Coté cuisine
Anne Marie est née dans le Charolais et y a passé la plus grande partie de sa vie. A la retraite depuis un an et mère de trois « magnifiques » garçons, Anne Marie cuisine depuis toujours. Ses exemples ont été sa mère,sa grand-mère et « la Berthe ». « La Berthe, c’était une référence dans la région quand j’étais enfant, elle venait faire la cuisine pour les communions ou pour les grandes occasions. Je garde d’ailleurs précieusement quelques une de ses recettes. Ses spécialités: le salmis de pintade ou les bouchées à la reine par exemple, à l’époque c’est ce qui se faisait bien».
La spécialité d’Anne Marie c’est la crème anglaise, elle ne la rate pratiquement jamais. « En fait j’ai un petit truc mais qui est difficile à expliquer, à un moment pendant la cuisson de la crème, la mousse qui se forme sur le dessus disparaît et la crème change d’aspect, elle est alors parfaite. Mais bon, l’expérience y est aussi pour beaucoup».
Elle est aussi experte pour transformer les légumes de Dominique en bons petits plats. Les légumes se mélangent et se transforment en poêlées ou en gratins. Les tomates finissent quant à elles en sauces, salades et autres tomates farcies délicieuses. Anne Marie apprécie aussi de tester des recettes plus exotiques où elle aime mélanger les épices et travailler le curry.
Le jardin de Dom lui permet aussi d’utiliser de nombreuses plantes aromatiques : Persil, coriandre, aneth, ciboulette, estragon, basilic, romarin, laurier, sauge, cerfeuil, thym. Ils sont autant d’ingrédients qui assaisonnent à merveille les viandes et légumes produits à Corcelles.
Anne Marie travaille aussi la pâtisserie même si ce n’est pas le domaine dans lequel elle est le plus à l’aise. « La pâtisserie, j’aime bien surtout car je suis gourmande c’ment un canard de meunier comme on le dit par chez nous. Blague à part, ce n’est pas ce que je maîtrise le plus même si j’essaye de m’y mettre».
Anne Marie continue « nous avons de très bons produits locaux et cuisiner des spécialités régionales comme le « cacou de cerises », les œufs en meurette ,le gâteau de foie de volailles me ravit».
Venez vite partager les expériences, les réussites et les échecs culinaires d’Anne Marie !
Coté jardin
Originaire du Haut Doubs Dominique est installé avec Anne Marie en plein Charolais depuis maintenant plus de 30 ans. Il y cultive un jardin de plus de 140m².
Dominique a toujours jardiné. Depuis tout petit avec sa mère , ils cultivaient un jardin vivrier aux Arces sur la commune de la Longeville dans des conditions climatiques bien différentes de celles rencontrées dans le Charolais. Comme nous le dit Dominique : « Le jardin c’est ma mère qui le faisait. Dans la région, c’était une tâche réservée aux femmes, les hommes se contentaient de labourer. Ils n’avaient pas que ça à faire, ils préféraient aller boire un coup au bistrot !! Nous cultivions principalement des choux raves, des patates, des pois, des carottes… »
Aujourd’hui , Dominique cherche à jardiner en favorisant la diversité. Comme il le dit lui-même : « Bien souvent les personnes qui viennent voir mon jardin s’étonnent d’y trouver des fèves ou encore des fenouils qui ne sont pas vraiment très communs dans le Charolais. » Il cherche aussi à toujours essayer de nouvelles cultures. Cette année ce sont les topinambours et les Pak Choï qui font leurs entrées au jardin potager.
Depuis 5 ans maintenant, Dominique met en pratique les principes de la permaculture dans son potager. « Cette technique me permet de faire un jardin en épargnant mon dos, la grelinette a pris la place de la bêche et le mulch remplace le désherbage. En plus, j’ai remarqué que mes nouvelles pratiques attirent une diversité d’insectes importante et ça me plaît. »
Outre le mulching que Dominique pratique sur ses planches, il utilise aussi l’association d’espèces pour prévenir l’attaque de certaines maladies et ravageurs. Presque bio, Dominique nous confesse néanmoins : « Bon ok, j’utilise quand même encore un peu d’anti-limaces mais très peu car je n’ai pas non plus de gros soucis avec les gastéropodes. » Il utilise aussi des purins et décoctions même si selon lui : « Je n’en fais pas énormément car c’est beaucoup de boulot mais j’essaye. J’ai par exemple essayé la décoction de prêle pour la cloque du pêcher. »
Dom aime aussi la cuisine qu’il pratique parfois mais selon lui : « Le problème c’est qu’Anne Marie cuisine très bien et mieux que moi donc c’est facile et moins fatigant de la laisser faire. »
Venez partager avec lui son expérience et ses essais au jardin !