Winachtsbrädle ou petits gâteaux de Noël

Ayant vécu quelques années en Alsace, j’ai des souvenirs émus des Noëls alsaciens. Je me rappelle les décorations, les villages illuminés, Saint Nicolas, les manalas, les marchés de Noël avec le vin chaud et ses épices odorantes mais aussi les divers petits Bredeles que Dom me ramenait de ses tournées dans les fermes ou que mes collègues de travail nous faisaient goûter à la pause café.

Nous n’avons pas d’équivalence chez nous et à part la traditionnelle bûche, je ne me souviens pas de desserts de Noël typiques de notre région.

Tous les ans, je meurs d’envie d’imiter les cuisinières alsaciennes et je n’y arriverai jamais  mais je m’obstine. Encore cette année, je m’y suis essayé et c’est loin de ce que j’ai goûté là-bas. Ce qui me plaît dans ces bredeles, c’est d’une part cette tradition perpétuée dans les familles mais aussi le parfum des épices (cannelle, anis, clous de girofle, muscade, amande et j’en passe), la variété des recettes, leurs noms (spritzbredele,butterbredele,zimtsterne,springerle…)

Voilà donc, ici, les  2 recettes que j’ai testé cette année. Je ne vous mets pas d’indication sur le temps passé car sinon ça fait un peu peur .

Les Schwowebredele (petits fours Souabes). La Souabe étant une région d’Allemagne pour ceux qui auraient oublié  (comme moi)

D ailleurs en cherchant la signification de schwowe, j’ai trouvé un site bredele.fr que je n’ai pas encore exploré mais qui semble proposer plein de recettes. J’ai aussi un livre « la pâtisserie alsacienne « éditions SAEP dont je m’inspire parfois. Alors, je n’ai pas fini mes explorations de gâteaux de Noël…

ingrédients (pour 80 bredeles environ)

  • 125g de beurre mou
  • 1 gros œuf
  • 180 g de sucre
  • 125 g de poudre d’amandes
  • 10g de cannelle
  • 75 g d’écorces d’oranges confites  hachées
  • 1 zeste et un jus de citron
  • 250g de farine
  • 1/3 de verre de rhum ou de schnaps

Préparation

Malaxez le beurre, le sucre, la cannelle, l’écorce d’orange, la poudre d’amandes le zeste et le jus du citron ainsi que l’œuf jusqu’à l’obtention d’une pâte bien homogène. Puis ajoutez la farine  progressivement et pétrissez la pâte .

Si la pâte vous parait trop sèche, vous pouvez ajouter un autre œuf.

Mettez la pâte en boule, recouvrez là d’un film plastique et laissez-la reposer au frais pendant une nuit.

Le lendemain, abaissez la pâte au rouleau sur un plan de travail fariné. Essayez d’avoir une épaisseur uniforme pour garantir une cuisson régulière.

Découpez les bredeles avec des petits emporte pièces, placez les sur une plaque beurrée ou sur du papier sulfurisé. Dorez-les avec un jaune d’œuf (ce que je n’ai pas fait)

n’hésitez pas à varier les formes

Laissez cuire à 180 ° pendant 10 min  en surveillant bien.

Les biscuits chocolat gingembre

Ingrédients

  • 150g de beurre demi sel ramolli
  • 240 g de farine
  • 90g de sucre
  • 50 g de pépites de chocolat blanc
  • 2 cm de gingembre frais râpé
  • 1 c à s de cacao non sucré
  • 2 c à s de lait

Préparation

Dans votre robot ou à la spatule, travaillez le beurre avec le sucre jusqu’à obtenir un mélange crémeux.

Épluchez et râpez le gingembre. Ajoutez-le ainsi que le lait à votre mélange beurre -sucre.

Mélangez le cacao avec la farine et  incorporez les en plusieurs fois en pétrissant .

Incorporez ensuite les pépites de chocolat .

Remettez la pâte en boule recouverte d’un linge et laissez reposer au moins 1 h au frais.

On voit les pépites de chocolat et les fibres de gingembre

Quand la pâte a reposé, l’étaler comme la recette précédente sur une épaisseur d’au moins 1 cm. Découper à l’emporte pièce. Mettre sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Saupoudrez les biscuits d’un peu de sucre .

Faire cuire environ 10 min au four à 180°. Bien surveiller la cuisson, car les sablés étant noirs, il est difficile d’apprécier la juste cuisson qui dépend aussi de l’épaisseur de vos gâteaux.

Ces deux biscuits se conservent plusieurs jours dans une  boite en fer donc n’hésitez pas à en faire suffisamment pour pouvoir les partager .

 

Verrines asperges et sardines au citron

Petite recette rapide avec les ingrédients du frigo et du placard. Vous pouvez varier la composition en fonction de ce que vous avez en réserve.

J’avais donc un petit  bocal d’asperges vertes, des sardines au naturel et au citron, du mascarpone et des œufs .

Bon, les œufs, j’en ai toujours grâce à nos poules qui bien qu’elles n’aiment pas beaucoup le froid pondent quand même encore de temps en temps .

Le mascarpone ou St-Moret ou Philadelphia ou autre fromage du même type, j’en ai presque toujours au frigo. D’abord ça se conserve longtemps et on peut faire plein de choses avec.

Il faut un petit mixeur, du beurre et quelques herbes au choix.

J’ai d’abord fait ma mousse au mascarpone (d’après une recette de cuisine de A à Z)

J’ai mixé ensemble 2 œufs durs, les asperges égouttées, 100g de mascarpone, une cuillère à soupe de crème légère, du sel, du poivre et un peu de ma purée de piments dont je vous ai déjà donné la recette et que j’apprécie tellement que j’en mets un peu avec tout.

Pour les rillettes de sardines, j’ai utilisé 2 sardines, 20g de beurre, un demi jus de citron, du persil et du thym citron.J’ai écrasé tout cela grossièrement à la fourchette. J’ai préféré ne pas utiliser le mixeur, car je voulais une texture différente dans ma verrine et plus de mâche.

J’ai utilisé le beurre bio « c’est qui le patron » que j’avais été contente de trouver dans mon supermarché habituel. Opération marketing ou vrai démarche des consommateurs, je ne sais pas trop mais l’idée me parait bonne à priori, car elle permet de  participer au cahier des charges des produits avant de les mettre sur le marché. Voici le lien pour ceux qui sont intéressés ou curieux. https://lamarqueduconsommateur.com/

Pour en revenir aux verrines, voici quelques suggestions de présentations

sardines au-dessus ou au-dessous, citron ou thym en décoration

Bonbons banane

Près d’une semaine sans recette, ne vous inquiétez pas on ne s’est pas laissé mourir de faim mais c’était plutôt la flemme d’écrire et pas beaucoup d’idées.
Mais,  il y a quelques jours,  j’ai vu  une candidate d’« un dîner presque parfait » qui servait un dessert que j’ai eu envie d’essayer.J’ai écouté en replay, regardé mes deux bananes très mûres qui se morfondaient dans la corbeille de fruits et je me suis lancée.
La candidate, originaire de La Réunion expliquait que c’était un dessert courant là-bas. C’est plus un beignet ou une crêpe qu’un bonbon mais c’est ainsi qu’elle l’a présenté.

