Il y a un mois, Marie Pierre, notre nièce, qui a un superbe potager bio du côté de Besançon nous a offert de beaux légumes (aubergines, tomates, prunes et concombres) alors que nous n’avions encore pas grand-chose. Elle m’a aussi fait plaisir en me donnant la recette de ses pickles que nous avions goûtés à l’apéro.
Les concombres, il y a encore quelques années, nous ne les approchions pas à moins de 10 m et puis en les produisant, nous avons appris à nous connaître et maintenant ils font partie de tous nos apéros et/ou entrées de l’été.
Parfois, ils donnent abondamment et à moins de faire apéro tous les jours, il y a du rab donc la recette de pickles de MP est bienvenue
Pour 2 bocaux de 75 cl
1 kg de concombre
4 gousses d’ail
4 brins de romarin
0,9 l de vinaigre de cidre
0,4 l de vinaigre d’alcool
4 cuillères à soupe de miel
6 cuillères à soupe de gros sel
2 cuillères à café de graines de coriandre
16 grains de poivre
Coupez les concombres en rondelles de 0,5 cm, les mettre dans un plat
Saupoudrez-les de gros sel.
Laissez-les dégorger 6 h
Rincez-les à l’eau froide, laissez-les bien égoutter ou essuyez-les bien
Mettez-les dans des bocaux avec les brins de romarin.
Dans une casserole, mélangez les 2 vinaigres, l’ail pelé, le miel, la coriandre, les grains de poivre. Faites bouillir 2 minutes.
Versez ensuite sur les concombres et fermez aussitôt.
Attendez 3 semaines avant de les consommer par exemple dans un hamburger maison
Ps j’ai mis des graines de coriandre fraîches, car j’en avais sous la main et je me suis aperçue qu’elles avaient autant de goût, voire plus que les graines sèches.
Mes concombres avaient pas mal de graines, j’en ai enlevé une partie mais certaines variétés en ont moins et c’est plus agréable.
Alors que notre département est en alerte rouge sécheresse depuis plus d’un mois avec des restrictions strictes concernant l’arrosage, je vous propose un petit tour du potager et des alentours.
Pour un jardinier, c’est bien triste de voir ses plantes dépérir de jour en jour. Malgré un arrosage léger le matin avant 8h ou le soir après 20h et un terrain plutôt argileux qui retient assez bien le frais, les plantes souffrent du manque d’eau (6mm en juillet et 0,8 mm en août) mais surtout des températures extrêmes (42,5° le 31 juillet par exemple).
Le persil sèche à vue d’œilLe figuier s’en sort mieux que le kiwi mâle qui perd déjà toutes ses feuillesEst- ce que la rhubarbe s’en remettra ?Les haricots ont besoin d’eaumais la cuve est vide !Les melons s’en sortent mieux, mais ils ne sont pas nombreuxPas question de compter sur les haricots grains pour le cassoulet !
Nous aurons bientôt quelques salades, j’espère…
Un peu de réconfort, maintenant dans la serre
Dans la serre, on voit enfin du vert : arrosage au goutte-à-gouttepiment jaunepoivrontomates et basilicCertaines variétés de tomates ont la maladie du cul noir, stress hydrique ?les piments d’Espelette rougissent mais on voit bien comme la terre est sècheLes potimarrons courent sur le sol pailléCette fois, l’association maïs, haricots et courges va peut-être fonctionner
Les fruits
le peu de framboises qui mûrissent sont directement mangées par les guêpes et autres insectesMême chose pour les prunes qui en plus d’être rares et malades sèchent sur l’arbre ou se font attaquer
le raisin commence à mûrir,il y a beaucoup de grappes, on pourra partager…Il y a beaucoup de kiwis mais vont-ils pouvoir grossir ?Les arbres du verger sans arrosage ont souffert
Les prés
Le peu d’herbe qui avait repoussé après les foins a été brûlée par le soleil, nos moutons n’ont plus que de l’herbe sèche à pâturer et ils ont bientôt fini la belle meule de foin que Dom avait pris grand soin à construire.
10 juin, c’était encore vert
Nos chatons ont trouvé un peu d’ombre sous la vigne et ne pensent qu’à jouer
Hier, il était presque midi et je n’avais toujours rien préparé pour le déjeuner. Je suis allé au jardin, mais il n’y a pas grand-chose encore en ce début mai à part des salades alors je suis allé dans le pré des poules et là un beau buisson d’orties me tendait les bras. Les poules aiment bien s’y cacher quand elles ont trop chaud, de plus les orties sont bien utiles au potager, deux raisons pour ne pas les détruire.
Je suis allé chercher des gants et une bassine et hop un légume tout trouvé pour le repas. L’ortie en plus est pleine de vertu, elle contient du fer, de la vitamine C, du potassium, du calcium et j’en passe. Certains même la classe dans les »super aliments ». En l’occurrence, son principal avantage ce jour-là était d’être sous la main, bio (évidemment) et gratuite .
Ce n’est pas la première fois que j’en consomme, j’en mets dans la soupe, dans des quiches ou des cakes. Il vaut mieux la consommer au printemps quand il y a des jeunes pousses plus tendres. Les gants sont indispensables pour la cueillir et la laver. Je n’ai pris que la partie haute des orties qui était plus jolie et plus tendre .
Ingrédients pour un soufflé pour 4 personnes
100g d’orties (une bonne poignée)
25 g de beurre
25g de farine
250 ml de lait
75 g de fromage râpé
4 jaunes d’œufs
5 blancs d’œufs
sel, poivre et muscade râpée
Préparation (environ 1/2h et cuisson 25 min)
Lavez soigneusement les orties et effeuillez-les. Ne mettez pas les tiges qui sont trop dures.
Cuisez les orties quelques minutes dans de l’eau bouillante salée
Pendant ce temps, préparez une béchamel :
-faites fondre le beurre dans une casserole
-Versez la farine et mélangez vivement au fouet
-Délayez alors avec le lait et continuez à mélanger jusqu’à ébullition.
Les orties cuisent et la béchamel est bientôt terminée
Une fois cuites, égouttez les orties et pressez bien pour en extraire toute l’eau. Hachez-les grossièrement (pas de danger, une fois cuites, elles ne piquent plus!)
Cassez les œufs, séparez les jaunes des blancs .
Hors du feu, ajoutez dans la béchamel les orties, le fromage râpé, les 4 jaunes, du sel, du poivre et de la muscade.
