Préparée l’automne dernier : voir mes deux articles d’octobre https://grelinetteetciboulette.fr/index.php/2017/10/26/une-nouvelle-serre-un-travail-de-titan/
et https://grelinetteetciboulette.fr/index.php/2017/10/27/lasagne-ou-sandwich/
ce n’est pas vraiment une serre vu qu’elle est entre deux murs, elle ne prend le plein soleil que 4 ou 5 heures par jour. Je vais essayer d’y faire pousser quelques tomates.
Au départ: faire la charpente.
J’avais un peu de bois en stock (planches, plateaux de 6 et 8 d’épais et j’ai acheté quelques planches de 15 et 20 mm chez un scieur voisin. J’ai une scie circulaire à lame carbure qui scie jusqu’à 8 cm. Un plateau de 6 en 4m a suffi à fournir la charpente, les lattes proviennent des planches de 15mm. Et bien sûr toutes les » récups » possibles (comme un bout de parquet pour la porte du fond)
Ensuite, il faut couvrir.
Une bâche plastique de serre à faire tenir la-dessus ce n’est pas évident.
Et on arrive a cela.
Elle est située entre deux anciens bâtiments d’élevage de lapins et juste en face de l’autre serre . D’un coté elle donne sur le jardin et de l’autre sur un espace où je pourrais ranger mes outils .
Je suis comme les marmottes: en hibernation. Alors j’ai du mal à « pondre » des articles tous les jours ou même toutes les semaines !! Mais malgré tout je bosse un peu
Début février, j’avais repiqué dans la serre une douzaine de laitues blonde d’hiver (semées à l’automne) Elles ont mis très longtemps à démarrer. Le coup de moins 10, moins 12 deux jours de suite n’a pas aidé. Mais, depuis quelques jours, on les voit grossir à vue d’œil.
Mes premiers semis de batavia et choux fleur ont filé, j’ai dû recommencer et repiquer en pot début mars pour les choux et en barquette de 12 pour les sala des.
Je les ai placés dans la serre et ils craignent un peu les nuits froides, mais profitent tout doucement.
Tomates et piments sont semés depuis le 28 février et sont repiqués en pots. Ils sont toujours dans la maison derrière une fenêtre .il est trop tôt pour les mettre dans la serre .Ils ne supporteront pas les températures nocturnes.
Extrait d’un livre génial que j’ai déjà depuis plusieurs années (offert pour un Noël par mon fils Matthieu) :Il s’agit de « Pains Gourmands » édition Larousse écrits par un boulanger passionné Richard Bertinet. Ce livre, accompagné d’un DVD, outre des recettes, donne des conseils sur les ingrédients, les outils et surtout le savoir faire. Après l’avoir lu, vous n’avez qu’une envie vous lancer dans la boulange!
C’est toujours ses recettes que je choisis pour ma pâte à pizza, ma pâte à pain. Les proportions sont impeccables .
Je reparlerai sûrement de ce livre à l’occasion d’autres recettes .
Cette année, j’ai loupé Mardi Gras (qui était très tôt :le 13 février) mais ça ne m’a pas empêché de faire des beignets et puis le temps se prêtait à un dessert bien riche et réconfortant à souhait. Je vous donne la recette pour 30 beignets, mais j’ai fait une fois et demi la dose et j’ai eu une cinquantaine de beignets qui ont vite disparu. Si vous avez des enfants, prévoyez large…
Pour 30 beignets
250g de lait entier
15g de levure fraîche
500g de farine à pain (type 55)
60 g de beurre doux
40g de sucre en poudre
10 g de sel
2 gros œufs
huile de friture
sucre poudre
cannelle (facultatif)
Réalisation de la pâte
Faites tiédir le lait dans une casserole jusqu’à une température de 30° environ .
Dans le bol du robot, mettez la farine la levure bien émiettée, le lait tiède et le beurre ramolli .