Ingrédients

  • 2 bananes bien mûres
  • 1/2 sachet de levure
  • 50 g de sucre cassonade
  • 1 œuf
  • 200g de farine
  • 1 bouchon de rhum
  • Quelques cuillères d’huile

Préparation

Dans un grand bol, écrasez les 2 bananes avec le sucre et le rhum

Ajoutez l’œuf battu puis la farine tamisée  et la levure.

Mélangez bien

Dans une poêle, faites chauffer l’huile

Quand elle est bien chaude,  y déposez de petits tas de pâte.

Retournez les petites crêpes  quand elles sont bien dorées d’un côté

Déposez sur un papier absorbant. Saupoudrez de sucre .

Ces bonbons étaient peu sucrés (à peine assez à mon goût) et peu gras. Il faut dire que je les ai cuits dans une poêle anti-adhérente avec peu d’huile.

Si vous les faites à la friteuse,  ce sera sans doute différent.

On retrouve le bon goût de rhum (de Guadeloupe, pour ma part : merci Christophe) et bien sûr le parfum de la banane .

J’imagine qu’on pourrait aussi les flamber et les servir avec une boule de glace à la vanille.

 

 

Mon lapin aux raisins

Voici une recette familiale que j’ai toujours vu faire par ma mère et ma grand-mère. Je ne sais pas d’où elle provient, mais je ne l’ai jamais retrouvée  dans les livres de cuisine contrairement au lapin aux pruneaux qui est assez connu.
Dans les fermes de mon charolais natal, il y a un demi-siècle on consommait finalement assez peu de bœuf même s’il en avait plein les prés ou les étables. La viande de consommation courante c’était ce qui provenait de la basse cour (poule, poulet, pintade, canard, pigeon, oie, dinde et bien sûr les lapins). C’était un plat très courant à l’époque mais qui a beaucoup moins la cote et que je n’ose pas forcément servir quand j’ai des invités, car les jeunes boudent de plus en plus cette viande pour des raisons qui n’ont rien de gustatives en général. Dans mon enfance, on n’avait pas ce genre de problèmes philosophiques et quand il y avait du lapin aux raisins au menu personne ne passait son tour. Mon père et moi nous régalions particulièrement .

Enfin, si vous aimez le sucré salé, cette recette de « grand-mère » devrait vous convenir. Bien sûr, avec un lapin fermier  ou plutôt une lapine (pas trop jeune) c’est le top .

Les ingrédients (pour 8 pers)

  • 1 lapin de 2,5 kg découpé
  • 100g de raisins de Corinthe
  • 12 petites échalotes ou 3 grosses
  • 1 gousse d’ail
  • 3 c à s de farine
  • 1/2 l de bouillon de volaille
  • sel, poivre
  • thym, sauge, estragon

La préparation

Faire tremper les raisins secs dans un bol d’eau pour les réhydrater

Faire revenir  les morceaux de lapin dans une cocotte en fonte avec de la matière grasse. Ils doivent être bien colorés de tous les côtés. Dans ma recette, je n’ai utilisé que la graisse du lapin. Je n’ai rien ajouté d’autre. Si le lapin n’est pas gras on peut utiliser un mélange de beurre et d’huile ou de la margarine.

Quand tous les morceaux sont bien dorés, les réserver et mettre à revenir les échalotes et l’ail dans la cocotte quelques minutes en surveillant que ça ne brûle pas

Ensuite, remettre le lapin avec les échalotes. Saupoudrer de farine et bien remuer pour que celle-ci enrobe bien les morceaux de viande. Gratter en même temps le fond de la cocotte pour récupérer les sucs. Saler, poivrer.

Ajouter progressivement le bouillon de volaille (qui peut être fait avec un cube). Personnellement j’ai mis mon fond blanc de volaille (voir recette d’il y a quelques jours).

Si besoin on peut compléter avec de l’eau, car il faut que les morceaux de lapin soient presque recouverts. Ajouter les raisins égouttés, le thym et la sauge .

Quelques brins d’estragon sur l’assiette

Laisser mijoter tranquillement 1 h ou un peu plus selon l’âge du lapin.

Accompagnement :purée, pâtes, haricots verts, panais, etc.

Les raisins ne sont pas obligatoirement mis en début de cuisson, on peut les mettre plus tard, mais il faut quand même qu’ils aient bien le temps de se gonfler de sauce et de partager leur sucre avec la viande.

Je n’avais pas suffisamment de raisins de Corinthe donc j’ai mis des raisins blonds également et c’était tout aussi bon .

Si vous faites ce ragoût la veille, c’est encore mieux. De plus, avant de le réchauffer vous pouvez  enlever le gras qui surnage sur la sauce qui a figé.

La viande est caramélisée et fondante

 

 

 

 

 

Pâté Morvandiau aux poires

D’abord merci à Andrée de m’avoir confié sa recette mais aussi de m’avoir offert les poires .
Je ne connais pas la variété, elle non plus peut-être mais comme dit ma maman ce sont de vraies poires avec un bon goût de poires qui se conservent assez bien et pourtant c’était des fruits tombés.  En théorie,  je n’aime pas trop les poires surtout celles qu’on achète au supermarché toutes dures, jamais mûres ou déjà pourries. Celles-ci sont légèrement granuleuses mais pas trop, sucrées et juteuses. Enfin, excellentes .

Elles proviennent d’un village du Morvan d’où le titre ! On y a gagné en plus une bonne balade automnale où nous avons fait de belles rencontres.

J’ai donc fait ce pâté sur les indications d’Andrée, mais je n’en avais jamais vu avant, ni mangé d’ailleurs.
Ce que j’ai fait est simple et délicieux mais était ce le résultat attendu ? J’attends les commentaires des  connaisseurs
J’ai légèrement modifié la recette pour mieux me l’approprier .

Pour un pâté, il vous faudra :

  • 4 belles poires
  • 2 grands verres de vin rouge un peu corsé
  • 2 rouleaux de pâte feuilletée
  • 2 c à s de sucre en poudre
  • 10 cl de crème
  • 1  jaune d’œuf
  • 1 c à c de cannelle

Préparation

  • Éplucher les poires et les couper en tranches .
  • Les mettre dans un plat et les recouvrir avec le vin rouge.
  • Laisser l’ensemble mariner pendant plusieurs heures (par exemple 1 nuit au frigo)

Le lendemain

  • Disposer une des pâtes dans une tourtière. La piquer avec une fourchette pour qu’elle ne gonfle pas
  • Étaler les poires égouttées sur la pâte. Le vin a été presque tout absorbé.

  • Saupoudrer les deux cuillères de sucre et la cannelle
  • Mettre le deuxième rouleau de pâte sur le dessus et bien souder les bords afin qu’il n’y ait pas de jus qui s’échappe
  • Dorer le dessus avec un jaune d œuf
  • Faire une petite cheminée au milieu de la tourte pour que la vapeur puisse sortir

  • Cuire au four à 180 ° pendant 40 min

A  la sortie du four, quand le pâté est encore chaud, faire couler la crème froide par la petite cheminée, elle va se répartir dans toute la tourte.

Très bonne tiède, cette tourte (ou ce pâté) est peu sucrée. On peut l’accompagner d’une boule de glace ou d’un peu  chantilly .