Remettez à cuire 1 min sur feu doux en tournant constamment.
Montez les blancs en neige avec une pincée de sel.
Incorporez les en deux fois à la béchamel : la première fois en battant rapidement au fouet et la deuxième fois en les mêlant délicatement avec une spatule.
Beurrez un moule à soufflé à l’aide d’un pinceau et de beurre fondu. Vous devez passer le pinceau sur les bords du moule de bas en haut délicatement. Cette technique va aider le soufflé à monter plus facilement.
À la fin, passez la pointe d’un couteau tout autour du moule pour décoller un peu la préparation, ceci toujours pour aider la montée.
Laissez cuire au four à 210° pendant 25 min (sans ouvrir le four)
Servez immédiatement avec une salade verte
Et comme le disaient les vieux livres de cuisine: le soufflé ne peut pas attendre les invités, ce sont les invités qui attendent le soufflé.
Depuis le début du confinement, j’essaie de suivre régulièrement les recettes de Cyril Lignac à la télé. Il propose des recettes faciles et assez rapides et c’est exactement ce qu’il me faut .
Vous l’aurez compris, je n’aime pas partir dans des recettes à rallonge avec une petite sauce par ci, un petit jus par là, un coulis de l’autre côté, une tuile dentelle pour décorer… Et qui c’est qui fait la vaisselle ensuite et qui nettoie la cuisine ? Je n’ai pas une ribambelle de commis de cuisine, moi.
Donc, je vous propose, en “collaboration” avec ce brave Cyril, cette recette de poulet au citron et aux olives que j’ai déjà fait deux fois en deux semaines tellement elle m’a plu. On peut la réaliser dans un plat à tajine si on en a un ou dans une cocotte ou une sauteuse.
Prévoir une bonne heure (1/2 h de marinade et 1/2h de cuisson)
INGRÉDIENTS (pour 2 mais ça nous a fait 2 repas !)
2 blancs de poulet ou après cuisses
1 citron
2 oignons
1 quinzaine d’olives vertes ou noires
2 grosses carottes
5 cuillères à soupe d’huile d’olive
1 cuillère à soupe de miel
1 cuillère à soupe de curcuma
50g de raisins secs
quelques feuilles de coriandre ou de persil
quelques amandes effilées (facultatif)
Un petit morceau de gingembre (facultatif)
sel, poivre
PRÉPARATION
Découpez le poulet en gros dés
Disposez ceux-ci dans un plat creux avec le citron coupé en 8, 4 cuillères d’huile d’olive, le curcuma, les raisins secs, les olives, sel et poivre.
Laissez mariner 1/2h au moins en mélangeant de temps en temps et en écrasant un peu les citrons pour avoir plus de jus.
La marinade
Pendant ce temps, émincez les oignons et faites les revenir à feu doux dans la cocotte avec l’huile d’olive restante. Ils ne doivent pas colorer.
Nettoyez et découpez les carottes en petites rondelles et mettez-les aussi dans la cocotte.
Au bout de la 1/2 heure, ajoutez le poulet et l’intégralité de la marinade.
Ajoutez un verre d’eau si ça vous paraît trop sec.
Posez un couvercle sur la cocotte et laissez cuire à feu moyen 1/2 h.
Au moment de servir, ajoutez la cuillère à soupe de miel et le gingembre râpé.
Pour décorer mais aussi pour le goût et le “croquant”, disposez quelques feuilles de coriandre et des amandes effilées
Ce plat est légèrement sucré-salé mais c’est contrebalancé par l’acidité du citron et l’amertume des olives.
Je l’ai accompagné de riz lors de mon premier essai et de spaghettis konjac la deuxième fois .
Clin d’œil à Christophe qui m’a fait acheter ces spaghettis de konjac que je n’avais jamais goûté auparavant et qui ma foi ne sont pas mauvais quant à leur pouvoir amaigrissant, je ne me prononcerai pas…
Tajine poulet citron aux spaghettis de konjac
La prochaine fois, j’essaie la semoule en accompagnement.
Cette recette que j’ai découverte sur le site de Philandcocuisine, un très beau site de cuisine que je vous recommande m’a permis de faire facilement du pain de mie maison.
Même si j’achète régulièrement du pain de mie, je n’avais jamais essayé d’en faire. Les principales raisons : ce n’est pas cher, ça se conserve relativement bien (évidemment, c’est plein d’additifs et de conservateurs !) et il y a beaucoup de choix .
Les inconvénients, en plus des additifs (certains en contiennent jusqu’à 18), ils sont souvent trop caloriques (trop de gras et trop de sucres) et trop salés.
Dans la recette que je vous propose, pas de conservateurs, pas d’huile, un peu de sel et de sucre, mais vous pouvez diminuer les dosages en fonction de votre goût et de votre régime. J’ai utilisé 2 sortes de farine pour augmenter le pourcentage de fibres : moitié farine complète, moitié farine blanche T55.
Mais, la vraie raison qui m’a fait m’intéresser à cette recette, ce sont les blancs d’œufs. Si vous êtes comme moi, vous avez toujours quelques blancs d’œufs qui restent au frigo et vous ne savez pas trop quoi en faire. J’en congèle parfois et cela fonctionne très bien, mais je ne peux pas remplir mon congel de blancs d’œufs. Cette recette n’en utilise que 3 mais c’est déjà ça…
INGRÉDIENTS (pour un pain de 500 g environ)
300g de farine
130 g de lait
80g de blancs d’œufs (environ 3, mais il est préférable de les peser)
8 g de levure de boulanger
15g de sucre
5 g de sel
30g de beurre
PRÉPARATION avec robot pâtissier
Dans le bol du robot, mettez la (ou les ) farine, la levure émiettée, le sel et le sucre. La levure ne doit pas être en contact avec le sel .
Ajoutez le lait à température ambiante et les blancs d’œufs
Commencez à pétrir d’abord à petite vitesse puis au bout de 5 min à grande vitesse avec le crochet du robot.
Le pétrissage doit être assez long : 10 min.
Pendant ce temps, beurrez votre moule. J’ai pris un moule à cake de 30cm de long.
Au bout des 10 minutes, ajoutez le beurre froid par petites quantités tout en continuant à pétrir jusqu’à ce que tout le beurre soit absorbé.
Pétrissez encore 5 minutes. La pâte obtenue est assez ferme mais collante.
