les aromatiques -première partie

Dans ma cuisine, j’utilise beaucoup d’herbes aromatiques, certaines depuis longtemps et de manière presque systématique .
Pour d’autres je les découvre ou teste un peu au feeling.
Mais les connaissez-vous bien ?

Je vais vous présenter sur plusieurs articles ce que j’ai au jardin avec des photos et l’usage que j’en fais.
Les suggestions sont les bienvenues pour des utilisations différentes.

J’aurai dû commencer par la ciboulette bien sûr, mais elle est un peu malade en ce moment et je n’ai pas de jolie photo, alors attendons qu’elle se refasse une santé!

Le Basilic
Basilic et tomate

L’aromatique de l’été par excellence, associée à la tomate même dans la culture, car ces deux végétaux s’entendent bien parait-il. Le basilic a un parfum incomparable et dans le potager on le repère bien vite.

J’en utilise beaucoup avec les salades de tomates, dans les sauces à base de tomates, dans les pâtes, sur les pizzas, avec le poisson et pour le pistou. On l’ajoute au dernier moment dans les sauces, car il ne supporte pas bien la cuisson. Pour essayer, j’en ai mis l’autre jour quelques feuilles dans ma gelée de framboises et bien c’était assez réussi.

C’est une plante annuelle qui disparaît aux premières gelées.

J’en garde au congélateur mais surtout je fais de l’huile aromatisée et c’est la meilleure façon que j’ai trouvée pour retrouver ce parfum au cœur de l’hiver

La sauge

Il existe, je crois de nombreuses sortes de sauge et je ne connais pas le nom de ma variété.J’avais acheté des plants au départ pour la couleur de son feuillage qui est gris vert avec un aspect velouté et qui allait bien dans un parterre où je voulais mélanger différentes nuances de verts.

De plus, je n’aime pas du tout son odeur peu perceptible dans le massif mais qui est entêtante quand on la taille. Et il faut la tailler régulièrement, car elle grossit et prend toute la place, les tiges deviennent très dures et presque impossibles à couper.

Malgré tout, je me suis aperçue que dans les plats l’odeur ne dominait pas et la sauge est plutôt intéressante dans les ragoûts, dans le bouquet garni du pot au feu, dans les farces, j’en mets aussi parfois dans ma sauce tomate, à l’intérieur d’un poulet rôti .

J’ai lu aussi que la sauge avait plein de vertus thérapeutiques.

« Qui a de la sauge au jardin n’a pas besoin de médecin » alors comme les médecins se font de plus en plus rares dans nos campagnes :pensez à la sauge.

Pas besoin de conserver la sauge, car elle ne gèle pas ou très peu donc on en a toujours à disposition (et sans rendez-vous)

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Les chats

En pleine canicule, à l’ombre sur la terrasse sous le marronnier

Déjà tout petit, je vivais avec des chats trois couleurs, donc des chattes (voir Mendel) et j’en ai toujours. Ici, elles ne sont pas apprivoisées (elles ne passent pas leurs journées sur le canapé) Je leur donne des croquettes tous les jours, mais leur grand plaisir c’est la chasse. Les souris et mulots ont de la bile à se faire, mais ce qu’elles préfèrent chasser ce sont les oiseaux !

Adieu ma vieille

La plus vieille (une bonne quinzaine d’années) est morte il y a quelques semaines. Je ne sais pas ce qu’elle a eu, la vieillesse certainement. Sa fille s’est retrouvée seule et était un peu désorientée, et plutôt agressive. Depuis j’ai trouvé la raison de son attitude.

Les chattes ne rentrent jamais dans la maison, elles vivent dans les greniers, les tas de foins, les bâtiments, le jardin, la cour et les prés attenants. Je pensais que la plus jeune avait des petits mais le temps passant, je commençais à douter de mes observations.

Belle  découverte un matin : la petite fille de ma vieille chatte morte quelque temps plus tôt et une jolie trois couleurs en plus !
 

Elle joue avec sa mère et piétine mes plants de salades. Ce n’est pas que du bonheur ces petites bêtes, il y a beaucoup d’inconvénients.

La relève est assurée.

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Fajitas Charolaises

Mes fajitas n’ont de charolaises que le nom et l’origine d’une grande partie des ingrédients qui proviennent comme vous pouvez vous en douter de notre potager.
Il faut dire que je doute fortement que les fajitas de nos supermarchés aient quelque chose à voir avec le Mexique même s’il y a un cactus et un chapeau mexicain sur la boite !