Mélangez légèrement (vitesse lente) avec le crochet pétrisseur puis ajoutez le sucre, le sel et les œufs . Mélangez de nouveau pendant 2 min
Augmentez alors la vitesse d’un cran et pétrissez pendant 6 à 7 min.
Lorsque la pâte est bien homogène et bien élastique, vous devez la laisser reposer. Pour cela, farinez un récipient creux, déposez-y la pâte et recouvrez d’un linge .
Au bout d’une heure, retournez le pâton sur un plan de travail légèrement fariné et façonnez des petites boules d’environ 30 g. Le mieux est de les peser pour avoir des boules homogènes (sauf si vous avez le compas dans l’œil) .
Faites des boules bien serrées, il est trop long d’expliquer le façonnage des boules (2 pages du livre + Photos). En gros, il faut aplatir chaque boule avec la paume de la main puis rabattre la pâte vers le milieu, presser avec la base de la main pour souder et recommencer. Finir en roulant la pâte sous la paume pour avoir une belle boule avec la soudure en dessous. C’est nettement la partie la plus longue de la recette.
Disposez ces boules sur une plaque de four légèrement graissée et farinée ou comme moi sur un tapis ou une feuille de cuisson. Espacez les suffisamment car elles vont gonfler !
Couvrez la plaque d’un linge et laisser lever dans un endroit chaud au moins 45 min.Les boules vont doubler de volume.
Chauffez l’huile à 180 ° et déposez-y vos boules par 3 ou 4. Dès que les boules commencent à prendre couleur (30 sec env) retournez-les pour les faire cuire de l’autre côté .
Sortez-les avec une écumoire et déposez les sur du papier absorbant .
Quand tous les beignets sont cuits, préparez une assiette avec un mélange de sucre en poudre et de cannelle (j’ai mis un peu de sucre glace également) et roulez chaque beignet dedans .
Vous pouvez les déguster nature ou garni avec de la confiture (traditionnel) mais aussi de la compote, une crème pâtissière, du chocolat fondu …
Pour les garnir, j’utilise une poche à douille. On introduit la douille dans le beignet et on pousse. Comme ces beignets sont assez denses, il ne rentre pas une grosse quantité de confiture, mais on peut faire 2 trous!
Drôle de coup de fil, il y a quelques mois: un monsieur que je ne connaissais pas et qui habite à une cinquantaine de km, m’appelle pour me demander si je faisais toujours du kéfir et si j’avais des graines à lui proposer. Il avait entendu dire par je ne sais qui que je faisais cette boisson étrange .
Et oui, c’est vrai, j’ai fait pendant plusieurs années du kéfir, mais j’avais abandonné « la production »depuis au moins 10 ans .
Je lui ai dit que j’avais fait sécher des grains et que si je les retrouvais j’essayerai de les « réveiller » .
Donc me voilà partie dans mon entreprise de résurrection.
Avant de vous en raconter plus, il faudrait peut-être que j’explique à ceux qui n’en ont jamais entendu parler de quoi je parle .
Quand j’étais petite, nous buvions à la maison une boisson un peu gazeuse, un peu sucrée que nous faisions avec des petits grains translucides, une figue, du citron et de l’eau. Ces petits grains se multipliaient à grande vitesse et nous en donnions à la famille aux voisins, etc.
Le kéfir est un probiotique (levure et bactérie) originaire du Caucase semble-t-il et qui a des vertus médicinales sur l’intestin en particulier.
Boosté par mon neveu Romain qui voulait absolument retrouver le goût de cette boisson, j’ai vainement essayé de remettre en route mes grains séchés. Après plusieurs essais, je n’ai réussi à obtenir qu’une boisson un peu douceâtre et presque pas gazeuse. Les grains se multipliaient bien un peu, mais ils n’avaient pas l’air très actifs et une fois sont même devenus gluants .
Alors j’ai cherché sur Facebook si je ne pouvais pas trouver des infos. Eh bien, devinez, il existe un et même plusieurs groupes « d’amis du kéfir ».