Mes variantes à la recette d’Andrée : elle ne met pas de cannelle, mais j’avais envie d’ajouter une épice, j’aurai aussi pu mettre du gingembre pour apporter une petite note piquante. Elle met aussi la crème directement avec les poires  avant la cuisson, moi, j’ai voulu faire comme je fais pour les pâtés aux pommes de terre, c’est-à-dire l’ajouter après cuisson .

À vous de choisir, bonne dégustation et si vous en avez l’occasion allez découvrir le Morvan (à  la saison des poires ou …des champignons  mais ouf, c’est la même)

Suite à de nombreux commentaires de connaisseurs et de connaisseuses sur Facebook, j’ai voulu refaire ce pâté aux poires dans les règles de l’art (enfin en suivant les avis majoritaires, car il y a des variantes).

Eh bien, je me suis régalée une deuxième fois .

Voici mes modifications : d’abord j’ai fait ma pâte à tarte

Une pâte brisée avec 200g de beurre, 400g de farine, 10g de sucre, 6g de sel et 150g d’eau. J’en ai eu pour mes 2 abaisses et même largement, car j’ai  pu refaire un petit pâté pour 2 .

Une pâte maison c’est quand même meilleur!

Et puis surtout, j’ai mis une bonne cuillère de poivre sur les poires (j’avais du poivre long très légèrement acidulé et sucré). Il semblerait que le poivre soit un élément essentiel de la préparation donc il aurait été dommage de passer à côté .Il donne du piquant et de l’originalité à la recette .

le deuxième pâté avec du poivre cette fois!

Merci aux Morvandiaux d’avoir partagé cette recette. Il aurait été dommage de passer à côté. J’allais oublier oublié la « goutte « de poires qu’on peut ajouter dans la marinade ou directement dans le pâté avant de refermer.

Quand je vous disais qu’il y avait des connaisseurs…

 

 

 

Flan de rutabagas

Non, ne partez pas en courant.

Je sais, j’aurai fait pareil! Je vous assure que c’est très bon et j’en ai été la première surprise.
Les rutabagas, comme les topinambours, je n’en avais jamais mangé. Pour mes parents, grands parents, c’était pour les cochons, ça leur rappelait la guerre et c’est pour cela que j’en ai jamais vu sur notre table ou alors j’ai oublié.
Seulement, Dom, dès l’année dernière, m’en a planté quelques-uns. Il n’y en avait pas beaucoup et je les ai mis dans ma soupe de légumes. Il faut dire que dans la soupe j’y mets un peu tout ce qui traîne .
Cette année, j’ai voulu tenter autre chose mais sans conviction. Alors, j’ai fait une purée. Je ne vous donne pas la recette, car j’ai fait comme une purée de pommes de terre  sans lait mais avec du beurre .

On l’a mangé avec une côte de porc, ça n’avait rien d’exceptionnel mais c’était tout à fait correct. Le rutabaga a un goût légèrement sucré.

Seulement le lendemain, il me restait de la purée (c’était un très gros rutabaga) donc j’en ai fait un flan. La recette est facile et bon marché même si je ne connais pas le cours du rutabaga, mais il ne doit pas être très élevé.

ingrédients (pour 2 gros flans  individuels)

  • 500g de purée de rutabagas cuits
  • 2 œufs
  • 3 c à s de lait en poudre
  • 1 c à s de maïzena
  • 1 cuillère de gruyère râpé
  • 1 c à c de poudre de curry
  • 1 pincée de muscade râpée
  • sel, poivre, piment
  • persil

préparation

Tout d’abord il faut dire que ma purée était pas mal liquide (j’avais écrasé le rutabaga avec une partie de l’eau de cuisson) ce qui explique la maïzena comme épaississant.J’ai aussi mis du lait  en poudre car comme je l’ai dit plus haut ma purée était faite seulement à l’eau et j’ai voulu l’améliorer sans apporter plus de liquide. Si votre purée est épaisse et bien riche, inutile de rajouter le lait et la maïzena.

J’ai donc mélangé à ma purée  le lait en poudre puis la maïzena, les épices et le persil haché .

J’ai battu les 2 œufs et les ai mélangés à ma purée.L’ensemble a été  mis dans des petites cocottes individuelles, saupoudré de fromage râpé.

Au four à 190 ° pendant 30 min

Voilà cette recette n’a rien de révolutionnaire mais c’est un légume peu connu à tort. Je pense aussi que ce plat  peut séduire  des enfants, car le goût n’est pas très prononcé et la présentation en cassolettes leur plaira sûrement.

 

 

 

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Fond blanc de poulet

Pas très glamour la recette de ce soir mais c’est une bonne façon d’utiliser les carcasses de volaille et d’éviter le gaspillage tout en se préparant une base de sauce maison. Il est vrai qu’on trouve des bouillons de poule en poudre dans le commerce qui sont bien pratiques et que j’utilise aussi régulièrement.
Mais bon, il se trouve que j’ai cuit 2 poulets dernièrement, car j’avais une bonne tablée et j’ai trouvé intéressant d’utiliser les carcasses .
La préparation n’est pas très longue mais la cuisson dure au moins 2 heures, 2 heures et demie mais pendant ce temps vous pouvez faire autre chose, regarder un bon film, lire un bouquin, surveiller des devoirs enfin j’imagine que ça ne vous posera pas de problème…
J’ai donc commencé par découper les poulets avec l’aide de Dom . Nous avons enlevé les cuisses et les après cuisses, les ailes et les blancs. Il ne nous ait plus resté que les carcasses, les têtes, les cous. Je n’avais pas les pattes et c’est dommage car cela gélifie bien la préparation. Et ça donne du goût, mais je ne les avais pas gardés quand j’ai plumé les poulets.
J’imagine que c’est assez difficile à trouver même chez un volailler
Ingrédients
2 carcasses de poules ou poulets ou autres volailles
2 carottes
1 oignon
1 poireau
1 branche de céleri
1 clou de girofle
quelques feuilles de laurier
1 branche de thym, du persil
1 gousse d’ail
sel et poivre
Préparation
Dans une grande marmite, mettez les carcasses dans de l’eau froide
Portez à ébullition. Cela sert à blanchir, c’est-à-dire à enlever les impuretés .
Laissez  bouillir quelques minutes puis videz l’eau et nettoyez le faitout.
Ensuite, coupez l’oignon en rondelles et faites le dorer dans une poêle
Lavez les autres légumes et les herbes
Remettez  dans la marmite propre les morceaux de poulets, tous les légumes, le clou de girofle, l’ail
Attachez ensemble les herbes (céleri, thym, laurier), sel et poivre
Ajoutez de l’eau froide à hauteur. Portez à ébullition.
Laissez cuire au moins 2h à petits bouillons en écumant régulièrement et en écrasant un peu les carcasses pour qu’elles restent bien dans l’eau.


Le liquide va diminuer de moitié. On peut alors passer le bouillon dans une passoire .

Laissez ensuite le bouillon refroidir complètement, le liquide obtenu est assez gras, voire très gras s’il s’agit d’un bouillon de poule .

Vous devrez donc le dégraisser ce qui est facile quand le liquide est bien froid, car le gras reste au-dessus. Il suffit donc de l’enlever avec une cuillère ou une écumoire. La cuisson longue, la réduction a permis de concentrer les goûts.