Farinez un récipient rond , mettez-y le pâton et recouvrez -le d’un papier film au contact. Laissez au moins 1h auprès du radiateur par exemple pour avoir une bonne levée.
Première levée
Après cette période de repos, la pâte a doublé de volume (sinon attendre encore car cela dépend de la température de la pièce)
Déposez la pâte sur un plan de travail fariné, dégazez-la en pressant plusieurs fois avec la paume de la main pour faire sortir le gaz (d’où le nom : cqfd !)
Ensuite, partagez le pâton en quatre.
Puis, travaillez ces pâtons un par un et formez des boules comme dans la vidéo
Posez les boules l’une à côté de l’autre dans le moule et laissez lever de nouveau dans un endroit chaud, recouvert d’un linge humide ou d’un film.
Deuxième levée
Passez un peu de lait froid au pinceau sur le dessus du pain pour qu’il dore mieux.
Mettre dans le four froid, allumez le four à 170° et laissez cuire environ 25 minutes. Vérifiez la cuisson avec la pointe d’un couteau.
C’est cuit !
Comme vous le voyez, c’est un pain de mie très moelleux avec peu de croûte, à consommer au petit déjeuner ou en sandwich, en croque monsieur, etc.
Je l’ai testé plusieurs fois et je le valide à fond !
Vous vous demandiez ce que vous alliez faire avec tous ces rouleaux de papier toilette que vous avez stocké en vue du confinement ?
Dom a eu une idée, pêchée quelque part sans doute, car à son âge les bonnes idées ça ne se bousculent pas …
En tout cas, de la suite dans les idées, il en a car ça fait un certain temps que nous gardons tous nos rouleaux de papier toilette (et à deux dans la maison, il faut de la persévérance !) Il n’a quand même pas osé demander une contribution aux voisins …
Pour la première fois cette année et donc à l’essai, il a semé ses graines dans des rouleaux qui vont servir de godets biodégradables à repiquer directement dans le sol.
Première étape: couper chaque rouleau en deuxDeuxième étape: remplir de terreau
Troisième étape : bien arroser
Quatrième étape : Mettre une graine dans chaque rouleauDernière étape : Refermer et attendre la levée
Nous avions des poules, des moutons, des chats, un âne en pension quelques semaines mais un matin de janvier 2019, voilà que le père Noël nous apporte des petites bestioles qui ont toute l’apparence de souris . Moi, les souris, je n’aime pas trop ça et habituellement ce sont nos chattes qui les apportent !
découverte mutuelle
Mais voilà que mes deux plus jeunes fils (25 et 30 ans quand même!)ont fait l’acquisition de deux petites gerbilles pour nous les offrir et c’était bien pour nous et pas un cadeau de noël pour les minettes .
Hutch est le plus gourmandStarsky est le plus curieux
Je n’aime pas trop (et même pas du tout) les animaux en cage et en plus nous n’avions pas de cage . Je leur ai proposé de repartir aussitôt avec leurs « souris » mais Christophe s’est empressé de leur fabriquer une « maison » dans un vieux meuble de cuisine . Il y a mis tout le confort possible : porte vitrée,2 étages avec escalier sur mesure,lumières LED à allumage programmé, pont suspendu, hamac etc… il y avait aussi un tiroir en dessous pour récupérer les déchets.
Je n’avais plus de prétexte. Nous nous sommes donc apprivoisés…
C’était deux petits mâles de la même nichée et ils s’entendaient très bien, je ne les ai jamais vu se battre. Je les ai appelé Starsky et Hutch car ils faisaient une bonne équipe. Concernant la nourriture, ils ne sont pas difficiles et ils mangent surtout « local »et de saison ! Ils aiment toutes les graines, les fruits secs, le pain sec, les pommes, la salade, les croquettes pour chat, les fleurs(pissenlit par ex), la citrouille. Ils adorent les framboises, les figues mais surtout, surtout les vers de farine (secs bien sûr).
Ce qu’ils adorent aussi c’est déchiqueter des brindilles. Il ne leur faut pas longtemps pour tout faire disparaître. Je pense qu’ils ne mangent pas le bois mais ils le rongent de bon cœur.
Ils ne sont pas peureux mais n’aiment pas trop être manipulés . Ils sont curieux et assez actifs mais ils ont de grandes périodes de sommeil.S’ils sont effrayés ou stressés, ils frappent du pied sur le sol mais cela arrive rarement. Elles aiment aussi beaucoup faire leur nid, le changer de place.Je leur donne régulièrement du foin bien sec et des feuilles sèches pour les occuper.
Hutch sort du nid
Et puis, un jour au bout d’un peu plus d’un an , Hutch s’est mis à pencher la tête sur le coté , il ne paraissait pas malade, il mangeait et bougeait normalement . Peut-être avait-t’il une tumeur, je ne sais pas mais je l’ai retrouvé mort un matin.
Que faire alors, laisser son frère seul au risque qu’il meurt de tristesse ou lui trouver un ami au risque de les voir se battre à mort ?
Après consultation d’avis sur internet, j’ai vu qu’on pouvait tenter d’introduire un jeune mâle .
Et j’ai bien fait de le tenter car l’introduction s’est bien passée .Le nouveau n’est pas du tout impressionné par son aîné qui est pourtant deux fois plus gros que lui et le « vieux » n’a pas cherché à l’attaquer. Il faut dire que Starsky est plutôt très sociable et calme.
Dès le lendemain de la cohabitation, ils dormaient dans le même nid. J’espère juste que le vendeur m’a bien sélectionné un mâle !
Après le méli-mélo d’une année au jardin, j’ai voulu aussi rechercher au hasard quelques photos de mes préparations salées et sucrées. Si nous n’allons pas tous les jours au potager, il n’en est pas de même pour la cuisine . J’ai ajouté aussi quelques photos de resto et quand j’en ai marre de cuisiner, je les regarde avec envie…
j’aime bien faire du pain mais il n’est pas toujours aussi réussibeignets de fleurs d’acacia, hum, vivement le printempsgrosse récolte de kiwis l’hiver dernier alors on essaie des recettessirop acacia et rhubarbe verrines asperges et saumonBoulettes de Liège, une première, bon mais bien sucréle bon temps des tomates cerisesSauce tomate en conserveJus de légumes d’été pour gaspacho maisondes navets boule d’or prêts l’emploiconfit de canard maisonA Louvain, soupe d’endives trop bonne!carpaccio de cèpesBûche framboise, rose et litchisQuelques mendiantset le canard à l’orange du réveillon cuisiné par notre fils Christophe,délicieux
L’année 2019 a été, dans le Charolais, mais aussi sans doute dans beaucoup de régions de France peu propice aux cultures potagères avec des gelées tardives après un hiver clément et surtout une sécheresse exceptionnelle .
