Ce matin après un petit tour au jardin, j’ai vu quelques merveilles.
ET ENFIN LA PHOTO DU SIÈCLE
Un site de permaculture et de recettes
Ce matin après un petit tour au jardin, j’ai vu quelques merveilles.
ET ENFIN LA PHOTO DU SIÈCLE
Je vous ai parlé déjà deux fois de ce petit carré. Aujourd’hui commence la récolte des courges musquées et potimarrons. Mais pour accéder à la plantation, il a fallu faucher et retirer les deux barrières anti moutons : Vous savez ceux qui adorent les courges et autres légumes.
Bien que les brebis en aient mangé une bonne quinzaine, il en reste assez pour faire de bons potages, purées ou tartes. À voir avec Ciboulette lorsqu’elle sera décidée.
Le pied de patate douce est encore très vert, les topinambours sont toujours en pousse et ne montrent aucune envie de fleurir.
J’envisage d’agrandir un peu cette petite parcelle cette fin d’année. À suivre pour un dernier épisode.
Comme tout le monde l’a remarqué, la dernière photo sur mon article d’hier était du mulch. Je vous la réédite, histoire de vous remettre dans le bain.
Pour commencer, sur cette parcelle où se trouvaient des maïs et tournesols, j’avais repiqué quelques panais. Après la récolte, j’ai broyé les tiges de tournesols pour les mettre dans le composteur offert par John (notre composteur s’appelle aussi djohn) Les tiges de maïs ont été broyées et épandues sur la parcelle.
Donc, j’ai épandu une couche peu épaisse de broyat de cyprès et de taille, maturé pendant une année. D’ailleurs j’ai découvert dans cette espèce de compost pas fini des quantités de cétoines (gros cul, belle gueule) à la différence des hannetons (grosse gueule, petit cul)
Après ces deux premières couches, j’ai mis une bonne épaisseur de feuilles du grand marronnier de ma cour, puis du foin et des fanes de pomme de terre entassées lors de l’arrachage de la parcelle 17 (tout le monde suit ?)
,Pour finir une couche de foin récolté début d’été, j’ai laissé les panais, ils profiteront de ce bel étalage. Avec presque trente cm de mulch la parcelle est prête à passer l’hiver : Lombrics, vers, cloportes, myriapodes et autres collemboles peuvent s’atteler à préparer cette bande et avec l’aide d’une taupe ou deux, le terrain sera prêt au printemps pour planter des pommes de terre ou des fleurs.
La question est posée. Le paillage consiste à mettre une couche de couverture sur vos plantations, repiquages et semis un peu développés. Le mulch avec une couverture épaisse présente toute l’année, où l’on plante dans le sol en écartant la couverture. C’est la permaculture (qui est réservé au bio !!! dans les livres)
Je ne sais pas dans quel domaine je me trouve ( je cultive mon jardin sans me préoccuper de tous les articles, bouquins et autres conseilleurs certainement bien avertis) Mais j’en ai plusieurs (de livres) et j’y prends des idées et des petits tours de mains. Donc je paille et je « mulche ». Et j’ai quelques légumes…
Le mulchage est une autre chose, Je l’utilise sur mes bandes dès que cela est possible. Le principe est de ne jamais laisser le sol nu. Assez compliqué à mettre en œuvre toute l’année ! À l’automne, quand les parcelles se libèrent, je le fais plus souvent en suivant les principes de Mr Jean Pain que je vous expliquerai un autre jour.
Le prochain article sera sur un petit mulch épais et sympa. A+
Afin de booster Ciboulette, pour qu’elle nous fasse encore quelques bonnes recettes, Grelinette a cueilli une cagette de légumes bien frais.
Et des photos détaillées
Alors on va manger quoi demain ???
Mag m’a donné un épi de maïs pop-corn ce printemps, pour le semer. On ne sait pas où elle l’a trouvé, peut être dans une bouchure…
Cela me rappelle une histoire de thym (Coucou Lyly Coelette)
Ce matin, je me suis dépêché de récolter mes épis car avec la pluie on a des risques de propagation des maladies cryptogamiques. Les épis sont au stade pâteux très avancés (presque durs)
Si quelqu’un peut m’expliquer comment faire pour fabriquer de belles tresses d’épis comme on en voit en Bresse, je suis preneur, merci d’avance.