Et là, j’ai découvert des tas de choses que j’ignorais. D’abord qu’il existe au moins deux variétés de kéfir :le kéfir de fruit et le kéfir de lait avec des souches ayant des vertus particulières, ensuite qu’on pouvait faire 2 fermentations pour avoir des goûts différents en rajoutant divers fruits, épices ou plantes.
Ce groupe (Kéfir, Kombucha et Jun) se donne comme mission de faire circuler le kéfir gratuitement et donne des explications sur la conservation, les vertus, les différentes utilisations etc.
Donc, j’ai demandé à une personne du groupe de m’envoyer un peu de graines et depuis 3 ou 4 semaines, nous produisons et nous buvons du kéfir à différents parfums .
Si vous avez aussi envie de goûter, il vous faut tout d’abord trouver des grains (par connaissance ou dans des magasins bio),le reste est très simple
Ingrédients pour 1 L
40g de grains de kéfir
1/2 citron bio
1 figue sèche
40 g de sucre en poudre
1l d’eau minérale ou décantée
Il vous faudra également un bocal avec couvercle,
une bouteille à bouchon mécanique type bouteille de limonade
Préparation
Première fermentation
Dans le bocal, mettre le litre d’eau, le citron, la figue, le sucre et les grains (peu importe l’ordre). La quantité de kéfir et de sucre est variable, il faut à peu près la même quantité des deux (on peut mesurer simplement à la cuillère sans peser)
Mélanger avec une cuillère en plastique
Fermer le couvercle, laisser à température ambiante et attendre.
Jusque-là, rien de compliqué !
Et la suite ne l’est pas plus …
Deuxième fermentation
Au bout de 24 h environ, la figue qui était tombée au fond du bocal, est remontée à la surface, cela veut dire que vous pouvez passer à la deuxième phase. Il y a déjà pas mal de bulles. Certains grains sont remontés, la majorité reste au fond.
Passer votre mélange à travers une passoire pour enlever les grains, le citron et la figue et recueillir le liquide dans la bouteille de limonade.
On peut s’arrêter là et boire ce kéfir maintenant ou dans quelques heures.
Mais vous pouvez aussi faire une deuxième fermentation en ajoutant des fruits, des herbes ou des épices selon vos goûts directement dans la bouteille.
Des exemples testés (gingembre-mangue, banane-poire-vanille, framboise-banane, orange…)
Pour un mélange bien gazeux, laisser la préparation à température ambiante au moins 24 h .
Et attention à l’ouverture sinon c’est la douche!
Avec les grains récupérés de la première fermentation, on recommence le processus. Vous aurez à chaque fois plus de grains, c’est normal, ils se reproduisent donc soit vous les donnez soit vous les laissez au repos dans un bocal au frigo .
J’ai déjà commencé à en redistribuer, n’hésitez pas à en demander si vous voulez essayer
À l’automne, j’avais préparé un gros tas de divers produits à composter. Voir article de novembre : compostage
Je l’avais déjà retourné début janvier sans rien remarquer de particulier.
Depuis, son volume a bien diminué, alors pour parfaire son évolution, je décide de le retourner une dernière fois.
Mais quelle surprise de trouver de gros amas de topinambours à l’intérieur du tas, il n’y en avait pas la dernière fois !
Une souris a élu domicile dans mon tas de compost et a récolté les « topines » dans le petit carré voisin où, après vérification, il n’en reste quasiment plus. Il s’agit certainement d’un surmulot car ceux-ci sont présents depuis 4 ou 5 ans chez nous, mais ils supportent mal l’excès d’eau dans nos terrains très argileux.
Elle a dû trouver plus confortable et plus chaud surtout, le tas de compost pour installer son nid. Mais quel boulot pour creuser les galeries et transporter les tubercules sur plus de 2 mètres !
La souris peut finir l’hiver tranquille, car il reste encore des quantités de tubercules dans le compost. Et pas de souci, on partage …
Le jardin est bien calme à cette saison, il reste tout de même quelques fleurs qui ont échappé aux gelées.