En cette fin d’année, nous vous offrons quelques photos (en désordre) du jardin mais aussi quelques photos de nos vacances. Nous en profitons pour souhaiter à tous les jardiniers abondance au potager et au verger pour la prochaine année .
belle pousse de kiwi au printempspâturage entre amis
les fleurs de la coriandre attirent de très nombreux insectesrainette verte dans les framboisiersmoment de repos au jardin botanique de Louvaincanards coureurs indiensles grenouilles recherchent la fraîcheurun peu d’ombre, enfin, par 40 °trop belles ces Higlands croisées en Belgiquepeu d’artichauts dans nos assiettes mais une belle fleur !éclipse partielle de luneLes hautes Fagnes dans l’est de la Belgique par 35 °en septembreNotre adorable cabane à SPAOignon en fleurDemoiselle bleue dans notre mini maremoins de récoltes cette annéeharicots et maïs ont souffert de la caniculeun travail minutieux : le semis de salade pour l’hiverles tomates ont mis du temps à mûrir cette annéeen septembre, plus un brin d’herbe , les arbres souffrent aussiGrizzly aimerait bien goûter aux courges de l’autre coté de la barrière !!et puis,il a plu…après les rosés, ce fut le tour des cèpeset des amanites !!les truffes , malheureusement pas chez nous mais dans le nord de la BourgogneL’automne pluvieux a offert une belle récolte de courgesBonne fin d’année à tous
Après une longue absence due à diverses occupations : vacances, travaux dans la maison, etc., je vais essayer de revenir à plus de régularité sur ce blog. Ce n’est pas un manque d’idée mais mine de rien ça prend du temps d’écrire les articles et comme toute bonne retraitée qui se respecte, le temps, j’en manque…
Après une sécheresse exceptionnellement longue dans notre coin du Charolais, la pluie est enfin arrivée depuis début octobre et avec elle les champignons.
Nous nous sommes déjà précipités dans les prés qui avaient enfin reverdi pour ramasser les rosés (agaric champêtre). Au bout de quelques paniers et de quelques fricassées, la cuisinière commença à se lasser …
quelques rosés des prés
Dom, infatigable ramasseur changea alors de destination et arpenta la forêt proche. Quand je dis arpenta, c’est une façon de parler car à peine dans le premier sentier, les cèpes se précipitèrent dans son panier ou presque : de beaux cèpes de Bordeaux, des cèpes tête de nègre et des cèpes d’été tout frais. D’après lui, je le cite: » il les entendait pousser sous les feuilles ». Du coup, très peu de travail de préparation, j’ai juste enlevé les feuilles collées sur les chapeaux et sur les pieds, un petit passage sous un filet d’eau et c’était parfait .
Ma première pensée a été de faire un risotto. Nous en avions mangé à Spa en Belgique dans un sympathique restaurant en septembre (ils avaient reçu leurs premiers cèpes la veille) et c’était fameux.
Pour la recette, rien de révolutionnaire, c’est la qualité des champignons qui fait toute la différence.
Ingrédients (pour 4)
500 g de cèpes frais (en garder un petit cru)
250 g de riz rond ou spécial risotto
1 verre de vin blanc sec
500 ml de bouillon de volaille (plus ou moins)
4 c à s de crème (facultatif)
1 oignon
huile d’olive
sel, poivre
ail, persil
quelques lamelles de parmesan
Recette
Dans une casserole à fond épais, mettre quelques cuillères d’huile
Ajoutez le riz et l’oignon finement haché
Laissez revenir doucement en surveillant jusqu’à ce que le riz devienne translucide .
Dans une autre casserole, faites chauffer votre bouillon de volaille ou bouillon de légumes .
Quand le riz est devenu translucide, ajoutez le verre de vin blanc.
Laissez le riz absorber complètement le vin
Ajoutez ensuite le bouillon doucement, louche par louche. Attendez à chaque fois que le bouillon soit bien absorbé pour reverser une autre louche .
Remuez la préparation très régulièrement.
Salez, poivrez.
La cuisson dure 15 à 20 min, il faut goûter pour savoir si le riz est cuit mais encore ferme.
D’autre part, dans une autre sauteuse:
Faites revenir vivement dans l’huile d’olive ou le beurre, les cèpes que vous aurez préalablement découpés en tranches pas trop fines .
Ajoutez du sel, du poivre, de l’ail
Retournez les souvent sur feu vif. Les cèpes bien frais rendent très peu d’eau.
Ils cuisent rapidement et peuvent même un peu dorer .
Ajoutez du persil haché au dernier moment.
Les cèpes sont cuits
Ensuite, il suffit d’assembler les deux préparations, risotto et champignons .
Ajoutez (pour plus d’onctuosité) les cuillères de crème. Remettez sur le feu 2, 3 minutes. Vérifiez l’assaisonnement.
Dressage
Dans l’assiette, présentez le risotto aux cèpes avec quelques lamelles de parmesan et quelques tranches fines de cèpe cru
Nous n’avions jamais goûté de cèpes crus avant notre repas dans ce restaurant belge mais c’est un véritable délice. À essayer …
Dom ne se lasse pas d’en cueillir et d’en préparer (enfin, un peu si). Le congel est plein, on trouve des cagettes de séchage un peu partout. Il faut dire que ce n’est pas tous les ans que nous avons de si beaux cèpes alors il fait des provisions et il en distribue .
Estelle, 11 ans dans quelques jours, est ma petite collaboratrice en cuisine. C’est aussi la belle fille de mon fils et donc « presque » ma petite fille. Malheureusement, nous n’avons pas souvent l’occasion de faire de la pâtisserie ensemble. Nous avons eu la chance de l’avoir quelques jours en vacances (en pleine canicule 40°). Il n’était pas prudent de faire des activités à l’extérieur et donc je lui ai proposé de faire un dessert .
Elle s’est plongée dans mon livre « Tout Michalak » dans lequel on salive à chaque page et m’a demandé si on pouvait faire des macarons.
Mais bien sûr…… Des macarons…..J’avais essayé une fois, c’était complètement raté et je m’étais juré de ne pas recommencer.