Avant que les petits oiseaux ne mangent tous les tournesols, je ramasse les têtes les plus mûres.
Les grosses têtes ont été mises de côté, les autres plus petites ou moins mûres sont mises à sécher sur le mur de la terrasse. Les tiges ont été broyées et mises au composteur.
Les lapins se sont régalés avec les feuilles.
Ce début de semaine, les épis de mais ont déjà bien grossi.
Par contre, les tournesols n’ont pas séché beaucoup : de petites coquines s’en sont occupées
Il fallait bien que cela arrive, après deux mois de cueillettes régulières, nous avons donc mangé les derniers haricots frais. Faute de place, je n’en avais pas resemé fin juillet.
J’ai aussi nettoyé la parcelle adjacente (fenouil grec et persil dont j’ai récupéré des graines) Ce matin j ai repoussé le maximum de paillage contre les carottes, décompacté entre les rangs à la fourche et égalisé les buttes des haricots au râteau.
Le plantoir est un reste de piquet de tomate qui a servi à poser ma station météo. Les plants de salades sont étêtés et le pivot est raccourci.
Dans une parcelle en face ou étaient les melons, j’ai aussi enlevé le paillage pour semer de la mâche.
Plus loin des radis d’hivers noirs et roses et des navets de Nancy. À gauche des chicorées pas tout à fait pommées, en les attendant nous mangeons de la laitue à couper.
Cela donne envie d’une petite salade.
Après trois semaines sans rien écrire, le retour du dom!
Mon fils : Chris nous avait commandé en 2016 quelques graines de piment sur un site réunionnais. Sept variétés, des cabris, martins, cloches, blancs, achards, oiseaux et thaïs. Tout a poussé ce printemps à part les thaïs où j’ai récupéré une belle plante mais pas un piment.
Et enfin les petits piments de Solène mon apprentie jardinière. Bien que sur le pot ils soient annoncés non consommables, ils sont très bons, sucrés et légèrement pimentés sur la fin. Il est vrai que j’aime quand ça arrache un peu.
Notre hiver sera pimenté…
Déjà tout petit, je vivais avec des chats trois couleurs, donc des chattes (voir Mendel) et j’en ai toujours. Ici, elles ne sont pas apprivoisées (elles ne passent pas leurs journées sur le canapé) Je leur donne des croquettes tous les jours, mais leur grand plaisir c’est la chasse. Les souris et mulots ont de la bile à se faire, mais ce qu’elles préfèrent chasser ce sont les oiseaux !
La plus vieille (une bonne quinzaine d’années) est morte il y a quelques semaines. Je ne sais pas ce qu’elle a eu, la vieillesse certainement. Sa fille s’est retrouvée seule et était un peu désorientée, et plutôt agressive. Depuis j’ai trouvé la raison de son attitude.
Les chattes ne rentrent jamais dans la maison, elles vivent dans les greniers, les tas de foins, les bâtiments, le jardin, la cour et les prés attenants. Je pensais que la plus jeune avait des petits mais le temps passant, je commençais à douter de mes observations.
Elle joue avec sa mère et piétine mes plants de salades. Ce n’est pas que du bonheur ces petites bêtes, il y a beaucoup d’inconvénients.
La relève est assurée.
Mes fajitas n’ont de charolaises que le nom et l’origine d’une grande partie des ingrédients qui proviennent comme vous pouvez vous en douter de notre potager.
Il faut dire que je doute fortement que les fajitas de nos supermarchés aient quelque chose à voir avec le Mexique même s’il y a un cactus et un chapeau mexicain sur la boite !
En fait j’ai de beaux poivrons et je ne savais pas trop quoi faire avec et en faisant mes courses j’ai « croisé » des fajitas et des burritos dans les rayons et ça m’a donné des idées.
J’ai acheté les tortillas toutes faites même s’il n’est pas très difficile de les faire soi-même parait-il.