Et n’oubliez pas, mieux vaut un voleur dans son grenier que du beau temps dès janvier. Meilleurs vœux à tous, et bon jardin pour 2018 de la part de Grelinette
La cuisine est nettement moins calme que le jardin, car les convives se succèdent et j’essaie de ne pas les décevoir. Je n’ai pas eu forcément le temps de mettre beaucoup de recettes, mais j’ai pris quelques photos (il reste à se souvenir des ingrédients) .
Ma résolution de début d’année (entre autres) : noter régulièrement le déroulé des préparations, les dosages, les techniques et tenter des vidéos. Le Père Noël nous ayant offert un trépied pour l’appareil photo, ça devrait être un jeu d’enfant.
Qu’elle soit simple ou sophistiquée, l’essentiel dans la cuisine c’est de la partager avec ses proches et ses amis. Une évidence me direz vous, mais on est jamais déçu quand les gens vous reçoivent avec chaleur. Et notre fils Matthieu vous le dirait ne jamais oublier d’ajouter dans tous vos plats une bonne pincée d’amour !
En espérant que vous serez toujours au rendez-vous pour partager, commenter et pour certains, goûter, Ciboulette vous souhaite à tous une très heureuse année .
Afin de vous expliquer comment j’en suis venu à cultiver mon jardin de cette manière : culture en bande, paillage de toute sorte, je vous présente mes lectures.
Deux « vieux » bouquins, mais des quantités de choses à lire et à mettre en œuvre. C’est celui de Dominique Soltner qui m’a donné envie d’essayer (ne plus bêcher: un rêve!) Celui de Jean Pain, je l’ai trouvé dans une boite à livres sur la côte Normande (boite ou chacun peut poser ou prendre des bouquins) Jean Pain et Masanobu Fukuoka (Japon) ont été des précurseurs dans cette technique de culture dans les années 70.
Le premier est très intéressant (Actes Sud). Toutes les choses à savoir, mais aussi des contradictions avec les autres publications. Il faut tout le temps faire le tri et surtout essayer.
Le premier donne toutes les trucs (associations de plantes, remèdes végétaux à produire soi-même, paillages) très bien, merci Mr Bureaux.
Le deuxième de Maria Thun parle de biodynamie. La chose est compliquée…J’emprunte quelques trucs quand c’est possible (par exemple les jours de plantation ou de récolte) A voir en fin d’année prochaine pour en parler avec plus d’expérience
À noter le petit bouquin de Catherine Delvaux chez Larousse (super, très bien expliqué et pas cher). Un jardin pour les petits animaux, un livre de chez Artémis est très sympa, cela vous donnera envie de fabriquer des hôtels à insectes, nichoirs et mangeoires pour nos plus grands amis au jardin : les oiseaux et les insectes.
Eh oui, mon cher voisin m’a encore fourni une benne de feuille /tonte, de la taille de thuya, fumier, sciure et autres.
Donc je m’active dans mes micros parcelles côté ouest. Je ferai un autre article demain (il me manque des photos) pour une petite visite des carrés : 1, 2, 3, 17, 18 et pour les ribes.
Le reste a été ajouté sur le tas de compost en formation.
Le tas a été bien arrosé ces jours derniers, il a commencé à chauffer et a déjà baissé de dix bons centimètres.
Après avoir égalisé puis remonté l’ancienne couverture de foin, j’en ai ajouté une grosse fourchée pour cacher le tout.
Il me restait un bon tas de sciure, paille et déjections de bovins et caprins, le tout imbibé d’urine. Ce mélange avait été récupéré chez mon voisin transporteur. Pour en tirer profit au jardin un bon compostage s’impose.
J’ai donc mélangé le tout pour former mon tas de compost à même le sol (très humifère, sur quelques centimètres : un ancien dépôt de fumier) J’ai aussi ajouté le reste de mon stock de feuille et tonte (histoire d’avoir un peu plus de vert)
Ensuite j’ai ajouté du BRF de thuya assez fin.