En fait j’ai de beaux poivrons et je ne savais pas trop quoi faire avec et en faisant mes courses j’ai « croisé » des fajitas et des burritos dans les rayons et ça m’a donné des idées.
J’ai acheté les tortillas toutes faites même s’il n’est pas très difficile de les faire soi-même parait-il.

Ingrédients pour 4 personnes

  • 8 tortillas (galettes de blé)
  • 3 blancs de poulet (450 g)
  • 1 pot de 500 g de sauce tomate (ma sauce maison bien sûr, voir article précédent)
  • 2 poivrons verts (si j’en avais eu un rouge j’aurai mis un de chaque)
  • 2 oignons moyens
  • 1 piment vert
  • 1 piment blanc
  • 1 petite courgette
  • 1 petite boite de maïs (200g)
  • quelques feuilles de salade
  • sel, poivre,piment de Cayenne en poudre
  • des épices pour chili (1 cuillère à soupe)

Les piments blancs

Préparation

  • Laver tous les légumes.
  • Émincer les oignons, Couper les poivrons en lamelles, la courgette et les piments en dés .
  • Couper aussi le poulet en fines lamelles.
  • Faire revenir les oignons dans une sauteuse à l’huile d’olive sans les colorer puis les réserver
  • Faire revenir à part la courgette, la réserver .
  • Idem pour les poivrons et les piments.
  • Réserver le tout
  • Dans la sauteuse, mettre à dorer à feu vif les lamelles de poulet pendant 5 bonnes minutes en surveillant
  • Ajouter alors tous les légumes, le maïs, la sauce tomate, les épices, sel, poivre et laisser mijoter 10 min.

 

  • Juste avant de servir, réchauffer les galettes (micro-onde ou four)
  • Incorporer la préparation dans les galettes .
  • Garnir de quelques feuilles de salade.

 

Le piment blanc me paraissant très fort, je n’en ai mis qu’un mais finalement une fois cuit, ce n’était pas assez épicé alors j’ai rajouté du piment de Cayenne .

Bien sûr c’est selon le goût de chacun, nous on aime bien que ce soit relevé.

On peut aussi ajouter au moment de servir du fromage râpé mais j’ai oublié …

 

 

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Les ipomées

Les ipomées ont grimpé dans le kiwi (feuilles plus sombres) et depuis quelque temps des fleurs éclosent tous les matins. Du bleu au jardin, c’est assez rare. La fleur est très éphémère, à midi tout est déjà fané, les bourdons butinent donc les fleurs de bonne heure.

Juste à côté, des capucines côtoient mes superbes aubergines (est-ce que vous les trouvez sur la photo ?). Ce légume doit sentir que je ne l’apprécie guère, tous les ans je me donne toutes les peines pour ne pas récolter grand-chose. Mais j’insiste, deux pieds par an, ce n’est pas la ruine, et j’aurai sans doute une belle récolte l’année prochaine…

La capucine a beaucoup d’utilité. Au jardin, elle est belle et attire les pucerons. Son feuillage peut servir en infusion, il a une action insectifuge et fongicide. Coté cuisine on peut se servir de ses fleurs pour embellir une entrée (crue avec une saveur piquante) et confire au vinaigre les jeunes fruits et boutons floraux.

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Ma sauce tomate maison

Alors là, ça va être compliqué de mettre une recette et surtout des proportions, car je fais cette sauce sans rien peser et jamais vraiment pareil. En fait c’est surtout les herbes et les épices qui changent au gré de mes envies.

Je vais quand même essayer de cadrer tout ça .

D’abord il s’agit de sauce destinée à être utilisée l’hiver quand il n’y a plus de tomates au jardin. Elle me permet aussi de tirer parti des tomates pas très belles ou qui commencent à s’abîmer. Quand je regorge de tomates (ce qui n’est pas le cas cette année) je mets de tout :des belles, des pas belles, des grosses, des petites, toutes les variétés. Et comme je l’ai dit dans la recette des tomates farcies, j’utilise l’intérieur des tomates que je vais farcir.

Donc je fais souvent les deux recettes simultanément ce qui m’occupe bien !

L’année dernière j’avais fait un peu de sauce qu’avec des tomates ananas, car j’espérais avoir une sauce tomate jaune, mais elle était plutôt orange foncé. Dommage…

il me reste encore pas mal de bocaux de l’année dernière, tant mieux, car j’en aurai beaucoup moins cette année.