Et puis comme il n’y a que les imbéciles…(bon, vous connaissez la suite), j’ai revérifié qu’il y avait bien tout le déroulé de la recette en image et j’ai accepté de retenter l’expérience tout en prévenant Estelle que c’était très difficile à réussir. Cela ne l’a pas découragée, elle m’a entraînée au petit supermarché du coin pour acheter des fraises Tagada (et des glaces, mais ça ce n’était pas pour la recette, juste pour nous encourager !)
Fraises Tagada
Nous allons essayer de vous faire revivre notre après midi pâtisserie. On vous épargnera tout ce qui est vaisselle, lavage des mains (plein de fois),nettoyage du plan de travail, rangement, attente, etc, etc.
La recette a été faite sur 2 jours à cause des délais de refroidissement de la crème et puis, on allait pas y passer la nuit non plus !
Nos ingrédients (pour 25 macarons)
_ Biscuit à macarons
250 g de poudre d’amandes
250 g de sucre glace
180 g de blancs d’œufs (env. 6)
225 g de sucre cristal
1 pincée de sel fin
_Crème chantilly bonbon
500 g (50 cl) de crème liquide entière
50 g de fraises Tagada
1 feuille de gélatine
200 g de sucre semoule
du colorant alimentaire rouge
125 g de fraises fraîches
Préparation des coques à macarons
Tamisez le mélange sucre glace, poudre d’amandes dans un saladier (ça, on a dû un peu le louper, car le mélange n’était pas très fin)
Intégrez 3 blancs d’œufs (90 g) à ce mélange (j’ai utilisé des blancs congelés: c’est très pratique et ça marche très bien)
Malaxez le tout à la main (comme la pâte à modeler)
C’est mieux de ne pas mettre les deux mains sinon on ne sait plus comment s’en débarrasser
Ajoutez quelques gouttes de colorant rouge (une douzaine de gouttes pour nous)
mettre le colorant en plusieurs fois pour être sûre de ne pas trop en mettre
Faites cuire le sucre cristal dans une petite casserole avec 7,5 cl d’eau jusqu’à atteindre la température de 118°C. La cuisson du sucre, c’était mon domaine, Estelle surveillait le thermomètre.
Montez les 3 blancs restants avec le sel, batteur vitesse moyenne et versez lentement le sucre cuit pour obtenir une meringue italienne ( là, pas de photo disponible, car nous avons travaillé à 4 mains et donc il n’en restait aucune pour tenir l’appareil)
Arrêtez le batteur quand votre meringue est tiède
Transvasez la meringue en trois fois dans le mélange coloré
Rabattez ensuite la pâte du biscuit à la main, dans le sens des aiguilles d’une montre, c’est cela parait-il le macaronage
Estelle macarone
La pâte est prête quand le mélange est brillant et retombe en faisant un ruban
(pas beaucoup de précision chez Michalak sur la durée de cette opération, j’ai alors cherché une vidéo sur you tube pour en savoir plus mais les explications de la pâte à macaron était si différente que nous avons laissé tomber )
Sur une plaque de four, posez une feuille de papier sulfurisé et dessinez des ronds du diamètre désiré (nous avons utilisé comme gabarit un couvercle de boite d’agar-agar de 4 cm de diam)
Versez la pâte dans la poche à douille (douille unie de 1 cm de diam)
Dressez ensuite de belles boules à l’intérieur du cercle pour former les macarons (c’est ici que j’appréhendais beaucoup le résultat, car la pâte était assez liquide et je pensais qu’elle allait s’étaler sur toute la plaque et adieu les macarons !)
J’ai montré à Estelle comment s’y prendre avec la poche à douille et ensuite c’est elle qui a formé la plupart des macarons. Bravo, car ce n’est pas simple, il faut doser la poussée de la pâte dans la poche pour avoir des macarons réguliers.
il a fallu 3 plaques de four
En théorie, nous aurions dû avoir 50 coques à macarons, mais nous en avons fait 78. Pourquoi, mystère, ils nous ont paru pourtant de taille très correcte .
Laisse sécher les macarons 1/2 h pour qu’ils croûtent, tapez la plaque sur le plan de travail pour enlever les bulles d’air.
Préchauffez le four à 160 °
Cuire les plaques une à une pendant 8 min
Les laissez bien refroidir avant de les garnir
Sur certains, nous avons saupoudré des éclats de dragées
Préparation de la crème chantilly bonbon fraise
J’en suis où de cette recette ?
Faites bouillir la crème dans une casserole
Ajoutez les fraises Tagada et laissez-les fondre à petit feu. On obtient une crème légèrement rose et un peu plus épaisse.
Incorporez la gélatine préalablement ramollie dans l’eau froide et essorée
Bizarre cette matière, surtout quand on y touche pour la première fois !
Laissez refroidir l’ensemble et gardez cette crème bonbon au réfrigérateur au moins 12 h (ainsi que le bol du batteur et le fouet)
Le lendemain, montez la crème bien froide au batteur jusqu’à obtenir une chantilly .
Crème sortant du frigo et pas encore fouettée
Montage
Garnissez la moitié des coques de crème
au centre, déposez une rondelle de fraise fraîche(nous n’avions pas assez de fraises alors il y a eu des macarons à la groseille et à la framboise) .
Refermez avec la deuxième coque de macaron.
Michalak conseille de laisser les macarons garnis au moins une journée au frigo pour qu’une osmose se forme entre le biscuit et la crème .
Pour une première, nous étions plutôt satisfaites du résultat. Tout n’est pas parfait mais le goût y était (un peu chimique, je vous l’accorde), le plaisir de pâtisser à deux aussi. Le fruit à l’intérieur du macaron apporte beaucoup de fraîcheur et une pointe d’acidité qui diminue la sensation de sucre.
C’est la pleine saison de floraison des carottes, il y en a plein les bords de route, dans les prés non fauchés et même en bordure de nos parcelles de potager. Je ne le savais pas mais Dom m’a dit qu’on pouvait consommer ces fleurs en beignets comme les acacias ou les sureaux.
Comme j’avais Estelle, ma petite apprentie cuisinière pour quelques jours, je l’ai embauché pour cet essai de recette .
Nous avons donc cueilli ces jolies fleurs assez faciles à reconnaître. Les fleurs de carottes attirent beaucoup de pollinisateurs (pour qui elles représentent aussi une piste d’atterrissage bien utile) d’où l’intérêt de ne pas les couper avant la floraison mais cela oblige aussi à bien les laver avant utilisation. Elles sont aussi très fréquentées par les punaises…
Nous avons aussi trouvé une coccinelle à 7 points(de plus en plus rare),une jolie grenouille toute verte, des sauterelles, des grillons ,des papillons et quelques orties !