Puis une petite épaisseur de broyat plus grossier qui était mélangé avec de la tonte en décomposition a été étalée. Et pour finir, j’ai lié le tout avec une couche de foin et un bon arrosage .
Si le tas chauffe c’est gagné (à suivre). Si le compost évolue bien, je l’utiliserai pour semer dans mes parcelles au printemps prochain.
La parcelle 17 a été installée fin 2016 avec un mulch de toutes sortes : broyat, herbe, feuilles, BRF de cerisier, de thuya et autres et d’une couche de foin. Cette année, j’y ai planté des pommes de terre. Le terrain au départ est argileux (du vrai avec lequel on peut faire des pots !)
La terre et nos amis dans le sol ont tout assimilé. Plus aucun reste de broyat (je coupe au broyeur jusqu’à 4 cm) Après les patates, j’ai semé de l’engrais vert : phacélie, moutarde, avoine rude et rave d’Auvergne.
Il reste une dizaine de cm de bonne terre fabriquée par mon mulch de 2016. Je vais refaire un gros mulch et replanter des « treuffes » au printemps et tant pis pour la rotation.
Je me pose la question de ce que je peux mettre après, j’ai du fumier pailleux de lapins, des feuilles de chêne, du broyat de cyprès d’un an, du broyat de thuyas du printemps, du foin et +. Je vais me renseigner auprès de mes amis permaculteurs et en particulier Léa et Louis du groupe Facebook « permaculture pour les nuls »
J’attendrai leurs réponses pour continuer ma couche. MERCI d’avance.
Ce matin, jour racine, j’ai décidé de récolter mes patates douces dans ma parcelle surprise. J avais planté une belle patate ce printemps.
Par contre on ne sait pas si on va pouvoir la manger (elle a doublé ou triplé de grosseur) Je pensais que cela fonctionnait comme les patates normales (les treuffes, en tsarolais) eh ben non , les racines démarrent sur les tiges traçantes. Vu qu’elles n’avaient pas de place pour se développer et que les moutons ont bien raccourcis les tiges, voici ma récolte.
À retenter l’année prochaine. Par contre, les topinambours sont au top même s’ils n’ont pas fleuri, une quantité de tubercules est là !
Pour finir la journée, j’ai mis en place mes tunnels sur mes salades
Les salades de ce premier tunnel vont durer jusqu’en janvier, puis celles de l’autre jusqu’en février/ mars. Les laitues d’hiver prendront la relève. Après, viendront les batavias ?? Il y a presque toujours de la salade au jardin. Il suffit de semer !
Au vu des températures de ces derniers jours, même la chaudière et le potage du soir ne suffisent pas à nous réchauffer. J’ai donc cueilli tous les piments restant dans la serre (mûrs ou pas) Cela nous aidera certainement.
Il y en a une belle quantité, Ciboulette avait déjà fait un essai de purée de piments (bonne) et comme je voulais récupérer quelques graines, nous avons décidé d’en refaire un peu. Alors, je me suis mis à la tâche.
J’ai gardé des graines de Cabris (habanero), des oiseaux, des cloches, des blancs, des achards et celles du petit piment de ma jardinière Solène (coucou) Là, je laisse la plume (le clavier) à Ciboulette qui va vous expliquer sa recette. ……..
C’est la première année que nous cultivons autant de variétés de piments. Les autres années, nous n’avions que des Cayenne que je faisais sécher et que je réduisais en poudre pour les conserver donc j’ai dû chercher d’autres recettes pour conserver et utiliser la production de Dom.
J’ai donc suivi la recette que vous retrouverez avec le lien suivant: http://www.cuisineaz.com/recettes/puree-de-piment-
C’est facile à faire et très bon. La force dépend des piments que vous y mettez .