Pour 1 l de sauce, il me faut :

  • des tomates (2kgs)
  • des oignons (2 gros)
  • de l’ail
  • de l’huile d’olive
  • du sel, du poivre, du piment de Cayenne, du sucre en poudre
  • des herbes (romarin, thym, basilic, persil, sauge)

D’abord j’épluche et je coupe en gros morceaux les oignons. Très important les oignons !

Je les fais revenir dans l’huile d’olive sans les colorer

Je coupe mes tomates en gros morceaux (pas nécessaire de les éplucher, car la sauce sera passée)

Je rajoute la gousse d’ail, les herbes, un ou 2 petits piments si j’en ai ou du piment de Cayenne.

Je porte à ébullition et je laisse mijoter très, très longtemps en remuant de temps en temps.

Parfois, je ne mets le basilic qu’en fin de cuisson, car il garde mieux son goût.

 

Comme j’en fais habituellement une grande cocotte, celle-ci reste sur le feu 3 ou 4 heures afin qu’elle réduise de moitié environ. Pour une plus petite quantité il vaut mieux surveiller car ça risque d’attacher et le goût de brûlé c’est pas terrible .

En fin de cuisson, je goûte je rectifie assaisonnement .

Si c’est trop acide, je mets un morceau de sucre .

Ensuite, je passe le tout au moulin à légumes (grille moyenne) afin d’éliminer la peau et les pépins. J’obtiens une sauce bien épaisse

Rapidement, je verse ma sauce dans des bocaux lavés et séchés.

Je ferme avec des rondelles en caoutchouc stérilisés (ou des rondelles à vis)

Et au stérilisateur pendant 30 min à 100°. Je laisse refroidir dans le stérilisateur, une étiquette avec la date et hop à la cave .

J’utilise cette sauce pour accompagner les pâtes, avec des quenelles, des lasagnes.

Comme elle est bien épaisse, j’en mets aussi sur les pizzas

Pour la conservation j’ai essayé plusieurs méthodes :

Il y a quelques années, je conservais ma sauce avec de l’acide salicylique acheté en pharmacie, je le mélangeai à ma sauce terminée et ça servait de conservateur : pas besoin de stérilisation. Cela donnait un petit goût différent à la sauce mais ça marchait bien, mais il ne faut pas être allergique à l’aspirine !

J’ai aussi conservé ma sauce sans la stériliser dans des bocaux style bocaux de confiture préalablement bouillis en ajoutant une cuillère d’huile d’olive sur le dessus de la sauce avant de refermer. L’huile reste sur le dessus et empêche le contact avec l’air extérieur. Il y avait parfois quelques loupés, mais elle se conservait relativement bien quand même. Il faut dire qu’avec le temps de cuisson les microbes n’étaient plus très vigoureux !

Et puis il y a la congélation bien pratique aussi mais ça tient de la place au congel !

Pour la prochaine fois, promis je ne vous parle pas de tomates même si j’ai encore quelques recettes sous le coude, car je sens que vous allez vous lasser …

 

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Le proverbe indien sera t’il vérifié ?

En prévision de l’hiver qui risque d’être rigoureux vu le fameux proverbe et ma petite station météo, je coupe du bois de chauffage.

À raison d’une petite benne tous les matins depuis quelques jours,  j’ai rentré une douzaine de stères bien secs auprès de la chaudière. Dans le hangar, il me restait encore une douzaine de stères sciés l’année dernière.

A droite le bois de 2016 et à gauche celui que j’empile cette année.

 

Un petit coucou et un grand merci à mon beau frère Jean Charles qui nous a permis de récupérer cette scie circulaire.

Ça coupe, je n’affûte plus depuis 10 ans. Bien sûr il a fallu changer les courroies et début d’année j’ai acheté une nouvelle lame carbure (la vieille n’avait plus beaucoup de dents et faisait un bruit d’enfer) mais elle en avait scié des quantités en 10 ans de service !

Je remplis mon hangar du mauvais bois coupé cette année (je préfère qu’il sèche à l’ombre : beaucoup de bouleau et de tremble) Je rentre tout avec l’aide du petit tracteur et de la benne de mon voisin Alain. On se rend beaucoup de services entre nous (c’est un plaisir de vivre à côté de personnes prêtes à aider et encore plus de pouvoir leur en rendre) Merci à eux.