Maintenant, revenons à la recette.Elle est très classique : une pâte à beignet, des fleurs, de l’huile pour la friture.
Pâte à beignet
125 g de farine
15 cl de lait
10 cl de bière (Estelle n’a pas apprécié l’odeur)
1 œuf entier
1 c à s d’huile
2 blancs d’œufs
70 g de sucre
1 pincée de sel
une vingtaine d’ombelles de fleurs de carottes
Pas facile de séparer les blancs des jaunes!
Dans un grand bol, mettre la farine, le sel, le sucre et l’œuf entier.
Ajoutez la bière , le lait et l’huile progressivement en mélangeant au fouet pour ne pas faire de grumeaux .
Laissez la pâte reposer au réfrigérateur au moins 1/2 h
Tirer un peu la langue, ça aide à se concentrer
Nous en avons profité pour faire une petite révision de maths (Estelle adore), un cl c’est combien de ml ? Avez-vous remarqué que les verres doseurs et les recettes ne parlent pas toujours le même langage ? et encore on vous évite les fl oz ou les cups qu’on trouve dans les recettes américaines.
4 Montez les blancs en neige avec une pincée de selcomme me l’a rappeléEstelle
ça va monter ?
5 Mélangez délicatement les blancs avec la préparation réservée
Le matériel est prêt, l’huile chauffe, il n’y a plus qu’à …
6 Faites chauffer l’huile à 160 ° environ
7 Prenez une à une les fleurs de carottes par l’extrémité de la tige et trempez-les dans la pâte à beignets. Secouez-les un peu pour qu’il n’y ait pas trop de pâte.
8 Déposez-les fleurs dans l’huile bien chaude jusqu’à ce qu’elles soient suffisamment dorées
9 Posez les beignets sur du papier absorbant et dégustez encore chaud.
Verdict moyen concernant la recette mais 20/20 pour la cuisinière
Les fleurs de carottes sentent bien la carotte quand vous les cueillez mais plus beaucoup après cuisson, les petites tiges sont un peu dures et on pourrait facilement diminuer la quantité de sucre.
La semaine dernière, mon neveu Emmanuel, 12 ans, alias Paul Pogba, est arrivé, livre de pâtisserie sous le bras en me disant qu’il venait pâtisser avec moi. J’étais prévenue, mais je pensais qu’il avait prévu quelques ingrédients ou au moins choisi une recette. Donc, il a fallu faire avec les fonds de placards, heureusement, chez moi les placards sont profonds !!!
Avec ses économies, il s’était acheté le livre de recettes de Ludovic, le gagnant du « meilleur pâtissier ». On a étudié ensemble les recettes, éliminé tout ce qui était impossible faute de matières premières et porté notre choix sur une tarte tropézienne aux fraises.
Plusieurs étapes dans cette recette:
la brioche (préparation, levée, cuisson, découpage, garnissage)
la crème pâtissière
le sirop d’imbibage à la fleur d’oranger
la crème diplomate
les fraises (cueillette, lavage)
le montage
Ingrédients (Pour 6-8 pers)
Brioche
185 g de farine
22 g de sucre en poudre
1 c à c de sel fin
7 g de levure fraîche de boulanger
110 g d’œufs (2,3)
125 g de beurre doux
1 œuf pour la dorure
15 g de sucre perlé
Sirop
160 g d’eau
65 g de sucre
3 g d’eau de fleur d’oranger
Crème pâtissière
340 g de lait entier
2 gousses de vanille (ou extrait de vanille)
60 g de jaunes d’œufs
60 g de sucre
30 g de maïzena
35 g de beurre
Crème diplomate
5 g d’eau de fleur d’oranger
100 g de crème fleurette
Fraises : 250 g
Première étape : la brioche
Manu a tout pesé, bien sûr et ce n’est pas simple d’avoir pile 110 g d’œufs!
Dans la cuve du robot, mélangez la farine, le sucre, le sel et la levure à l’aide du crochet en évitant que la levure soit au contact du sel. Versez les œufs un à un (+ quelques gouttes d’eau de fleur d’oranger, mais on a oublié!) et pétrissez 5 min.
Ajoutez le beurre coupé en gros dés puis pétrissez de nouveau pendant 15 min. Cela ne fait pas une grosse quantité de pâte comme me l’a fait remarquer mon neveu mais au final c’était parfait
Placez ensuite la pâte sur une plaque couverte d’une feuille de cuisson et détaillez un disque de 22 cm avec un disque à entremets. Laissez lever la pâte dans le cercle 1 h 30 à température ambiante en la recouvrant d’un linge.
Pour nous, ça a duré beaucoup plus longtemps malgré une cuisine à plus de 25 °, il est vrai que ma levure était un peu vieille et a eu du mal à démarrer.
Enfin, au bout de plusieurs heures, la pâte avait levé et Emmanuel l’a doré avec de l’œuf battu et l’a parsemé de sucre perlé. Puis au four pour 25 min environ à 170 °. La laisser refroidir à température ambiante.
La brioche doit être dorée mais moelleuse à l’intérieur
Pendant cette longue levée, nous n’avons pas enfilé des perles, car il y avait quantité de choses à faire encore, par exemple, mettre la crème fleurette ainsi que le batteur et le fouet au frigo pour qu’ils soient bien froids .
Deuxième étape: la crème pâtissière qui doit refroidir pour être incorporée à la brioche
Faites bouillir le lait et faites y infuser la vanille .
Dans un cul de poule (c’est quoi un cul de poule ?), fouettez les jaunes d’œufs, le sucre et la maïzena sans les blanchir.
Versez le lait chaud en trois fois sur le mélange précédent en mélangeant bien à chaque fois.
Reversez dans la casserole et faites cuire à feu moyen sans cesser de remuer jusqu’à épaississement.
C’est long, Manu, n’est-ce pas ?
Retirez ensuite du feu et ajoutez le beurre froid petit à petit.
Filmez au contact et réservez au réfrigérateur.
Troisième étape : le sirop .
Il est facile à faire : dans une petite casserole, faites bouillir l’eau et le sucre et laissez refroidir. Quand il est froid, ajoutez l’eau de fleur d’oranger .