Ingrédients pour 4 personnes
Les piments blancs
Préparation
Le piment blanc me paraissant très fort, je n’en ai mis qu’un mais finalement une fois cuit, ce n’était pas assez épicé alors j’ai rajouté du piment de Cayenne .
Bien sûr c’est selon le goût de chacun, nous on aime bien que ce soit relevé.
On peut aussi ajouter au moment de servir du fromage râpé mais j’ai oublié …
Les ipomées ont grimpé dans le kiwi (feuilles plus sombres) et depuis quelque temps des fleurs éclosent tous les matins. Du bleu au jardin, c’est assez rare. La fleur est très éphémère, à midi tout est déjà fané, les bourdons butinent donc les fleurs de bonne heure.
Juste à côté, des capucines côtoient mes superbes aubergines (est-ce que vous les trouvez sur la photo ?). Ce légume doit sentir que je ne l’apprécie guère, tous les ans je me donne toutes les peines pour ne pas récolter grand-chose. Mais j’insiste, deux pieds par an, ce n’est pas la ruine, et j’aurai sans doute une belle récolte l’année prochaine…
La capucine a beaucoup d’utilité. Au jardin, elle est belle et attire les pucerons. Son feuillage peut servir en infusion, il a une action insectifuge et fongicide. Coté cuisine on peut se servir de ses fleurs pour embellir une entrée (crue avec une saveur piquante) et confire au vinaigre les jeunes fruits et boutons floraux.
Alors là, ça va être compliqué de mettre une recette et surtout des proportions, car je fais cette sauce sans rien peser et jamais vraiment pareil. En fait c’est surtout les herbes et les épices qui changent au gré de mes envies.
Je vais quand même essayer de cadrer tout ça .
D’abord il s’agit de sauce destinée à être utilisée l’hiver quand il n’y a plus de tomates au jardin. Elle me permet aussi de tirer parti des tomates pas très belles ou qui commencent à s’abîmer. Quand je regorge de tomates (ce qui n’est pas le cas cette année) je mets de tout :des belles, des pas belles, des grosses, des petites, toutes les variétés. Et comme je l’ai dit dans la recette des tomates farcies, j’utilise l’intérieur des tomates que je vais farcir.
Donc je fais souvent les deux recettes simultanément ce qui m’occupe bien !
L’année dernière j’avais fait un peu de sauce qu’avec des tomates ananas, car j’espérais avoir une sauce tomate jaune, mais elle était plutôt orange foncé. Dommage…
il me reste encore pas mal de bocaux de l’année dernière, tant mieux, car j’en aurai beaucoup moins cette année.
Pour 1 l de sauce, il me faut :
D’abord j’épluche et je coupe en gros morceaux les oignons. Très important les oignons !
Je les fais revenir dans l’huile d’olive sans les colorer
Je coupe mes tomates en gros morceaux (pas nécessaire de les éplucher, car la sauce sera passée)
Je rajoute la gousse d’ail, les herbes, un ou 2 petits piments si j’en ai ou du piment de Cayenne.
Je porte à ébullition et je laisse mijoter très, très longtemps en remuant de temps en temps.
Parfois, je ne mets le basilic qu’en fin de cuisson, car il garde mieux son goût.
Comme j’en fais habituellement une grande cocotte, celle-ci reste sur le feu 3 ou 4 heures afin qu’elle réduise de moitié environ. Pour une plus petite quantité il vaut mieux surveiller car ça risque d’attacher et le goût de brûlé c’est pas terrible .
En fin de cuisson, je goûte je rectifie assaisonnement .
Si c’est trop acide, je mets un morceau de sucre .
Ensuite, je passe le tout au moulin à légumes (grille moyenne) afin d’éliminer la peau et les pépins. J’obtiens une sauce bien épaisse
Rapidement, je verse ma sauce dans des bocaux lavés et séchés.
Je ferme avec des rondelles en caoutchouc stérilisés (ou des rondelles à vis)
Et au stérilisateur pendant 30 min à 100°. Je laisse refroidir dans le stérilisateur, une étiquette avec la date et hop à la cave .