La benne est petite, j’y met trois à quatre stères de bois. le tracteur de collection est très pratique.

Il me reste deux bennes à scier. Le hangar ne sera pas plein, mais j’aurais environ 45 stères de bois en stock. Pour tout brûler l’hiver prochain il faudra que notre indien ait raison.

Sinon il y a encore pour faire dehors.

Pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire de l’indien et du trappeur, je vais essayer de vous la raconter.

Au Canada, un trappeur coupe du bois en prévision de l’hiver. Son voisin, un indien Anishnabe (un Algonquin, salut à eux) passe et lui dit : L’hiver va être très froid. Le Dom (dans la peau du trappeur) coupe plus de bois.

Son ami Anishnabe revient une bonne semaine plus tard et dit : Cette année l’hiver sera très très froid. Dom met donc les bouchées doubles et coupe trois fois plus de bois.

Notre ami Algonquin repasse et me dit : Cet hiver va être une catastrophe.

Mais comment le savez vous? lui demandai-je .Il me répond : Nous avons un proverbe : Plus l’homme blanc coupe de bois plus l’hiver sera froid.

L’hiver peut être froid, j’ai du bois! Excusez moi Messieurs les Anishnabe (les vrais hommes, si j’ai bien compris) de vous avoir mêlé à cette petite histoire. Salutations et tous mes respects à votre communauté.

 

 

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Tarte thon tomates

Encore une recette à la tomate !
Même si ça commence à diminuer, on en a toujours (des tomates) et il faut bien les utiliser.
C’est un classique mais ça fait envie, non

Ingrédients :

  • – une pâte brisée ou feuilletée
  • – 4 ou 5 tomates selon grosseur
  • – 2 œufs
  • – 3 cuillères à soupe de moutarde
  • – 15 cl de crème liquide
  • – 1 petite boite de thon
  • – quelques rondelles de mozzarella ou du fromage râpé
  • – persil, thym
  • – sel, poivre.


Préparation 10min. Cuisson 30min

Étaler la pâte dans un moule à tarte

La piquer avec une fourchette pour éviter qu’elle ne gonfle à la cuisson

Mettre une bonne couche de moutarde sur le fond de pâte

Couper en tranches les tomates et les étaler en une couche sur la moutarde

Égoutter le thon et l’émietter sur les tomates.

Ajouter les herbes hachées (on peut aussi mettre de la ciboulette, du basilic, de la coriandre…)

Battre les œufs entiers, ajouter la crème

Saler, poivrer.

En dernier lieu le fromage râpé ou la mozzarella

Cuisson 30 min dans un four à 200°

Cette tarte peut se manger chaude ou froide avec une salade verte.

Astuce : si les tomates sont très juteuses, on peut ajouter une ou deux cuillères de semoule fine sur le fond de tarte. La semoule absorbera l’excédent de liquide sans donner de goût supplémentaire.

 

 

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Le sevrage

 

C’était la semaine dernière, j’avais donné aux lapins les fanes de mes fameuses carottes pour le dernier repas avec leur mère (voir les articles précédents pour ceux qui ne suivent pas grelinetteetciboulette.fr) Les lapereaux ont bien grossi et la lapine en a un peu marre après six bonnes semaines de bon soins.

 

Les lapins adorent les carottes et bien les miens les ont goûtées, mais ne les ont pas mangées. Ils sont comme le machaon, ils préfèrent les fenouils. Ils aiment aussi la salade, les bettes, les radis mais pas les feuilles de carottes ? Cela va venir certainement.

Quand ils se seront bien régalés de divers feuillages du jardin, de joli foin et de granulés à lapin, ce sera à notre tour d’en profiter. Ciboulette va nous sortir une recette de sa grand-mère, je vous explique pas le délice !

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Tomates farcies

Cette recette m’a été demandée par mon fils Matthieu qui va sans doute être déçu, car il n’y a pas d’ingrédient secret. Je fais les tomates farcies comme sans doute la plupart des ménagères de plus de 50 ans mais surtout je les fais comme ma mère les fait et sans doute ma grand-mère les faisait aussi !
Peut être est ce que ça peut intéresser des personnes qui n’en ont jamais fait, les autres pourront comparer avec leur propre recette et me conseiller des améliorations.
L’ingrédient secret s’il y en avait un ce serait comme je l’ai déjà dit de bonnes tomates bien mûres et puis un peu de temps .
En premier lieu, je lave et j’évide mes tomates. Je les installe bien serrées dans un plat à four cela évite qu’elles se renversent surtout si c’est des tomates allongées.
Je sale l’intérieur de la tomate .
Puis je prépare ma farce :
J’achète de la farce à légumes toute faite dans mon supermarché ; elle peut très bien convenir telle quelle, mais je préfère lui ajouter quelques suppléments.