Manu ne connaissait pas la fleur d’oranger et il était un peu dubitatif sur le goût, il a donc eu tendance à diminuer les doses, il l’a d’ailleurs carrément oublié dans la brioche et dans la crème diplomate!!
Quatrième étape: un petit tour au jardin pour nous aérer mais aussi cueillir lesfraises et les préparer: laver, sécher, équeuter. Les couper en deux ou en quatre.
Cinquième étape : la crème diplomate
Dans la cuve du batteur, fouettez la crème fleurette jusqu’à ce qu’elle soit bien montée .La nôtre n’était pas très ferme car faute de crème fleurette, nous avons utilisé de la crème liquide moins adaptée pour faire de la crème montée
Détendez un peu la crème pâtissière en la fouettant légèrement, ajoutez-y la fleur d’oranger
Incorporez ensuite délicatement avec une maryse la crème montée à la crème pâtissière .
Sixième étape : le montage
Avec un couteau à pain, coupez la brioche en deux dans l’épaisseur. C’est moi qui m’y suis collée mais surveillée de près par le jeune pâtissier!
Imbibez généreusement les 2 parties de la brioche avec le sirop .
À l’aide d’une poche à douille, pochez de belles boules de crème diplomate sur la partie inférieure, répartissez les fraises de façon régulière .
Manu a essayé de le faire à la poche à douille mais notre crème n’était pas assez ferme et il a donc terminé à la cuillère
Posez la partie supérieure de la brioche sur la crème .
crème un peu coulante mais ça ne nuit pas à la dégustation
Septième étape : dégustation
Il parait qu’elle était excellente …
Et puis parce qu’il n’était pas venu pour rien, Emmanuel a aussi voulu faire des churros. Nous avons choisi une recette de Christophe Michalak et c’était vraiment facile et très bon. Je vous laisse imaginer …
base de pâte à choux, découpée au ciseau et friteles churros sont roulés dans le sucrepresque aussi bien que l’original !et c’est bon
Quand nous voyons nos légumes envahis de pucerons, ça fait un peu mal au coeur.
Quand c’est les rosiers, on se demande s’il y aura des fleurs tant chaque bourgeon est couvert de pucerons verts. Et puis, au bout de quelques jours, tout a disparu . Par quel miracle, sans traitement, sans intervention de notre part ?
pucerons multicolores sur rosier
Et si c’était les coccinelles?
oui, c’est bien une coccinelle mais asiatique
Nous les avons guettées quand nos choux Kale (montés à graines) étaient envahis de pucerons gris . Il y avait plein d’abeilles qui butinaient les petites fleurs jaunes du chou mais pas une coccinelle . Il faut dire qu’il ne faisait pas très chaud et sans doute pas assez pour une éclosion.
Et puis ce sont les artichauts qui, après de nombreuses attaques de leurs racines par les souris ont dû subir une prolifération de pucerons noirs .
Et, comme chaque année, les légumes préférés des pucerons sont les fèves .
Elles étaient noires de pucerons et c’est là qu’on a enfin vu les larves de coccinelles tant espérées . Maintenant, c’est terminé , en peu de jours, plus un puceron.
Voici quelques photos de nos aides jardinières
Une ponte sur une feuille d’artichautà droite, une larve de coccinelle en plein festin sur les fèvestoujours sur les fèvesune larve plus petite sur une feuille de pruniercoccinelle en pleine mutationCette lepture tachetée se promenait aussi sur les fèves :mangeuse de pucerons ?
Les pucerons ne sont pas attirés que par nos légumes . Ils aiment aussi les capucines, c’est bien connu mais aussi les chardons par exemple . Alors, ne désherbez pas trop car si les pucerons sont sur les chardons, il y en aura sans doute moins sur vos légumes.
En permaculture, l’observation, la patience et le partage sont les atouts du jardinier .
En ce moment, je suis à fond dans les recettes à l’acacia.
Normal, c’est la pleine saison de la floraison, en tout cas chez nous, dans le charolais mais celle-ci ne dure jamais très longtemps. Cette année, c’est bon car il n’y a pas de pluie ce qui d’ailleurs désole Grelinette car rien ne pousse au potager…
Ce biscuit est extrait du livre « Tout Michalak » que mon fils Matthieu m’a offert il y a 2 ou 3 ans. Je suis loin d’avoir essayé toutes les recettes, il doit y en avoir au moins 200. La recette tirée du livre est seulement celle du biscuit mais les fleurs d’acacia c’est moi!!
S’il y a une chose que j’ai retenu de ce livre et que j’accomplis maintenant scrupuleusement pour toute ma pâtisserie c’est tout peser. Auparavant, je faisais confiance à mon verre mesureur maintenant la balance l’a remplacé .
Je vais changer mes habitudes et ne pas trop adapter la recette car, Michalak n’a pas dû donner des indications approximatives, vous ne pensez pas ?
Ingrédients (pour 12 personnes)
100 g de jaunes d’œufs (env 5)
210 g de blancs d’œufs (env 7) à température ambiante
180 de sucre semoule
55 g de farine T 55
50 g de fécule de maïs
50 g de fécule de pommes de terre
5 g de levure chimique (1/2 paquet)
2 gousses de vanille
1 pincée de fleur de sel
100 g de fleurs d’acacia ( Michalak , lui, met le zeste de 3 oranges)
Préparation
Lavez, séchez les fleurs d’acacia, enlevez les tiges et les parties vertes.
Fouettez les jaunes d’œufs et 120 g de sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse et devienne mousseux
Ajoutez à ceux-ci les poudres tamisées (la farine, les deux fécules et la levure ) Je n’avais pas de fécule de pommes de terre, j’ai donc mis 100 g de maïzena.
Ajoutez aussi la pulpe des gousses de vanille et les fleurs d’acacia.
Au batteur, battez les blancs avec le reste du sucre (60 g)et la fleur de sel.
Michalak précise dans sa recette qu’on peut mettre le sel et le sucre dès le départ et que cela ne gênera pas le foisonnement. Je l’ai donc fait et effectivement mes blancs ont bien monté quand même. Il est fort quand même ce Michalak…
Préchauffez votre four à 220 °
Beurrez et sucrez le moule. j’avais un moule anti-adhérent mais j’ai bien beurré quand même car j’ai déjà eu des surprises.
Incorporez délicatement les blancs à la première préparation
Garnir le moule jusqu’au 3/4 à peu prêt. J’ai dû mettre un peu de pâte dans un autre moule car le mien était trop petit . Cela fait un assez gros biscuit.