J’utilise cette sauce pour accompagner les pâtes, avec des quenelles, des lasagnes.
Comme elle est bien épaisse, j’en mets aussi sur les pizzas
Pour la conservation j’ai essayé plusieurs méthodes :
Il y a quelques années, je conservais ma sauce avec de l’acide salicylique acheté en pharmacie, je le mélangeai à ma sauce terminée et ça servait de conservateur : pas besoin de stérilisation. Cela donnait un petit goût différent à la sauce mais ça marchait bien, mais il ne faut pas être allergique à l’aspirine !
J’ai aussi conservé ma sauce sans la stériliser dans des bocaux style bocaux de confiture préalablement bouillis en ajoutant une cuillère d’huile d’olive sur le dessus de la sauce avant de refermer. L’huile reste sur le dessus et empêche le contact avec l’air extérieur. Il y avait parfois quelques loupés, mais elle se conservait relativement bien quand même. Il faut dire qu’avec le temps de cuisson les microbes n’étaient plus très vigoureux !
Et puis il y a la congélation bien pratique aussi mais ça tient de la place au congel !
Pour la prochaine fois, promis je ne vous parle pas de tomates même si j’ai encore quelques recettes sous le coude, car je sens que vous allez vous lasser …
En prévision de l’hiver qui risque d’être rigoureux vu le fameux proverbe et ma petite station météo, je coupe du bois de chauffage.
À raison d’une petite benne tous les matins depuis quelques jours, j’ai rentré une douzaine de stères bien secs auprès de la chaudière. Dans le hangar, il me restait encore une douzaine de stères sciés l’année dernière.
Ça coupe, je n’affûte plus depuis 10 ans. Bien sûr il a fallu changer les courroies et début d’année j’ai acheté une nouvelle lame carbure (la vieille n’avait plus beaucoup de dents et faisait un bruit d’enfer) mais elle en avait scié des quantités en 10 ans de service !
Je remplis mon hangar du mauvais bois coupé cette année (je préfère qu’il sèche à l’ombre : beaucoup de bouleau et de tremble) Je rentre tout avec l’aide du petit tracteur et de la benne de mon voisin Alain. On se rend beaucoup de services entre nous (c’est un plaisir de vivre à côté de personnes prêtes à aider et encore plus de pouvoir leur en rendre) Merci à eux.
Il me reste deux bennes à scier. Le hangar ne sera pas plein, mais j’aurais environ 45 stères de bois en stock. Pour tout brûler l’hiver prochain il faudra que notre indien ait raison.
Pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire de l’indien et du trappeur, je vais essayer de vous la raconter.
Au Canada, un trappeur coupe du bois en prévision de l’hiver. Son voisin, un indien Anishnabe (un Algonquin, salut à eux) passe et lui dit : L’hiver va être très froid. Le Dom (dans la peau du trappeur) coupe plus de bois.
Son ami Anishnabe revient une bonne semaine plus tard et dit : Cette année l’hiver sera très très froid. Dom met donc les bouchées doubles et coupe trois fois plus de bois.
Notre ami Algonquin repasse et me dit : Cet hiver va être une catastrophe.
Mais comment le savez vous? lui demandai-je .Il me répond : Nous avons un proverbe : Plus l’homme blanc coupe de bois plus l’hiver sera froid.
L’hiver peut être froid, j’ai du bois! Excusez moi Messieurs les Anishnabe (les vrais hommes, si j’ai bien compris) de vous avoir mêlé à cette petite histoire. Salutations et tous mes respects à votre communauté.
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C’était la semaine dernière, j’avais donné aux lapins les fanes de mes fameuses carottes pour le dernier repas avec leur mère (voir les articles précédents pour ceux qui ne suivent pas grelinetteetciboulette.fr) Les lapereaux ont bien grossi et la lapine en a un peu marre après six bonnes semaines de bon soins.
Les lapins adorent les carottes et bien les miens les ont goûtées, mais ne les ont pas mangées. Ils sont comme le machaon, ils préfèrent les fenouils. Ils aiment aussi la salade, les bettes, les radis mais pas les feuilles de carottes ? Cela va venir certainement.