Des oignons émincés fins, du persil, de l’ail et bien sur de la mie de pain trempée dans du lait. Ma mère met le pain dans du lait chaud, car il « fond » mieux.
Moi, j’utilise du pain de mie car ça se délite mieux et puis je n’ai pas souvent de restes de pain. Je mets environ 3 grandes tranches de pain de mie pour 1 kg de farce.

C’est indispensable d’en mettre et il n’y en a jamais trop .

Ici,il y a en plus quelques morceaux de piment vert

Je rajoute souvent aussi un peu de la pulpe des tomates que je viens d’évider.

Pas assez de tomates ,je les ai remplacées par 2 belles fleurs de courgettes

Il faut bien mélanger l’ensemble, c’est important. Je le fais avec la main.
Sur chaque tomate avant de la mettre au four ou en cours de cuisson un tout petit morceau de beurre et du persil haché.
Je ne remets pas le chapeau de la tomate car cela empêche le dessus de griller et c’est moins bon (à mon goût)

A la cuisson cela rend beaucoup de jus, nous mangeons ces tomates le plus souvent avec du riz blanc juste cuit à l’eau .

L’été, j’en prépare de grands plats et j’en congèle une partie (s’il en reste)

Ce qui reste des tomates n’est pas jeté bien sûr, j’en fais de la sauce …suite au prochain numéro

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Tagliatelles de courgettes

Avec mon outil « magique » acheté récemment à LIDL, j’ai pu faire une recette hyper facile, rapide et succulente.
Même les enfants peuvent l’utiliser sans risque et s’amuser à faire des guirlandes de courgettes qu’ils auront sans doute envie de goûter ensuite.

Il vaut mieux pour plus de facilité avoir une courgette moyenne ni trop grosse ni trop petite car sinon ça ne marche pas .Je l’ai choisi à la bonne taille,ce n’est pas les courgettes qui nous manquent !

J’ai pris une courgette pour nous deux c’est suffisant, à vous d’adapter au nombre de convives.


On peut faire ces tagliatelles avec un économe mais c’est plus long et moins rigolo.

il ne reste que le trognon avec les graines

Une fois la courgette toute « enguirlandée »,j’ai émincé un oignon que j’ai fait revenir dans une sauteuse avec de l’huile d’olive.

Puis j’ai ajouté ma courgette et je l’ai laissé cuire à feu doux en la retournant de temps en temps. La courgette ne rend presque pas d’eau. Le goût est différent des courgettes en rondelles et pour moi bien meilleur.

À la fin du sel, du poivre et du thym.

Pour accompagner une viande ou un poisson :des vitamines sans trop de calories.

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Le dom a évité un accident ferroviaire

Avec Eti, nous sommes allés charger du bois cet après midi. Aucun problème, tout s’est très bien passé à part qu’il s’est mis à pleuvoir à seaux mais j’avais le minimum ,une veste et une bonne sur veste en plastique imperméable. La pluie était chaude : un bonheur pour un jardinier.

C’est vrai qu’on est très long (18 m y compris la fourche, comme une semi de 40 tonnes) et très chargé pour un tracteur de 55 chevaux quand il était neuf ??!! Une douzaine de stères arrivés à bon port malgré les petits soucis sur la route.

Arrivé péniblement au passage à niveau où je passe tout le temps en très faible vitesse pour éviter de secouer mes chars, les feux de signalisation d’un passage de train se sont allumés. Mon tracteur était déjà engagé sur les voies, j’ai regardé où était le train et les barrières se sont mis à descendre. Je ne pouvais plus traverser. Donc j’ai reculé (heureusement que la route était en pente) mais la barrière s’est posée et s’est accrochée dans ma fourche. J’ai dû avancer en baissant ma fourche et reculer pour libérer les voies de notre tendre SNCF. Le train est passé sans encombres, il s’est arrêté 50 ou 100 m plus loin, puis après quelque temps a avancé de quelques mètres pour voir si les barrières fonctionnaient toujours. Tout a marché, on a pu repartir sans encombres.