Enfournez et baissez immédiatement la température à 160 °
Laissez cuire 20 minutes.Contrôlez la cuisson en piquant une lame de couteau au centre du gâteau, elle doit ressortir sèche.
Le biscuit a un peu débordé du moule
Ce biscuit est indiscutablement d’une texture très moelleuse . Il accompagnera bien une salade de fruit, une crème anglaise, une mousse au chocolat.
Les fleurs d’acacia lui donnent un peu d’originalité et un goût délicat .
Une idée de décoration naturelle (et comestible)
J’avais apporté ce biscuit à notre fête des voisins. Mon voisin Manu m’a dit que c’était une tuerie mais il est très sympa ! La barre est haute car mes voisines sont de très bonnes pâtissières et on a envie de goûter à tout.
Il y a quelques semaines, j’ai fait de la compote de rhubarbe et comme d’habitude celle-ci a rendu beaucoup de jus . Habituellement, soit je jette ce jus soit je le fais réduire jusqu’à la consistance voulue pour ma compote . Mais c’est long et pas très économique.
notre pied de rhubarbe
Alors, j’ai eu l’idée d’en faire un sirop, tout simplement . J’ai égoutté ma rhubarbe cuite, j’ai gardé le jus et lui ai ajouté la même quantité de sucre, je l’ai amené doucement à ébullition et laissé bouillir quelques minutes.
Ensuite, je l’ai filtré (finalement ce n’était pas nécessaire car il était pur) et je l’ai mis dans des bouteilles lavées et ébouillantées .
Le sirop de rhubarbe est délicieusement acidulé et j’en suis vraiment très satisfaite.
Et puis les acacias ont fleuri, j’en demandé à Dom de m’en cueillir un peu pour faire des beignets .Je n’ai pas pu y aller moi même car je n’étais pas assez grande pour les atteindre!! Il m’en a donc rapporté …un plein panier .
J’ai donc fait des beignets , un gâteau dont je vous donnerai la recette prochainement mais il m’en restait encore des quantités .
Dommage de jeter ces fleurs et ce parfum : donc sirop !
Je vais vous donner mes dosages mais vous pouvez adapter .
200 g de fleurs d’acacia lavées et séchées (au moins bien égouttées)
Une douzaine de branches de rhubarbe (je n’en avais que 6 mais énormes!)
Laver, éplucher et couper en petits tronçons la rhubarbe
La cuire 1/2 h environ
Égoutter la rhubarbe (pas trop car avec le reste, on fait la compote ,n’est-ce pas?)
J’ai récupéré 800 ml de jus.
Verser le jus bouillant sur les fleurs.
Recouvrir le récipient et laisser infuser 24 h
Au bout de ce temps, bien égoutter et même « essorer » les fleurs pour bien avoir tout le jus .
Peser le liquide obtenu
Ajouter au jus la même quantité de sucre soit 800 g pour moi
Remettre le jus à bouillir une dizaine de minutes.
Garder dans une bouteille bien propre et ébouillantée préalablement . J’ai mis le sirop bouillant dans la bouteille pour être sûre de mieux le conserver
Si vous voulez le garder longtemps , fermez hermétiquement la bouteille.
sirop rhubarbe-acacia
Le sirop rhubarbe acacia est un peu moins acidulé mais il a le parfum délicat de la fleur d’acacia.
Pour avoir essayé le sirop sans rhubarbe, je préfère avec . Le sirop d’acacia seul par contre peut servir à imbiber des gâteaux , c’est beaucoup mieux qu’un sirop de sucre tout simple!
Fleurs des champs ou fleurs cultivées c’est notre cadeau à toutes les mamans aujourd’hui. Profitez bien de votre journée avec vos enfants si vous avez la chance de les avoir près de vous.
Le liseron, vous connaissez ? Si vous en avez dans votre potager, vous connaissez forcément. Ce n’est pas moche comme plante et ça fait même de jolies fleurs roses et blanches. Malheureusement, il est très envahissant et si on le laisse faire, il va s’enrouler autour de tous vos légumes et fleurs et les étouffer. Le paillage permet de le contenir, certaines cultures comme les pommes de terre diminuent aussi les repousses mais le liseron est très résistant et il suffit de quelques morceaux de racine pour le voir revenir.
Nous n’avons pas de liserons dans toutes nos parcelles seulement dans l’une d’elles, car il y a eu de la terre rapportée avec certainement des rhizomes .
Il y a 4 ans, je crois, nous sommes allés visiter le parc de la Tête d’Or à Lyon. Si vous ne connaissez pas, je vous invite à aller vous y promener, il est en plein centre de Lyon. On y trouve des grandes serres, un lac, des belles pelouses, de larges allées, de grands arbres, une roseraie et un jardin botanique.
C’est dans ce jardin que nous avons été étonnés de voir des boites de conserves au milieu des parterres. Un petit écriteau mentionnait qu’il s’agissait d’un essai d’éradication du liseron .
Je me suis dit que ça pouvait être une bonne idée et j’ai commencé à garder des boites de conserves. Je dois dire que ce n’était pas rapide car quand on a un jardin on ne consomme pas beaucoup de conserves!
Mais bon, au printemps suivant, j’avais récolté une trentaine de boites. Pour la surface concernée ça devait être suffisant(ça ne l’était pas car quand ça pousse, ça pousse!!)
Le principe: dès qu’une pousse de liseron apparaît, on la recouvre soigneusement d’une boite et on enfonce celle-ci dans le sol. Le liseron continue de pousser, essaie d’atteindre la lumière et s’épuise de ne jamais l’atteindre
la boite presque complètement recouverte
Cela fait donc 3 ans que je teste cette méthode, j’ai toujours du liseron mais plutôt un peu moins. Je dois dire que j’arrache aussi certaines pousses avec un maximum de racines car Dom rouspète un peu de trouver des boites quand il greline !
Dans une bordure de vivaces et de jonquillesUne pousse « mise en boite » il y une semaine environ
Je ne désespère pas d’en venir à bout ou tout au moins de maîtriser la propagation. Il faut être surtout vigilant au printemps, car les pousses sortent de tous les côtés et grandissent très vite (ce que nous n’avons pas fait l’année dernière, ayant été absents 3 semaines en mai)
Voilà mon expérience, cela n’a rien de miraculeux et ce n’est pas instantané mais ça m’amuse, c’est toujours ça !