J’en ai fait une première version avec des piments cloche pas très mûrs et le résultat fût très concluant et pas si fort que ça, car nous mangions presque la purée à la petite cuillère .
Du coup, j’ai pris des piments plus forts et plus mûrs et c’est bien sûr plus costaud. J’ai utilisé 4 piments Achards bien rouges, 4 piments cloche, 4 piments blancs (qui sont maintenant devenus rouges) et encore 4 habaneros + 5 gousses d’ail, 2 cuillères à soupe de grains de coriandre (de notre récolte), 2 cuillères à soupe de graines de cumin et j’ai remplacé le carvi par des graines de fenouil, sel et huile d’olive.
On mixe le tout le plus finement possible et on obtient une pâte bien colorée et bien parfumée qui vous servira à relever vos plats .
Vu la quantité récoltée, on va finir comme Soprano En Feu (Je suis chaud, je suis chaud…)
Il est temps de nettoyer le petit carré d’artichauts et de protéger les pieds contre le gel.
J’ai coupé les feuilles tombantes et malades. Elles ont été disposées juste à côté sur la petite bande contre la serre avec les capucines et les autres plantes arrachées.
Je vais ajouter une couche de feuilles pour la fin d’année. Dans les artichauts un peu de compost de fumier et des feuilles.
Actuellement, je mets aussi un brise-vent pour la nuit.S’il gèle trop, je leur mettrai un voile d’hivernage. Il ne faut surtout pas que le cœur gèle.
Si tout va bien, nous aurons encore de bons artichauts au printemps prochain.
Comme promis, deux photos supplémentaires de ma lasagne. Ma future serre est bientôt terminée. Enfin le sol, car le reste se fera plus tard : couverture, portes, récupération de l’eau des toits et j’en passe.
Au fond, j’ai commencé à ajouter une couche de paille. En fait, ce sont de vieilles litières de lapins: paille et crottes.
Dans le jardin, j’ai arraché mes pieds de tomate gelés, les courgettes et les chrysanthèmes ayant été retirés il y a quelques jours, je peux préparer deux bandes pour l’hiver.
Les restes de plantation ont été broyés grossièrement. Puis un petit « grelinage « et une égalisation des bordures ont été effectués. J’ai ajouté une couche de compost de fumier, broyat, feuilles et tonte (en bas) et des feuilles de marronnier passées au broyeur ( à gauche contre la serre)
Pour finir une couche de paille de clapier (à droite au fond)
Au fond à gauche, thym, serpolet et un pied de côte de bette.
Enfin les chrysanthèmes : il m’en reste 2/3 pieds, c’est plutôt joli. Moi j’aime bien !
La nuit dernière (30octobre), il a fait -4.6 au plus froid. De plus , les températures étaient négatives entre 2h et 9h ce matin (ma petite station météo me dit tout). Toutes les plantes sensibles au gel ont du mal.
La saison passe et nous allons pouvoir nettoyer et préparer le jardin pour l’hiver, le printemps ne va pas tarder (dans 4/5 mois on remet cela : en mieux si possible) Il me reste quand même une bonne quantité de légumes dehors .
Comme d’habitude à cette époque, il va faire froid quelques jours, surtout avec la pleine lune du début novembre.
Chacun décidera comme il veut, ce qui m’intéresse, c’est d’y voir pousser de beaux et bons légumes l’année prochaine. Il faut surtout se mettre au boulot pour remplir le plat de lasagnes (lol) :1.5 m/ 8m et environ 40 cm d’épaisseur .
Au milieu, où je passerai, je forme une butte de broyat de cyprès. Car je ne suis ni un colibri ni une libellule et il faudra bien aller attacher et tailler les plants. De plus cela économise de la terre, du compost et autres ingrédients. Le broyat aura plus de temps pour venir à maturité, il n’y aura pas de légume au milieu .