Sur le coup, je n’ai pas eu peur. Après je suis devenu bleu (de trouille) et là,six heures plus tard, je suis toujours bleu.

Bienvenue chez les Schtroumpfs, il ne nous manque plus que quelques champignons de la Nièvre. À bientôt.

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Semis et plantations pour la fin d’année.

Suite à mes semis du 11 juillet sur la parcelle 7, un petit visuel pour se rendre compte de la bonne pousse des légumes.

Au fond la 7,au premier plan la 4.

 

Deux rangs de carottes sur la droite, puis un rang de laitue à couper avec des radis et un rang de persil frisé et de chicorée à repiquer. Sur la gauche des carottes restant du printemps attendent ciboulette de pied ferme.

À noter : toujours un siège à proximité en cas de grosse fatigue, il faut être vigilent ! Sur le bas de la photo, la parcelle 4 avait été nettoyée en même temps, grelinée et paillée avec de la tonte pleine de feuilles en attendant les salades. Les chicorées ont été repiquées sur deux rangs, le troisième a été emblavé avec des plants de Pain de sucre pas très développés (chicorée amère) Cela a été fait fin de semaine passé le 7 ou 8 en jour feuille ???

Il faudrait que je parle de ces jours (feuille, fruit, racine et fleur) ainsi que de la lune (croissante ou décroissante, montante ou descendante) De quoi faire tourner en bourrique tout apprenti jardinier! Ma mère qui a fait du jardin toute sa vie (plus de 70 ans) semait tous ses légumes en vieille lune (après la lune pleine) ou décroissante si ça tilt mieux. Avec une précaution pour les semis de carottes : ils étaient semés en vieille lune aussi mais si possible en sagittaire. Une hérésie au vu des divers livres que je compulse : le sagittaire est un jour fruit donc non approprié au semis de légumes racines, pourtant elle avait tout le temps de très belles carottes. Le terrain, sa tendreté et sa profondeur ont plus de chance d’en être la cause.

Feuille A4. Je ne montre que les grosses !!! comme d’autres ne montrent que les vilaines, tout dépend de ce que l’on veut faire dire à la photo .

Demain semis et plantation de choux .

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Croquettes de poulet curry et piment

Dimanche, j’avais rôti un gros poulet et il nous restait pas mal de blanc .

Nous en avons mangé réchauffé, puis froid avec de la mayo mais pour le terminer j’ai choisi de faire des croquettes. Ce n’est pas la première fois que je fais ce genre de recette, mais ce n’est jamais la même en fait car ça dépend de la saison, des restes du frigo, des légumes et des épices dont je dispose.

Si vous voulez la tester, faites comme moi prenez ce qui vous inspire et goûtez au fur à mesure pour l’améliorer. Parfois c’est super bon d’autre fois c’est loupé. Cette fois, c’était pas mal même si le visuel pourrait être mieux

Je vous donne donc mon inspiration du jour.

Il vous faut pour une douzaine de croquettes :

250 g de blanc de poulet rôti

1 petit oignon haché

2 piments Achards (c’est ce qu’on a en ce moment : ils ne sont pas forts du tout mais très parfumés)

2 gousses d’ail

1 œuf entier

3 cuillères à soupe de fromage blanc

1 tranche de pain de mie (je l’ai mise car c’était un peu trop mou)

1 cuillère à café de curry

persil, sel, poivre

+ 1 œuf et de la chapelure pour paner les croquettes

Préparation

Dans un mixeur, mettez le poulet, l’oignon, l’ail, les piments préalablement épépinés, le persil, l’œuf et le pain de mie. Hachez le tout bien fin .

Dans un grand bol mélangez votre préparation avec le fromage blanc et le curry .

Assaisonnez à votre goût .

Préparez une assiette avec un œuf battu, une autre avec de la chapelure ou des biscottes écrasées)Faites des petites boulettes (ou quenelles ou croquettes)avec votre préparation.

Les miennes ne sont pas très régulières car le mélange était un peu mou donc difficile à manipuler.J’aurai peut être dû les mettre quelques minutes au congélateur pour les faire durcir.

Trempez chacune d’elles dans l’œuf puis la chapelure.

Faites cuire dans une poêle avec de l’huile bien chaude pendant quelques minutes jusqu’à ce soit bien doré

Réservez sur une assiette avec du papier absorbant.

À déguster avec une salade verte.,

Pour tout dire il me restait du mélange le soir et je l’ai fait cuire dans une feuille de riz façon nems(photo du haut)

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Sauce crudité au basilic

Dans mon dernier article, j’ ai parlé d’une chantilly au basilic faite au siphon.

