) pendant 5 jours en remuant de temps en temps.

Puis, égoutter le tout en pressant encore un peu les fruits et en laissant le jus s’écouler.

Peser le liquide obtenu (vin+ jus de cassis)

Ajouter la même quantité de sucre et porter le tout à ébullition pendant 5 min.

Enlever les impuretés qui se trouvent sur le dessus du liquide.

Laisser un peu refroidir

Filtrer une nouvelle fois le vin de cassis et remplir des bouteilles bien propres et sèches.

Cela m’a fait presque 4 bouteilles de crème de cassis.

Elle est très sucrée (trop ?) mais pour l’avoir testée dans du vin blanc, cela fait un Kir tout à fait acceptable !

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Muffins aux groseilles

Bien sûr, si les cassis sont mûrs, les groseilles le sont aussi même si elles ne voient pas beaucoup le soleil, car elles sont derrière les cassissiers.

J’en ai de deux sortes :des blanches et des rouges.J’en fais habituellement des confitures souvent en mélangeant les deux variétés, car les rouges amènent de l’acidité et les blanches sont plus douces.

                                              

Pour Christophe qui repart en Guadeloupe, j’ai fait quelques muffins avec les groseilles rouges pour le remercier de sa patience…

La recette :

pour 18 muffins

250 g de groseilles

100 g de beurre ramolli

200 g de sucre

2 gros œufs (j’en ai mis 3 moyens)

350 g de farine avec levure incorporée

1 pincée de sel

1 sachet de sucre vanillé

200 ml lait

50 ml de crème

D’abord, j’ai lavé et égrappé les groseilles afin de ne plus avoir du tout de tiges (c’est le plus long)

Ensuite, j’ai travaillé le sucre et le beurre mou avec le robot, ajouté les œufs un à un, puis le sucre vanillé, la farine et le sel .

Délicatement avec une spatule, j’ai rajouté le lait et la crème.

Et enfin j’ai ajouté les groseilles en essayant de ne pas trop les écraser

J’ai mis ma pâte dans un moule à muffins en silicone .

Au four (préchauffé à 200°) pendant 15 min environ.

On vérifie la cuisson avec la pointe d’un couteau qui doit ressortir sèche.

Ne pas démouler tout de suite. J’ai dû aussi beurrer mon moule car avec le jus des groseilles ça avait tendance à coller.

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la diversité dans l’assiette

En ce mois de juillet la grosse saison des récoltes commence.
Pour le repas de ce midi, j’ai voulu compter le nombre d’ingrédients du jardin utilisés pour un seul repas et pourtant le menu était très simple :
Salade du jardin avec les 2 premières tomates de la serre.
Pintade agrémentée de romarin, thym, laurier et ail du jardin
Haricots verts (les tous premiers: trop bons avec juste un peu d’ail et de persil et un bon morceau de beurre)


soit 8 ingrédients différents et seulement quelques pas à faire pour les cueillir!

Je ne veux pas me présenter comme une cuisinière hors pair. Comme beaucoup je prends des recettes dans les livres ou sur internet, mais je veux montrer qu’on peut tirer parti de tout ce qu’on trouve au fil des saisons pour faire des menus variés et sains.

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Gelée de cassis

Il y a deux jours, j’ai cueilli un grand seau de cassis. Ils sont maintenant bien mûrs et commencent à tomber.

ma dernière cueillette

je vais en faire de la gelée .
Depuis l’année dernière, je possède un extracteur de jus et je m’étais dit que ça simplifierait le travail .
J’ai fait une première expérience en mettant les baies de cassis juste lavées dans l’extracteur .
j’ai eu beaucoup de pulpe et un jus beaucoup moins clair qu’en faisant comme les autres années ou je passais mes baies (après les avoir fait précuire) au moulin à légumes.
De plus quand j’ai mis le sucre, ça m’a fait des grumeaux.
La gelée résultante était moins foncée et moins prise et avait quelques grumeaux. Le goût était un peu différent et je ne sais pas si elle va bien se conserver.

Donc deuxième expérience avec des cassis plus mûrs que j’ai passé à l’extracteur après les avoir fait bouillir 5 min environ .

cassis avant l’ébullition
les baies après ébullition

La pulpe recueillie à la sortie de l’extracteur est épaisse et très foncée.

J’ai fait ma gelée ensuite en ajoutant autant de sucre que de pulpe.

J’ai fait bouillir environ 10 min en écumant le dessus et j’ai une gelée très belle, bien prise et très bonne.

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Conclusion : je pense qu’il est préférable de ne pas trop modifier les recettes qui ont toujours bien marché par le passé !

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naissance du premier machaon

 

Ce matin, j’ai eu le plaisir de voir un beau machaon dans le bocal où j’avais placé mes deux chenilles trouvées sur les fenouils il y a quelques semaines.
Je connaissais déjà ce papillon pour en avoir déjà “élevé” dans mon enfance. Jusqu’à maintenant je n’en avais jamais vu que sur les carottes. Il faut dire que nous n’avions pas de fenouil dans le jardin de mes parents !


J’avais peur que des oiseaux mangent les chenilles et donc j’en ai gardé deux dans le bocal avec des feuilles de fenouil et de carottes. J’ai renouvelé les feuilles tous les jours et enlevé les “crottes”.
je leur avais mis aussi une tige de bois et au bout de quelques jours, les chenilles se sont accrochées à la tige et se sont transformées en chrysalide.
Et ce matin, un beau papillon, je l’ai laissé se sécher quelques heures, j’ai pris des photos et j’ai ouvert la fenêtre…

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huile de romarin

L’année dernière, j’avais fait 2 bouteilles d’huile au basilic selon une recette du site cuisine basse température

Huile au basilic arômatisée à basse température

c’est une des meilleures façons que j’ai trouvé d’avoir le parfum du basilic dans mes pâtes, sur une pizza quand il n’y a plus de basilic au jardin.
C’est facile à faire, ça se conserve bien même en dehors du réfrigérateur.

Donc, cette année je compte bien en refaire.

Pour l’instant, j’ai fait un essai avec une petite bouteille d’huile de romarin selon une recette du même site. C’est peut être d’un intérêt moindre car du  romarin j’en ai  toute l’année. Nous allons goûter et si c’est concluant j’en préparerai  peut être pour offrir.

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tarte aux framboises

Depuis quelques jours les framboises commencent à arriver. Je n’étais pas pressée car j’en ai eu jusqu’en novembre dernier et j’ai encore des coulis au congélateur!

Mais les belles framboises m’ont donné envie de faire une tarte. Une pâte sucrée, une fine couche de frangipane, des framboises bien alignées et le tour est joué…

La pâte et la frangipane ont été cuites ensemble la veille et les framboises ont été nappées d’une gelée de framboises pour les faire briller et les sucrer.

sympa,non ?

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les premiers concombres

Bonjour
Je me lance et écris mon premier article.
Je vais essayer de vous faire partager mes idées, astuces pour cuisiner de différentes façons les produits du jardin et de la basse cour avec des ingrédients simples et très frais.
Aujourd’hui nous avons récolté nos deux premiers concombres (ils ont été cultivés dans notre petite serre)
Mes deux fils présents ce dimanche ne raffolant pas de ça, je n’en ai cuisiné qu’un seul coupé en rondelles fines avec un yaourt bulgare, du jus de citron, sel, poivre et de l’aneth du jardin. C’est rapide et frais pour une entrée.

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