Je conserve ce bouillon au congélateur pour l’utiliser comme fond de sauce mais ça fait aussi un bon consommé dans lequel on peut ajouter des pâtes alphabets ou du vermicelle.

Le bac à glaçon permet de ne sortir que le nécessaire

Les légumes et la viande qui restent peuvent être consommés aussi bien sûr ou donnés à votre chien ou à votre chat qui devrait apprécier.

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La chaleur de l’été pour l’hiver

Au vu des températures de ces derniers  jours, même la chaudière et le potage du soir ne suffisent pas à nous réchauffer. J’ai donc cueilli tous les piments restant dans la serre (mûrs ou pas) Cela nous aidera certainement.

Les plus verts et rosés sont de la cueillette du jour.

Il y en a une belle quantité, Ciboulette avait déjà fait un essai de purée de piments (bonne) et comme je voulais récupérer quelques graines, nous avons décidé d’en refaire un peu. Alors, je me suis mis à la tâche.

Je mets un gant, il y en a des forts

J’ai gardé des graines de Cabris (habanero), des oiseaux, des cloches, des blancs, des achards et celles du petit piment de ma jardinière Solène (coucou) Là,  je laisse la plume (le clavier) à Ciboulette qui va vous expliquer sa recette.    ……..

C’est la première année que nous cultivons autant de variétés de piments. Les autres années, nous n’avions que des Cayenne que je faisais sécher et que je réduisais en poudre pour les conserver donc j’ai dû chercher d’autres recettes pour conserver et utiliser la production de Dom.

J’ai donc suivi la recette que vous retrouverez avec le lien suivant: http://www.cuisineaz.com/recettes/puree-de-piment-

C’est facile à faire et très bon. La force dépend des piments que vous y mettez .

J’en ai fait une première version avec des piments cloche pas très mûrs et le résultat  fût très concluant et pas si fort que ça, car nous mangions presque la purée à la petite cuillère .

Du coup, j’ai pris des piments plus forts et plus mûrs et c’est bien sûr plus costaud.  J’ai utilisé 4 piments Achards  bien rouges, 4 piments cloche, 4 piments blancs (qui sont maintenant devenus rouges) et encore 4 habaneros  + 5 gousses d’ail, 2 cuillères à soupe de grains de coriandre (de notre récolte), 2 cuillères à soupe de graines de cumin et j’ai remplacé le carvi par des graines de fenouil, sel et huile d’olive.

Tous les ingrédients

On mixe le tout le plus finement possible et on obtient une pâte bien colorée et bien parfumée qui vous servira à relever vos plats .

Vu la quantité récoltée, on va finir comme Soprano  En  Feu (Je suis chaud, je suis chaud…)

Vivement l’été prochain et la nouvelle serre

 

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Gratin courgettes aux escargots

Il s’agit aujourd’hui de vous faire découvrir une recette qui au départ était un gratin de moules et courgettes ,recette  recopiée sans doute sur une revue et que j’avais bien aimé .En annotation , j’avais mis, il y a longtemps: « à tester avec des escargots » .
Donc, aujourd’hui voilà la recette testée et approuvée par une dizaine de gourmands.
Ingrédients (pour 10 pers)

2 kg de courgettes
8 gousses d’ail
1 grosse boite d’escargots (8 douzaines)
1 grosse botte de persil
2 ou 3 verres de vin blanc
40 cl de crème
125 g de fromage râpé
8 c à s d’huile d’olive
sel, poivre,muscade

Préparation
Épluchez et coupez les courgettes en petits dés
Faites les revenir dans l’huile d’olive jusqu’à ce qu’elles soient un peu dorées.
Égouttez les escargots
Ajoutez les dans la préparation .
Lavez et hachez le persil ainsi que l’ail .
Ajoutez au mélange, salez, poivrez puis déglacez avec le vin blanc .
Laissez cuire à feu doux pendant 15 min
Disposez le tout dans un plat à gratin .

Recouvrez de crème

Saupoudrez de fromage  et de muscade râpés.

Gratiner au four  pendant 15 min environ.

Si vous préférez essayer cette recette avec des moules ,il faut  1kg de moules surgelées pour la même quantité de courgettes.On fait revenir et dorer les moules décongelées avant de les ajouter au plat

Si comme nous il vous reste des courgettes  en stock ,c’est une recette bien adaptée en cette saison où on a  envie de  bons petits plats qui réchauffent.

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Gâteau fleur de soucis

Pour l’anniversaire de Jeanne, ma maman qui est assez gourmande j’ai voulu faire un gâteau chocolat poire avec plein de mousse pour qu’il soit bien moelleux. Jeanne est une grande spécialiste du roulé au chocolat et c’est sa recette de génoise que j’ai choisi pour ce gâteau.

Je l’ai fait il y a quelques jours sans rien noter bien sûr alors je vais tenter de me remémorer toutes les étapes et tous les ingrédients.

J’ai utilisé, bien sûr, mes fameuses poires du Morvan dont j’essaie de tirer profit au maximum, car ce sont des poires tombées qui ne se conservent pas trop. Les soucis étaient au jardin et mes poules ont fourni les œufs. Voilà c’est parti…

ingrédients (pour 8/10 personnes)

Pour la génoise

  • 3 œufs entiers
  • 150 g de sucre
  • 150 g de farine
  • 1/2 paquet de levure

Pour la mousse aux poires

  • 3 poires
  • 1/2 citron
  • 300g de crème entière à 35%
  • 100 g de sucre en poudre
  • 2 feuilles de gélatine

Pour la ganache montée au chocolat

  • 200g de chocolat noir
  • 400g de crème à 35 %

 En plus

  • 6 cuillères de pralin feuilletine
  • des dés de poires
  • 200g de pâte d’amande (facultatif)
  • des fleurs comestibles, des feuilles de menthe.

Préparation

  • On commence par la génoise :

Battre les œufs entiers avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse et double de volume. La pâte forme un ruban .

Ajouter la farine tamisée et le demi-paquet de levure. Il faut incorporer délicatement la farine avec une maryse sinon on perd l’effet  mousseux de la pâte.

Mettre dans un moule à roulé  beurré et fariné ou sur une feuille de papier sulfurisé.

Préchauffer le four à 180°. Cuire entre 15 et 20 min. La lame du couteau doit ressortir sèche. Démouler et laisser refroidir.

  • On continue par la mousse  de poires:

Éplucher et épépiner  les poires .

Les couper en morceaux dans une casserole à fond épais avec le demi jus de citron et le sucre en poudre. Laisser cuire à feu doux pendant 30min.

Quand c’est cuit, mixer avec un mixeur plongeur.

compotée de poires mixée

On peut ajouter de l’arôme poire ou de l’eau de vie de poires pour « corser « le goût.

Faire tremper les feuilles de gélatine dans de l’eau bien froide pour les ramollir, les essorer et les ajouter  à la compotée bien chaude. Faire fondre en remuant quelques secondes .

Monter la  crème chantilly au robot en utilisant une crème bien froide. Je   mets préalablement la crème et mes ustensiles 15 min au congélateur. Pour cette recette je n’ai pas rajouté de sucre à ma crème montée .