J’avais passé ma crème de basilic infusée avant de la mettre dans le siphon et j’ai récupéré à peu près 2 cuillères à soupe de basilic crémeux qui était resté dans la passoire.

Ça avait une belle couleur verte et beaucoup de goût donc dommage de le jeter .

Je l’ai donc mélangé ce basilic avec la même quantité de mayonnaise maison et hop voilà une sauce crudité excellente et facile pour l’apéro.

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Tartare de tomates,concombre,crème de thon ,mousse au basilic

Pour recevoir Steph, Sébastien et leur petite famille, nos neveux, j’ai choisi de faire une entrée assez fraîche et plus élaborée mais toujours avec les produits du jardin.

 

J’ai préparé presque tout la veille sauf la mousse de basilic dont j’ai eu l’idée au dernier moment ou presque.J’ai présenté la recette dans des verres.

Ingrédients pour 8 personnes

pour le tartare de tomates

Des tomates (4 ou 5 selon grosseur)j’en ai mis 4 dont une très grosse tomate ananas

1/2 concombre (on peut faire sans)

sel, poivre,1 cas d’huile d’olive

Pour la crème de thon

250 g de fromage type Philadelphia ou St-Moret

1 grosse boite de thon

Un oignon blanc haché fin

Des fines herbes (persil, ciboulette, cerfeuil,thym, estragon)

1 cuillère à soupe de moutarde (je l’ai remplacé par de l’huile de moutarde que Mag m’a offert et qui a relevé tout de suite le plat)

poivre, en principe pas besoin de sel, car le thon et la moutarde sont déjà salés

pour la mousse de basilic

40 g de feuilles de basilic

250 g de crème entière

sel, poivre

un siphon

Préparation

 Tartare tomates et concombre

Lavez tomates et concombre. Pelez et épépinez-les.

Les couper en tout petits carrés.

Assaisonnez à votre goût.

 Crème de thon

Égouttez le thon, le mixer avec le fromage, la moutarde, l’oignon et les fines herbes. Ajoutez le poivre et le sel si besoin.

Mousse de basilic

Lavez et séchez les feuilles de basilic

Faire bouillir la crème puis y mettre les feuilles de basilic.

Laissez infuser 30 min

Mixez le tout avec un mixeur plongeur

Salez, poivrez.

Réservez au frigo pour que la préparation soit bien froide.

Passez le tout dans une passoire fine .

Mettre dans le siphon avec une capsule de gaz et c’est tout.

Dans une coupe ou une verrine mettre une couche de crème de thon, une couche de tartare et la mousse de basilic.

J’ai rajouté par-dessus de l’œuf dur mixé pour la couleur.

Bon appétit

 

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De l’aide au jardin.

Hier, Steph, Seb et leurs enfants sont venus manger à la maison et ils m’ont fait un cadeau : une apprentie jardinier .

Elle est belle ma petite apprentie avec son chapeau rose. Je l’appelle Solène.

Ensemble nous avons déjà transplanté ce beau pied de piment. L’aide va être juste psychologique, c’est déjà bien.

Une dernière petite photo.

Merci pour ce cadeau, je vais penser à vous tous les jours.

 

 

Passion tomates

et non ce n’est pas une recette fruits de la passion et tomates dont je veux vous parler car même si j’aime bien les deux je n’ai jamais testé l’association qui serait bien acide à mon avis.
C’est ma passion des tomates que je veux vous raconter.
Depuis toujours, j’adore ce légume- fruit d’abord parce qu’il est beau :une belle tomate bien rouge, bien ronde au milieu de son feuillage vert foncé ça donne du plaisir rien qu’à la regarder .
Depuis quelques années, Dom cultive (un peu à ma demande) des tomates plus variées avec des couleurs et des formes différentes mais du coup c’est encore mieux .
Les tomates ananas par exemple ont des couleurs qui varient du jaune à l’orangé et même presque rouge, les roses de Berne d’un rouge moins violent, les noires de Crimée qui ne sont pas vraiment noires, les Green zébra, les tomates blanches, les tomates cerises rouges, jaunes, c’est aussi beau que des fleurs dans un jardin.


