Le proverbe indien sera t’il vérifié ?

En prévision de l’hiver qui risque d’être rigoureux vu le fameux proverbe et ma petite station météo, je coupe du bois de chauffage.

À raison d’une petite benne tous les matins depuis quelques jours,  j’ai rentré une douzaine de stères bien secs auprès de la chaudière. Dans le hangar, il me restait encore une douzaine de stères sciés l’année dernière.

A droite le bois de 2016 et à gauche celui que j’empile cette année.

 

Un petit coucou et un grand merci à mon beau frère Jean Charles qui nous a permis de récupérer cette scie circulaire.

Ça coupe, je n’affûte plus depuis 10 ans. Bien sûr il a fallu changer les courroies et début d’année j’ai acheté une nouvelle lame carbure (la vieille n’avait plus beaucoup de dents et faisait un bruit d’enfer) mais elle en avait scié des quantités en 10 ans de service !

Je remplis mon hangar du mauvais bois coupé cette année (je préfère qu’il sèche à l’ombre : beaucoup de bouleau et de tremble) Je rentre tout avec l’aide du petit tracteur et de la benne de mon voisin Alain. On se rend beaucoup de services entre nous (c’est un plaisir de vivre à côté de personnes prêtes à aider et encore plus de pouvoir leur en rendre) Merci à eux.

La benne est petite, j’y met trois à quatre stères de bois. le tracteur de collection est très pratique.

Il me reste deux bennes à scier. Le hangar ne sera pas plein, mais j’aurais environ 45 stères de bois en stock. Pour tout brûler l’hiver prochain il faudra que notre indien ait raison.

Sinon il y a encore pour faire dehors.

Pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire de l’indien et du trappeur, je vais essayer de vous la raconter.

Au Canada, un trappeur coupe du bois en prévision de l’hiver. Son voisin, un indien Anishnabe (un Algonquin, salut à eux) passe et lui dit : L’hiver va être très froid. Le Dom (dans la peau du trappeur) coupe plus de bois.

Son ami Anishnabe revient une bonne semaine plus tard et dit : Cette année l’hiver sera très très froid. Dom met donc les bouchées doubles et coupe trois fois plus de bois.

Notre ami Algonquin repasse et me dit : Cet hiver va être une catastrophe.

Mais comment le savez vous? lui demandai-je .Il me répond : Nous avons un proverbe : Plus l’homme blanc coupe de bois plus l’hiver sera froid.

L’hiver peut être froid, j’ai du bois! Excusez moi Messieurs les Anishnabe (les vrais hommes, si j’ai bien compris) de vous avoir mêlé à cette petite histoire. Salutations et tous mes respects à votre communauté.

 

 

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