Quand la compotée de poires est froide, lui ajouter la crème montée délicatement. Réservez votre mousse de poires au frigo.

  • Début du montage

Quand elle est refroidie, couper la génoise en deux rectangles d’égale grandeur. Je les  ai aussi  imbibés légèrement  du jus de ma compotée de poires avec un pinceau

Sur les deux moitiés, mettre une fine couche de praliné feuilleté que j’ai acheté tout fait mais qu’on peut faire avec du chocolat praliné et des gavottes.

Par-dessus, répartir quelques dés de poires (j’ai mis mes dés de poires faits au four :voir recette verrines fromage /poires/concombre)

génoise,feuilletine et dés de poires

Puis étaler sur chaque rectangle une bonne couche de mousse de poires .

Mettre les deux moitiés de génoise au congélateur .

  • La ganache montée au chocolat:

Faire fondre le chocolat cassé en morceaux au bain marie

Réchauffer la crème à frémissements

Verser la crème en trois fois sur le chocolat et mélanger au fouet ou à la maryse. Vous obtenez une ganache lisse et brillante.

La mettre ensuite au réfrigérateur plusieurs heures .

J’ai tout  laissé une nuit, le temps de ranger un peu et faire ma vaisselle. Et oui, j’ai des petits lutins qui rangent ma cuisine et font la vaisselle  la nuit…

  • Le lendemain, on reprend :

Monter la ganache chocolat avec votre robot muni d’un fouet. à vitesse moyenne.

Comme tout est bien froid, cela va vite.

Une moitié juste recouverte de mousse poire, l’autre a déjà la ganache chocolat par-dessus

Ressortir les génoises du congel et répartir une couche de ganache au chocolat sur la mousse poire. Bien étaler avec une spatule pour que la couche soit bien plate. On voit que les miens étaient un peu bombés.

Mettre une des moitiés de génoise sur l’autre, Recouper si nécessaire pour avoir des bords bien droits et recouvrir les côtés avec le reste de ganache.

Et c’est là que ça s’est corsé pour moi. En effet, j’aurais voulu faire un glaçage miroir pour avoir un entremet  impeccable, mais je n’en ai jamais fait et je n’ai pas voulu m’y risquer cette fois. Comme il me restait de la pâte d’amande, je me suis dit que ce serait plus facile malheureusement je n’en avais pas assez  et j’ai finalement recouvert mon gâteau de fleurs de soucis et de feuilles de menthe.

C’était un cache-misère mais finalement il y avait un joli rendu

Merci, l’anniversaire s’est bien passé et le gâteau a été apprécié, mais on a pas mangé toutes les fleurs .

 

 

 

 

 

 

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Tajine de légumes aux épices

J’ai un certain nombre de casseroles, faitouts, cocottes et autres sauteuses, mais je n’ai pas de plat à tajine. On ne peut pas tout avoir et puis mes placards sont déjà archi-pleins mais peut être qu’un jour je me laisserai tenter, car ils me plaisent bien ces plats traditionnels en terre cuite. Le mieux serait un petit voyage au Maroc où je  retournerai avec plaisir.
Malgré tout j’ai réussi à faire mon tajine dans une sauteuse en inox, cela n’a peut-être pas le charme de l’authentique mais c’était quand même pas trop mal.Le tajine demande une cuisson longue à feux très doux.

Il a d’abord fallu aller au potager choisir les légumes et herbes nécessaires. Souvent on part avec une liste (dans sa tête) et on revient avec autre chose, car le poivron vert avait un petit trou alors que le rouge était intact donc on prend le vert parce qu’ il va s’abîmer plus rapidement : enfin, le contraire du supermarché où on a tendance à choisir toujours le plus beau. La différence aussi  c’est le passage en caisse, le charme  du jardin et la terre sous les godasses!

le choix du jour

Ingrédients (au moins pour 6)

  • Un verre de flageolets secs (frais ça marche aussi et c’est moins long)
  • 3 oignons
  • 4 gousses d’ail
  • 2  aubergines
  • 2 courgettes
  • 500 g de haricots verts (j’ai pris  mes haricots surgelés)
  • 1 poivron vert, 1poivron rouge
  • 4 petites pommes de terre
  • 4 tomates (j’ai mis une seule très grosse tomate jaune)
  • 1 branche de thym, quelques feuilles de menthe fraîche
  • 1 c à s de concentré de tomates
  • 1 c à c de Ras-el -Hanout (épices couscous)
  • 1 c à c de gingembre en poudre
  • 1 c à c de cumin en poudre
  • 1 c à c de muscade
  • huile d’olive, sel, poivre de Cayenne

Préparation

La veille : faire tremper les flageolets dans de l’eau froide (au moins une nuit)

Le jour:

Cuire les flageolets  pendant 30 min: Départ à froid et ne saler qu’en fin de cuisson. On peut ajouter une cuillère de bicarbonate alimentaire dans l’eau de cuisson pour les rendre plus digestes.

Cuire les haricots verts 10 min à l’eau bouillante salée. Les réserver.

Dans le plat à tajine ou la sauteuse, faire revenir les oignons émincés dans 5 cuillères d’huile d’olive sans les colorer.

Ajouter les tomates pelées et coupées en gros morceaux ainsi que les haricots verts et les flageolets précuits et égouttés. Mettre aussi un verre d’eau et le concentré de tomates.

Ajouter toutes les épices, la branche de thym, les gousses d’ail émincées, le sel et le poivre.

Cuire 15 min à feu doux en couvrant.

Couper  les aubergines, les poivrons  et les courgettes  en gros dés. Éplucher les pommes de terre, les couper aussi en dés .

Mettre tous ces légumes dans la sauteuse. Laisser mijoter à feu très doux pendant encore 30min. Rectifier l’assaisonnement si besoin

Quand tout est cuit, servir dans le tajine avec des feuilles de menthe.

Plat très complet avec des féculents, des légumes verts qui peut constituer un plat unique sans problème

 

Pas de tajine mais un plat de service acheté à Marrakech. ça le fait!

 

 

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Verrine chèvre, concombre, menthe et poire

 

Recette réalisée avec le dernier concombre de la saison, les poires maraudées dans le Morvan et les fromages de chèvre de nos voisins de la ferme du Montot.

D’abord, je vais vous donner ma recette de poires semi-sèches. Il y a quelques jours j’ai fait sécher quelques poires dans mon four pour les conserver.J’ai donc pelé et lavé les poires, je les ai coupées en dés et étalées sur une plaque anti-adhérente dans mon four. Elles sont restées 1 h au four à 80° et j’ai obtenu des poires encore tendres mais sèches. Si elles avaient été  très juteuses, je pense qu’il aurait fallu plus de temps. Je les ai conservées dans une boite au frigo.

J’ai choisi de prendre ces dés de poires, car je voulais qu’il y ait plus de mâche et moins de jus dans ma verrine mais peut être que ce serait à tester avec des poires fraîches.

Ingrédients pour 4 grosses verrines

  • 1 petit concombre
  • un fromage de chèvre demi-sec ou frais
  • un fromage de chèvre sec (AOC Charolais par exemple)
  • 2 carré frais (type Gervais ou Elle et vire)
  • 100g de poires semi-sèches (équivalent de 2 poires)
  • quelques feuilles de menthe fraîche
  • graines de chia (facultatif)

Préparation

Dans un extracteur de jus ou un blender, mettre la moitié du concombre sans l’éplucher et les feuilles de menthe. On obtient un jus bien vert .