Je n’achète pratiquement jamais de tomates à part parfois des tomates cerises pour égayer un plat en début de saison car si on a goûté celles du jardin on ne peut pas trouver l’équivalent même en pleine saison.
Et puis parlons cuisine: il y a tellement de façon de cuisiner ces tomates et heureusement car l’été nous en mangeons tous les jours et souvent aux deux repas !
Je vais vous décliner quelques recettes simples sur plusieurs jours .
Par cet exceptionnel temps froid pour un mois d’aout ,je vous propose celle -ci :
pommes de terre à la belle saison

Ingrédients :

1 kg de pommes de terre

600 g de tomates

2 poivrons verts

1 gros oignon

1 gousse d’ail, un bouquet garni, sel,poivre

Préparation

Peler les tomates

Épépiner les poivrons (pas nécessaire de les peler)

Éplucher pommes de terre et oignon

Couper tous les légumes en gros cubes.

Dans une cocotte, faire revenir les oignons sans les colorer

Puis, ajouter tous les légumes, ail, sel, poivre,bouquet garni (thym, romarin,persil)

Couvrir et laisser mijoter 30 min

Dom a beaucoup aimé, il a retrouvé tous les parfums de la tomate, du poivron, du romarin…

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Un fongicide naturel

J’ai des problèmes avec la vigne et les melons. Du mildiou est apparu avec ce temps très chaud puis froid et une petite pluie certainement pleine d’acidité et de pollution. J’ai traité 2 fois avec une bouillie cuprique mais bof ! Je vais essayer une mixture de ma composition (d’après différentes lectures) .

Ciboulette étant partie ce matin acheter des fromages de chèvre, je lui ai demandé de me rapporter du petit lait. J’ai donc préparé un mélange avec pour 3 litres de solution : 300 ml de petit lait, 300 ml de décoction de prêle passée au filtre à café et 300 ml de macération de sauge. Je vais traiter la vigne, les melons et quelques tomates plantées à l’extérieur de la serre. Auparavant, j’avais taillé la vigne au taille-haie, il y a quelques grappes malgré les gelées du printemps. Nous verrons si ce produit naturel est efficace .

Un peu cramés les melons

Nous achetons nos fromages de chèvre chez un voisin agriculteur, c’est un gaec qui produit des bovins de race charolaise et des fromages de chèvre AOP Charolais, il est situé au Montot à Oudry 71. Leurs fromages sont fameux, merci à eux pour le petit lait et leur gentillesse .

http://www.lafermedumontot.fr/

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Une petite station météo

Cet appareil m’a été offert pour mon anniversaire. C’est très instructif : par exemple ce matin à 7 h il faisait 5.5 degrés, pas chaud pour un 10 août ! Il transmet en direct les informations sur une tablette dans la maison. Il y a aussi une fonction alerte au gel, si on l’active bien sûr (en mars avril ce sera peut-être bien)

5,5° à 7h- 99 % d’humidité(outdoor), il faisait quand même 19.8 indoor

C’est vrai que la lune est très forte et le temps clair, mais il y a une grosse différence avec les journées à plus de 30 de la fin de la semaine passée .

A Lyon, le 3 août il faisait plus de 40. Vive Trump qui ne croit pas au réchauffement climatique.

Sur l’écran on peut voir la pression atmosphérique, la vitesse du vent, l’hygrométrie et bien sûr la pluviométrie. Chez nous il est tombé presque 11 mm mardi 8. Il en faudrait bien plus .

 

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C’est la fête au Dom.

La fête des saints du calendrier, plus personne n’y pense ni ne la souhaite et cela est plutôt bien.

Bien que je n’ai pas eu de cadeaux, ni de coup de fil, ni même un petit SMS, je suis content : Ce matin au réveil il pleuvait, pas une grosse pluie, dix mm dans le matin mais qu’est que ça fait du bien au jardin. Bien que ce soit le nœud de la lune où l’on ne doit pas jardiner, j’en ai profité pour mouliner un peu la parcelle 17 afin de pouvoir semer de l’engrais vert : un petit mélange personnel (avoine rude, phacélie , moutarde blanche et un peu de rave d’Auvergne) pas de trèfle ni d’autres légumineuses, trop longues à s’implanter, vu que je vais enfouir tout cela sous une bonne couche de feuilles, tontes, fumier et foin pour l’hiver, il n’y a pas d’intérêt .

Le dom qui travaille, du jamais vu, vous avez dû rêver !

Une petite vidéo pour voir ce bel outil très efficace pour briser les mottes ou pour ameublir un coin de jardin afin de semer de petites graines .

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