Quand ils se seront bien régalés de divers feuillages du jardin, de joli foin et de granulés à lapin, ce sera à notre tour d’en profiter. Ciboulette va nous sortir une recette de sa grand-mère, je vous explique pas le délice !
Avec Eti, nous sommes allés charger du bois cet après midi. Aucun problème, tout s’est très bien passé à part qu’il s’est mis à pleuvoir à seaux mais j’avais le minimum ,une veste et une bonne sur veste en plastique imperméable. La pluie était chaude : un bonheur pour un jardinier.
Arrivé péniblement au passage à niveau où je passe tout le temps en très faible vitesse pour éviter de secouer mes chars, les feux de signalisation d’un passage de train se sont allumés. Mon tracteur était déjà engagé sur les voies, j’ai regardé où était le train et les barrières se sont mis à descendre. Je ne pouvais plus traverser. Donc j’ai reculé (heureusement que la route était en pente) mais la barrière s’est posée et s’est accrochée dans ma fourche. J’ai dû avancer en baissant ma fourche et reculer pour libérer les voies de notre tendre SNCF. Le train est passé sans encombres, il s’est arrêté 50 ou 100 m plus loin, puis après quelque temps a avancé de quelques mètres pour voir si les barrières fonctionnaient toujours. Tout a marché, on a pu repartir sans encombres.
Sur le coup, je n’ai pas eu peur. Après je suis devenu bleu (de trouille) et là,six heures plus tard, je suis toujours bleu.
Bienvenue chez les Schtroumpfs, il ne nous manque plus que quelques champignons de la Nièvre. À bientôt.
Suite à mes semis du 11 juillet sur la parcelle 7, un petit visuel pour se rendre compte de la bonne pousse des légumes.
Deux rangs de carottes sur la droite, puis un rang de laitue à couper avec des radis et un rang de persil frisé et de chicorée à repiquer. Sur la gauche des carottes restant du printemps attendent ciboulette de pied ferme.
À noter : toujours un siège à proximité en cas de grosse fatigue, il faut être vigilent ! Sur le bas de la photo, la parcelle 4 avait été nettoyée en même temps, grelinée et paillée avec de la tonte pleine de feuilles en attendant les salades. Les chicorées ont été repiquées sur deux rangs, le troisième a été emblavé avec des plants de Pain de sucre pas très développés (chicorée amère) Cela a été fait fin de semaine passé le 7 ou 8 en jour feuille ???
Il faudrait que je parle de ces jours (feuille, fruit, racine et fleur) ainsi que de la lune (croissante ou décroissante, montante ou descendante) De quoi faire tourner en bourrique tout apprenti jardinier! Ma mère qui a fait du jardin toute sa vie (plus de 70 ans) semait tous ses légumes en vieille lune (après la lune pleine) ou décroissante si ça tilt mieux. Avec une précaution pour les semis de carottes : ils étaient semés en vieille lune aussi mais si possible en sagittaire. Une hérésie au vu des divers livres que je compulse : le sagittaire est un jour fruit donc non approprié au semis de légumes racines, pourtant elle avait tout le temps de très belles carottes. Le terrain, sa tendreté et sa profondeur ont plus de chance d’en être la cause.
Demain semis et plantation de choux .
Dimanche, j’avais rôti un gros poulet et il nous restait pas mal de blanc .
Nous en avons mangé réchauffé, puis froid avec de la mayo mais pour le terminer j’ai choisi de faire des croquettes. Ce n’est pas la première fois que je fais ce genre de recette, mais ce n’est jamais la même en fait car ça dépend de la saison, des restes du frigo, des légumes et des épices dont je dispose.
Si vous voulez la tester, faites comme moi prenez ce qui vous inspire et goûtez au fur à mesure pour l’améliorer. Parfois c’est super bon d’autre fois c’est loupé. Cette fois, c’était pas mal même si le visuel pourrait être mieux
Je vous donne donc mon inspiration du jour.