Mixer ce jus avec le 1/4 du fromage de chèvre émietté et les carrés frais. On obtient une mousse assez dense vert clair.

Couper le reste du concombre en dés.

Présenté dans des petits verres à vin

Alterner les couches: dés de concombre, mousse au fromage, dés de poires, mousse ; Finir par des petits morceaux de chèvre sec bleus .

Quelques  graines de chia sur le dessus,  une feuille de menthe et c’est terminé.

Je n’ai ajouté aucun assaisonnement, car le chèvre et le carré frais sont déjà salés.

À la dégustation, on a un mélange légèrement sucré avec les poires et très frais avec le concombre et la menthe.

 

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Belle bourrache

Je ne sais pas si cette plante est à classer dans les aromatiques, mais je crains que Dom ne la classe bientôt dans les envahissantes tellement il commence à y en avoir dans tous les coins du jardin. C’est une annuelle, mais elle se resème toute seule.

Jeunes pousses de bourrache qui se sont resemées dans la pelouse

Moi, je la mettrai dans la catégorie jolie petite fleur bleue (et oui on peut être fleur bleue à tout age).
Bien sûr, cette plante a beaucoup de vertus, on peut la consommer crue, cuite, en faire de l’huile, des cataplasmes, etc.

Plante adulte presque 1m de hauteur

En fait, je l’utilise assez peu. Parfois j’ajoute quelques jeunes feuilles dans mes soupes de légumes ou mes salades composées mais plus souvent je cueille quelques fleurs en forme d’étoiles pour colorer un plat. Leur saveur est légèrement poivrée.

Mais surtout ce que je préfère c’est m’asseoir à côté d’un pied de bourrache et regarder le va-et-vient incessant des abeilles et autres bourdons qui n’en finissent pas de butiner allant d’étoile en étoile jusqu’à la tombée du jour et prendre des photos .

Les bourdons aussi adorent la bourrache

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Balade dans le Morvan

C’est la pleine saison des poires, nous en avons eu quelques unes sur notre unique poirier mais elles sont d’une part pas mûres (tout en  commençant à pourrir)et d’autre part pas terribles car granuleuses. Aussi quand Andrée et Gilbert nous ont proposé de venir en cueillir chez eux car ils en avaient des quantités, nous ne nous sommes pas fait prier.
Malgré les nombreux virages de la route, nous avons pu apprécier les superbes paysages du Morvan surtout avec les couleurs de l’automne.

Une rencontre

Dès l’arrivée un petit café avec une très bonne tarte (aux poires ,bien sûr) et  hop, à la cueillette.
Il a fallu se méfier des « culs jaunes » très nombreux qui tournaient au milieu des poires tombées . Ce sont des frelons beaucoup plus gros que des guêpes et dont la piqûre est très douloureuse, Gilbert ne dira pas le contraire…Il ne nous a pas fallu très longtemps pour remplir trois grands seaux.

La récolte

Ensuite comme un châtaignier nous tendait les bras ,nous n’avons pas pu repartir sans quelques kilos de châtaignes. Elles ne sont pas bien grosses mais elles seront sûrement très bonnes.

Avant de repartir avec le coffre plein, nous avons fait quelques photos.

J’ai déjà fait deux gâteaux  avec ces poires : une flognarde et un cake  poire- chocolat mais pas de recette pour vous aujourd’hui ,j’essaierai un de ces jours de tester le « pâté aux poires » dont Andrée m’a gentiment expliqué la recette  que je ne connaissais pas .

Une part de flognarde aux poires
Cake poires et pépites de chocolat

Donc soyez fidèles, ça ne devrait pas tarder car les poires n’attendront pas Noël.

Chevaux Connemara dans le Morvan

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Wok de boeuf aux légumes et champignons

J’ai demandé à Étienne, mon fils ce qu’il voulait manger ce week-end. D’habitude il me répond invariablement « des lasagnes » et là, petite nouveauté, il me réclame un wok avec du bœuf, des champignons et des nouilles de riz.

J’ai depuis quelques années un wok que j’utilise assez peu souvent et pourtant nous apprécions bien ce genre de cuisson. Il faut dire que le wok est rangé dans le fond d’un placard où il se fait oublier et puis cela demande un peu de temps de réalisation. Par exemple, j’ai bien mis 1h30 de préparation et cuisson pour ce plat. On peut faire plus simplement en mettant moins de variétés de légumes .

Ingrédients (pour 4)

  • 400 g de bœuf
  • 50 g de nouilles de riz
  • 1 oignon rouge
  • 3 carottes
  • 1 gros poivron
  • 1 petit piment
  • 2 petites courgettes
  • 4 gros cèpes ou 20 g de champignons noirs séchés
  • 3 petits poireaux
  • 10 g de gingembre frais
  • 2 gousses d’ail
  • huile d’olive, sel, poivre, coriandre,épices chinoises
  • sauce soja

Préparation

Préparer une marinade avec 3 cuillères à soupe de sauce soja, 1cuillère à soupe d’huile d’olive, 1 gousse d’ail émincée, 10 g de gingembre frais épluché et émincé, 1 cuillère à café de 5 épices chinoises, 1 cuillère à café de graines de coriandre moulues, sel, poivre.

Couper la viande de bœuf en petites lanières de 5 , 7 cm de long (j’ai pris de la viande à fondue que j’avais au congel)

Mettre le bœuf dans la marinade, remettre au frigo pendant 1 h

Pendant ce temps, laver et préparer tous les légumes.

L’oignon et l’ail sont hachés

Les carottes et les courgettes sont coupées en petits bâtonnets.

Les poivrons et le piment sont coupés en lanières (j’ai mis un poivron noir qu’on nous avait donné et 1/2 poivron rouge)

Comme Dom m’avait cueilli des tout petits poireaux dont je ne savais pas quoi faire, je les ai coupés en petits morceaux et ajoutés au reste

Si j’avais eu de la citronnelle ça aurait été génial mais nous n’en avons pas cultivé cette année.

J’avais encore des cèpes cuits, je les ai donc utilisés.Habituellement, je prends des champignons noirs séchés que je réhydrate et que je fais cuire.

 Cuisson

Mettre 2 cuillères d’huile d’olive dans le wok et le faire chauffer

Cuire chacun des légumes séparément à feu vif en remuant souvent. Les légumes doivent rester croquants. Quand chaque légume est cuit, le réserver dans un plat. Il faudra peut être rajouter une ou 2 cuillères d’huile d’olive si besoin entre deux cuissons.

Tous les légumes sont cuits

Après la cuisson des légumes, on retire la viande de la marinade et on fait la fait cuire à feu vif dans le wok

Les nouilles de riz sont cuites 5 min dans l’eau bouillante salée puis égouttées.

Enfin, on remet tous les ingrédients: viande, légumes et nouilles dans le wok ainsi que le reste de marinade, l’ail émincée.

Rectifier l’assaisonnement et remettre en cuisson 2 ou 3 minutes.

Parsemer de coriandre fraîche. Proposer de la sauce soja en supplément sur la table .

