Quand on veut respecter l’environnement, une des conditions est de ne pas aller chercher à l’autre bout du monde ce que l’on peut trouver sur place et quand on a la possibilité de fabriquer soi-même ses cadeaux de Noël, il ne faut pas s’en priver. L’hiver, le jardin demande peu d’entretien et les journées bien que courtes sont l’occasion de bricoler un peu .
Cette année, Dom a choisi de penser aux oiseaux de notre jardin mais aussi à ceux de la famille .
Donc, il a ouvert un atelier de mangeoires et nichoirs. Des matériaux de récupération, quelques recherches sur des bouquins ou sur internet, du temps et de la patience et c’est parti .
La première mangeoire est parait-il loupée, la deuxième est déjà en place face à notre fenêtre de cuisine et les autres prêtes à partir.
Celle de droite a un petit balcon, celle de gauche est à étage et celle du milieu toute transparente .
Tous les oiseaux ne profitent pas des mangeoires. Ce sont surtout les mésanges (bleues et charbonnières) les plus assidues et dès qu’il n’y a plus rien, on le sait vite, car elles viennent réclamer et cogner à la fenêtre au risque de s’assommer. Dans ce style de mangeoire la nourriture et les oiseaux sont à l’abri en cas de pluie ou de neige.
Les pinsons qu’on ne voit qu’en cas de gel picorent plus par terre, les rouge- gorge se font discrets et vont se ravitailler plutôt dans le poulailler, les merles grattent dans le paillis, les pies sont très présentes, elles adorent les croûtes de fromage .
Hirondelles de cheminée et chardonnerets sont en « vacances »,les rouge-queue noirs hyper actifs au printemps ne sont plus visibles, en migration sans doute aussi.
Il y a aussi les moineaux, les troglodytes, les bergeronnettes, les pigeons et les tourterelles, etc. Dom a aperçu un pic épeiche venu se ravitailler, l’autre jour. Pourtant nous sommes en bordure d’une route très passante et les conditions sont assez peu propices à la tranquillité des oiseaux. On voit aussi parfois des grives et des étourneaux qui grattent dans le pré derrière la maison et bien sûr des corbeaux freux qui pillent nos cerisiers l’été.