Pour 3 m², j’ai utilisé : 15 à 20 bûches de bois, 5 brouettes de terreau et d’écorces, 2 grosses brouettes de broyat de cyprès, une petite d’ortie, une petite de fumier de poules, une de terre (grosse), une de fumier composté, environ 10 litres de cendre et 2 grosses brouettes de feuilles et tonte.
Il y a déjà quelque temps que je pense à aménager une serre entre deux anciens bâtiments à lapins.
Le sol avait été remblayé avec des pierres de granit roulées dans des bennes depuis St-Bonnet. Mes beaux frères et un voisin m’avaient donné un fameux coup de main en plus du matériel. Quelle épopée, c’était en 1986, on était jeunes et prêts à tout. Par-dessus, nous avions étalé une couche de grès, pour niveler et boucher les plus gros trous. Depuis, cinq bons cm de terre se sont accumulés, seuls.
Pour préparer le sol (je suis sur le caillou) j’ai fait le tour de mes stocks
Mais pour faire une couche de 40 cm sur 12m², il faut 5 m3 de diverses denrées. En allant aux champignons, j’avais remarqué un stockage de bois abandonné, après avoir demandé au garde du bois et au propriétaire du stock, j’ai récupéré un char de bois pourri et de terreau.
Demain, je vous montrerai la mise en place de ces matériaux et de quelques autres (herbe, ortie, fiente de volailles et un peu de terre bien sûr).
Comme je l’ai déjà dit, je récupère des boutures, graines et autres plants dès que l’occasion se présente. En plus on m’offre de jolis plants de toutes sortes. Avant que mes petits protégés ne perdent leurs feuilles, je vous offre quelques vues de mes plantations.
Mes plantes, qui attendent d’être mises en pleine terre :
Quand vous recevez en cadeau quelques boutures de plantes, arbustes ou arbres, c’est dur de leur trouver une place dans un petit jardin. Une année en pot permet de réfléchir où les transplanter et aussi de les fortifier.
Beau château et super arboretum ! À visiter si vous avez l’occasion d’aller en Normandie. www.harcourt-normandie.fr
Les graines (ovules) de ginkgo ont été ramassées au Parc de la tête d’or à Lyon fin 2016. Une douzaine ont germé, il reste aujourd’hui dix pieds. À chouchouter encore un an ou deux avant la plantation. Y a-t-il moyen de reconnaître les pieds mâles des pieds femelles à ce stade ? Dites-le-moi si vous le savez ! En effet, les arbres femelles produisent des ovules à l’odeur pestilentielle donc à éviter…
Il y avait longtemps que le Dom n’avait pas bossé comme ça ! Après avoir fini de remonter son char (ce qui mérite un article, pour plus tard),Dom s’est attaqué au jardin. Ce mercredi 11octobre, nous sommes en jour racine, lune descendante et décroissante en même temps (pour une fois) ? J ai donc nettoyé la parcelle 9 (voir le plan, tout au début) où il y avait des carottes et des poireaux envahis de semis naturels de fenugrec et de persil. Les graines de persil et de fenouil ont été récoltées il y a quelques semaines.
Arrachage des carottes (un jour racine pour une meilleure conservation) et des poireaux. Je veux libérer (pas les Catalans) mais ce petit bout de terrain afin de semer des laitues d’hiver et planter des ails d’automne.
Après avoir récupéré mes légumes :
J’ai fini de gratter la parcelle à la fourche pour être prêt le 13 oct, jour feuille pour le semis de la laitue, et le 17 oct, jour racine pour la plantation des ails.
Puis je me suis occupé de la planche de chicorée : Un petit désherbage (manuel) et un petit ajout de feuilles et tonte, le carré est prêt pour l’hiver, il reste juste à poser les arceaux pour protéger la plantation des coups de froid à l’aide d’un plastique de serre.
Les radis noirs et roses ainsi que les navets ont bénéficié des mêmes attentions.
Pour finir avant d’avoir le temps de « pondre » cet article, j’ai récolté les petits piments de ma petite Solène. J’avais remarqué que ce petit plant se mettait à refleurir.