Je crois qu’Étienne a apprécié, d’ailleurs il a emporté les restes pour son déjeuner de demain…

 

 

 

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Pizza cèpes et magret

Depuis quelques jours, Dom va régulièrement faire un tour aux champignons. Parfois il me rapporte des rosés des prés, d’autres fois il va dans les bois et me ramène quelques cèpes ou bolets que je cuisine et que je mets au congélateur.

Cèpes, bolets et pieds de mouton

Pour changer des cèpes à la persillade et parce que j’avais une pâte à pizza et des magrets séchés au frigo, je me suis dit que j’allais faire une pizza style salade périgourdine .
Première difficulté sauce tomate ou non, sinon crème épaisse, mais je n’en avais pas. Finalement j’ai décidé que la tomate et les cèpes ça n’allait pas ensemble ; alors je vous propose ma recette création du jour
ingrédients
une pâte à pizza (maison ou non)
2 pommes de terre
1 navet
quelques cèpes
une dizaine de tranches de magret fumé
2 gousses d’ail
du persil
du fromage râpé
Préparation
Après les avoir soigneusement nettoyés pour enlever la terre, les feuilles sèches, les brindilles, les parties véreuses, couper les plus gros cèpes en tranches pas trop fines et les pieds en rondelles. Les petits peuvent être laissés entiers. Les mettre dans une poêle bien chaude et les saisir rapidement pour qu’ils ne perdent pas trop d’eau.

Si les cèpes sont un peu vieux, ils ont une mousse jaune ou verdâtre sous le chapeau. Il est préférable d’enlever cette mousse avant la cuisson car cela rend le champignon gluant. De même, si vous lavez les bolets faites le rapidement sans les mettre dans l’eau car cela aurait le même effet.

Épluchez et coupez en fines tranches les pommes de terre et le navet
faites revenir ceux-ci dans une poêle avec de la graisse de canard ou du beurre
laissez cuire à feux doux quelques minutes
assaisonnez de sel, de poivre, les gousses d’ail émincées finement et une bonne quantité de persil haché.

Pommes de terre et navets

Sur la pâte, mettez quelques cuillères de crème (épaisse si possible) liquide ça va aussi, mais il ne faut pas en mettre trop
Répartissez les rondelles de légumes, puis le magret et les cèpes.
en dernier le fromage râpé
Au four à 205 ° pendant 10 min

prête à enfourner

Avec une salade verte c’est un repas complet
Très différent d’une pizza classique, assez gras il faut le reconnaître mais ça vaut le coup d’essayer !

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Papillote de lapin aux herbes

Quand on parle de manger local, difficile de faire mieux. Un lapin au clapier, des oignons tressés à la grange, et des herbes à quelques mètres de la cuisine et en accompagnement une purée de potimarron (pris dans la brouette,bien sûr)
Mais comme dirait Fernand Raynaud il y a le sel ! Pour les plus jeunes demandez à vos parents ou grands parents (sketch : j’suis qu’un pauvre paysan)
En tout cas c’est bien commode d’avoir tout sur place et heureusement, car nous avons de moins en moins de commerces de proximité. Quand j’étais petite, tout le monde à la campagne avait des poules, des lapins et bien sûr un jardin parfois une chèvre ou un cochon et puis si vous n’en aviez pas la ferme d’à côté vous fournissaient beurre, œufs,volailles, fromages et légumes. Actuellement, les gens veulent acheter local, mais on a détruit tout ce tissu paysan et difficile de revenir en arrière.
Après ses considérations sur lesquelles je reviendrai sans doute voilà comment j’ai cuisiné une partie de mon lapin. le reste est au frigo et attends une prochaine recette.

Ingrédients pour une papillote

  • 1 cuisses de lapin ou  du râble
  • 1 gousse d’ail
  • 1 oignon
  • Huile d’olive, sel,poivre
  • Herbes aromatiques (estragon, sauge,thym)
  • Papier d’aluminium ou papier sulfurisé

Préparation

  • Émincer les oignons finement.
  • Sur la feuille d’aluminium, mettre une cuillère d’huile d’olive (j’ai utilisé mon huile de romarin que j’avais fait en juillet, elle était bien parfumée)
  • Ajouter les oignons émincés et poser dessus la cuisse de lapin salée et poivrée
  • Une gousse d’ail entière, les herbes. Terminer par une bonne cuillère d’huile d’olive.

  • Mettre au four à 180 ° pour 45 min dans un plat ou le lèche frite
  • Pendant ce temps préparer la purée de potimarron.

Une astuce que beaucoup doivent connaître pour le potimarron mais peut être pas tout le monde. Je ne l’ai moi-même appris que depuis 3 ou 4 ans.

Le potimarron est très difficile à éplucher et bien ne l’épluchez plus !

Que ce soit pour faire une soupe ou une purée faites cuire le potimarron avec sa peau dans de l’eau salée ou du lait. Quand il est cuit, un coup de mixeur plongeur et vous avez un résultat parfait.

Un plat peu calorique de tous les jours.

à l’ouverture de la papillote, vous avez toutes les bonnes odeurs des herbes dans votre assiette ; j’ai laissé l’ ail entier et il est ultra fondant, pas trop fort. Un

Elle est bien lisse ma purée de potimarron avec la peau!

 

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Dos de cabillaud à la crème de coco

Hier, j’ai acheté un beau dos de cabillaud que j’ai choisi de cuisiner ce dimanche.

J’étais en panne d’inspiration, je savais juste que je voulais faire une recette un peu exotique pour oublier la grisaille du jour. Après avoir regardé dans mes placards de quoi je disposais, j’ai ensuite consulté des livres de recettes. Souvent, je fais l’inverse, je choisis la recette et après j’essaie de m’adapter en fonction de ce qu’il y a dans mon frigo ce qui fait parfois des plats qui n’ont rien à voir avec la recette de départ.

J’ai quand même un bon fond d’épicerie et surtout toutes sortes d’herbes ou d’épices sans compter les aromatiques du jardin.

Tout ça pour vous dire que n’ayant rien trouvé dans mes bouquins, je me suis rabattu sur Mr Google qui m’a trouvé LA bonne recette sur le blog crazyoven.com, un blog culinaire pas si fou que ça que je découvre aujourd’hui.

Je vous donne le lien pour la retrouver :

Dos de cabillaud crème de coco et gingembre, prêt en 30 minutes

Et miracle je l’ai presque suivi à la lettre

Ingrédients (pour 2/3 pers)

500 g de dos de cabillaud

1 oignon blanc, 1 oignon jaune

1 grosse carotte

5 cm de gingembre frais

1 gousse d’ail

1 cuillère à café de curcuma en poudre

20 cl de crème de coco

sel, poivre, un petit piment, huile d’olive

Préparation

Faire revenir les oignons émincés dans 2 cuillères d’huile d’olive, ajouter la carotte coupée en fins bâtonnets. Laisser cuire quelques minutes.

Ajouter le gingembre épluché et coupé finement, la gousse d’ail émincée, le curcuma et la crème de coco, sel et poivre. Feu doux pendant 10 min .

Couper le cabillaud en tranches, les saler et les poivrer et les ajouter au reste de la préparation. Cuire 10 min supplémentaires en retournant le cabillaud une fois délicatement.