Il vous faut pour une douzaine de croquettes :
250 g de blanc de poulet rôti
1 petit oignon haché
2 piments Achards (c’est ce qu’on a en ce moment : ils ne sont pas forts du tout mais très parfumés)
2 gousses d’ail
1 œuf entier
3 cuillères à soupe de fromage blanc
1 tranche de pain de mie (je l’ai mise car c’était un peu trop mou)
1 cuillère à café de curry
persil, sel, poivre
+ 1 œuf et de la chapelure pour paner les croquettes
Préparation
Dans un mixeur, mettez le poulet, l’oignon, l’ail, les piments préalablement épépinés, le persil, l’œuf et le pain de mie. Hachez le tout bien fin .
Dans un grand bol mélangez votre préparation avec le fromage blanc et le curry .
Assaisonnez à votre goût .
Préparez une assiette avec un œuf battu, une autre avec de la chapelure ou des biscottes écrasées)Faites des petites boulettes (ou quenelles ou croquettes)avec votre préparation.
Les miennes ne sont pas très régulières car le mélange était un peu mou donc difficile à manipuler.J’aurai peut être dû les mettre quelques minutes au congélateur pour les faire durcir.
Trempez chacune d’elles dans l’œuf puis la chapelure.
Faites cuire dans une poêle avec de l’huile bien chaude pendant quelques minutes jusqu’à ce soit bien doré
Réservez sur une assiette avec du papier absorbant.
À déguster avec une salade verte.,
Pour tout dire il me restait du mélange le soir et je l’ai fait cuire dans une feuille de riz façon nems(photo du haut)
Hier, Steph, Seb et leurs enfants sont venus manger à la maison et ils m’ont fait un cadeau : une apprentie jardinier .
Ensemble nous avons déjà transplanté ce beau pied de piment. L’aide va être juste psychologique, c’est déjà bien.
Merci pour ce cadeau, je vais penser à vous tous les jours.
et non ce n’est pas une recette fruits de la passion et tomates dont je veux vous parler car même si j’aime bien les deux je n’ai jamais testé l’association qui serait bien acide à mon avis.
C’est ma passion des tomates que je veux vous raconter.
Depuis toujours, j’adore ce légume- fruit d’abord parce qu’il est beau :une belle tomate bien rouge, bien ronde au milieu de son feuillage vert foncé ça donne du plaisir rien qu’à la regarder .
Depuis quelques années, Dom cultive (un peu à ma demande) des tomates plus variées avec des couleurs et des formes différentes mais du coup c’est encore mieux .
Les tomates ananas par exemple ont des couleurs qui varient du jaune à l’orangé et même presque rouge, les roses de Berne d’un rouge moins violent, les noires de Crimée qui ne sont pas vraiment noires, les Green zébra, les tomates blanches, les tomates cerises rouges, jaunes, c’est aussi beau que des fleurs dans un jardin.
Je n’achète pratiquement jamais de tomates à part parfois des tomates cerises pour égayer un plat en début de saison car si on a goûté celles du jardin on ne peut pas trouver l’équivalent même en pleine saison.
Et puis parlons cuisine: il y a tellement de façon de cuisiner ces tomates et heureusement car l’été nous en mangeons tous les jours et souvent aux deux repas !
Je vais vous décliner quelques recettes simples sur plusieurs jours .
Par cet exceptionnel temps froid pour un mois d’aout ,je vous propose celle -ci :
pommes de terre à la belle saison
Ingrédients :
1 kg de pommes de terre
600 g de tomates
2 poivrons verts
1 gros oignon
1 gousse d’ail, un bouquet garni, sel,poivre
Préparation
Peler les tomates
Épépiner les poivrons (pas nécessaire de les peler)
Éplucher pommes de terre et oignon
Couper tous les légumes en gros cubes.
Dans une cocotte, faire revenir les oignons sans les colorer
Puis, ajouter tous les légumes, ail, sel, poivre,bouquet garni (thym, romarin,persil)
Couvrir et laisser mijoter 30 min
Dom a beaucoup aimé, il a retrouvé tous les parfums de la tomate, du poivron, du romarin…