Attention à ne pas trop cuire le poisson qui doit rester nacré

Pendant ce temps faire cuire du riz blanc à la créole. Comme il me restait une banane plantain très mûre, je l’ai mise à cuire avec le riz (même temps de cuisson :15 min) et servie avec le poisson.

Comme je trouvais que ce n’était guère épicé, j’ai ajouté la moitié d’un petit piment blanc. Et puis avec tous les piments que nous avons récoltés, il faut bien leur trouver une utilisation ! J’en mets avec parcimonie, car j’ai un peu peur du résultat vu la force du produit.

J’aurai peut-être dû mettre du piment antillais encore plus fort, mais je n’ai pas osé.

Au moment de servir, parsemer de coriandre fraîche. Si vous n’en avez pas du persil ou de la ciboulette feront très bien l’affaire, c’est moins exotique, c’est tout.

Trois rondelles de banane, du riz moulé et de la coriandre

Nous avons tous les deux bien aimé cette recette. Le curcuma (très bon pour la santé) et le gingembre (stimulant) agrémentent bien ce plat qui finalement est plutôt doux .

Un petit clin d’œil à Christophe qui nous suit depuis la Guadeloupe et qui nous aide pour la partie technique du blog.

 

 

 

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Graines de capucines

 

Depuis mon enfance, j’ai toujours vu des capucines dans les jardins ou sur les murs . C’est une plante annuelle qui pousse, je crois, sans difficulté, elle a des feuilles presque rondes vert tendre et des fleurs dans des nuances allant du jaune clair au pourpre en passant par l’orange et des mélanges de toutes ces couleurs. Elle peut grimper ou ramper sur le sol et est assez couvrante.

On a l’impression que c’est une plante qui vit sa vie et qui a du mal à être “domestiquée”. Elle résiste très mal aux gelées et cela me désole à chaque fois de me réveiller un matin d’octobre ou de novembre avec plus que des vilaines tiges blanches là où la veille j’avais un beau buisson de fleurs et de feuilles .

La capucine est connue pour attirer les pucerons et au début de l’été elle en est souvent couverte. Du coup, elle attire aussi les fourmis et les coccinelles, mais elle intéresse également les piérides et j’ai été surprise récemment de voir des chenilles de piérides “boulottant »des feuilles de capucines alors qu’elles négligeaient les grosses feuilles de chou fleur juste à côté. Il y en avait une dizaine, mais elles ont disparu soit elles sont devenues chrysalides soit elles ont fait le quatre heure d’un passereau mais les capucines n ont pas souffert de leurs petits dommages.

Chenille de piéride en plein repas

En plus d’être décoratives, les capucines sont comestibles.Les fleurs sont très jolies sur un plat et apportent une note poivrée, épicée (cf article :une tomate=une salade). On peut aussi consommer les feuilles, mais je n’ai jamais goûté. Par contre, j’ai testé les graines de capucines fraîches, c’est vraiment piquant, poivré. Seul, c’est quand même assez fort mais en petite quantité avec une salade verte, une salade de tomates, c’est agréable.

Et puis on peut aussi conserver ces graines soit pour les semer l’année suivante mais ça c’est pas trop mon domaine soit pour les utiliser en condiments un peu comme des câpres (pizza,sauce tartare) ou des cornichons.

Pour cela, rien de plus simple: d’abord cueillir les graines de capucine alors qu’elles sont encore bien vertes, pas trop dures. On les découvre bien cachées sous les feuilles. Les laver et les sécher.

Cueillir un bouquet de plantes aromatiques: thym,laurier, estragon,une ou deux gousses d’ail.J’ai rajouté des graines de coriandre et de fenouil et des grains de poivre. On peut aussi mettre des épices à cornichon toutes prêtes .

Le tout dans un bocal bien propre. Versez dessus du vinaigre blanc bouillant et laissez macérer au moins un mois.J’aurai peut-être dû mettre moitié vinaigre moitié eau, c’est ce que je fais pour les champignons au vinaigre et c’est bien meilleur. Je goûterai d’ici quelque temps et si c’est trop vinaigré, je rectifierai.

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Mirlitons à la framboise façon Michalak

À Noël dernier, j’ai reçu un livre de Christophe Michalak : Le meilleur de la Pâtisserie
C’est un beau livre avec de belles photos (une recette = une photo) avec des astuces pour chaque recette mais voilà je ne suis pas Michalak et refaire les recettes c’est pas de la tarte d’autant plus que je n’arrive pas à m’astreindre à les suivre à la lettre et puis souvent il me manque des ingrédients même si dans ce livre il n’y a pas trop de produits introuvables.
J’en ai quand même testé une pas trop difficile avec les dernières framboises du jardin. Je n’ai pas pu m’empêcher de la modifier un peu mais le résultat est correct
Pour 8 tartelettes:
1 rouleau de pâte feuilletée (Pour Michalak 250 g de pâte feuilletée achetée chez votre pâtissier)
100 g d’œufs (j’en ai mis 2 =94 g)
120 g de sucre cassonade
70 g de crème épaisse
90 g de poudre d’amandes
1 pincée de fleur de sel
50 g de confiture de framboises (j’ai mis 70 g de coulis de framboises sucré)
100 g de framboises fraîches (j’en ai mis 120 g)
45 g d’amandes bâtons

Préparation (librement adaptée de la recette originale)
Dérouler le rouleau de pâte feuilletée
Y découper à l’aide d’un cercle 8 disques de 8 cm de diamètre et foncer 8 moules de 6 cm de diamètre préalablement beurrés
Moi, dans mon rouleau, j’ai réussi à faire 9 disques de 10 cm pour des moules de 8 cm (moules en silicone)
Pincer les bords des tartelettes et les réserver au congélateur
Préparer l’appareil à mirlitons en mélangeant au fouet les œufs entiers, le sucre, la crème, la poudre d’amandes et la fleur de sel.
J’ai fait cela à la fourchette mais cela aurait été peut être été mieux au fouet car j’ai obtenu un appareil liquide
Dans un bol, mélanger la confiture de framboises et les framboises fraîches
Déposer en une bonne cuillère à café au fond de chaque tartelette. moi, c’était plutôt 2 mais mes tartelettes étaient plus grosses

Premier plan, les tartelettes pas encore recouvertes de « mirliton »

Recouvrir avec l’appareil à mirlitons à l’aide d’une poche à douille jusqu’à 5 mm du bord. Je pense donc que l’appareil doit être plus mousseux, car le mien je l’ai mis à la cuillère.
Parsemer d’amandes bâtons (j’ai mis des amandes effilées)


Réserver 1 h au congélateur (important car ça va empêcher la crème de déborder pendant la cuisson)
Enfourner dans un four préchauffé à 180° pour 55 min
Les miennes étaient cuites au bout de 45 min et pourtant je les ai mises bien congelées au four.

l’astuce de Michalak c’est d’assaisonner la compote de framboises avec du poivre ou un trait de vinaigre balsamique pour des-sucrer le tout.

Comme j’avais mis du coulis et non de la confiture mes Mirlitons ne sont pas trop sucrés à mon goût

Il me semblait bien que les mirlitons étaient des instruments de musique, mais il semblerait que ce soit aussi une spécialité pâtissière de Normandie

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