Il y a un mois, Marie Pierre, notre nièce, qui a un superbe potager bio du côté de Besançon nous a offert de beaux légumes (aubergines, tomates, prunes et concombres) alors que nous n’avions encore pas grand-chose. Elle m’a aussi fait plaisir en me donnant la recette de ses pickles que nous avions goûtés à l’apéro.
Les concombres, il y a encore quelques années, nous ne les approchions pas à moins de 10 m et puis en les produisant, nous avons appris à nous connaître et maintenant ils font partie de tous nos apéros et/ou entrées de l’été.
Parfois, ils donnent abondamment et à moins de faire apéro tous les jours, il y a du rab donc la recette de pickles de MP est bienvenue
Pour 2 bocaux de 75 cl
1 kg de concombre
4 gousses d’ail
4 brins de romarin
0,9 l de vinaigre de cidre
0,4 l de vinaigre d’alcool
4 cuillères à soupe de miel
6 cuillères à soupe de gros sel
2 cuillères à café de graines de coriandre
16 grains de poivre
Coupez les concombres en rondelles de 0,5 cm, les mettre dans un plat
Saupoudrez-les de gros sel.
Laissez-les dégorger 6 h
Rincez-les à l’eau froide, laissez-les bien égoutter ou essuyez-les bien
Mettez-les dans des bocaux avec les brins de romarin.
Dans une casserole, mélangez les 2 vinaigres, l’ail pelé, le miel, la coriandre, les grains de poivre. Faites bouillir 2 minutes.
Versez ensuite sur les concombres et fermez aussitôt.
Attendez 3 semaines avant de les consommer par exemple dans un hamburger maison
Ps j’ai mis des graines de coriandre fraîches, car j’en avais sous la main et je me suis aperçue qu’elles avaient autant de goût, voire plus que les graines sèches.
Mes concombres avaient pas mal de graines, j’en ai enlevé une partie mais certaines variétés en ont moins et c’est plus agréable.
Hier, il était presque midi et je n’avais toujours rien préparé pour le déjeuner. Je suis allé au jardin, mais il n’y a pas grand-chose encore en ce début mai à part des salades alors je suis allé dans le pré des poules et là un beau buisson d’orties me tendait les bras. Les poules aiment bien s’y cacher quand elles ont trop chaud, de plus les orties sont bien utiles au potager, deux raisons pour ne pas les détruire.
Je suis allé chercher des gants et une bassine et hop un légume tout trouvé pour le repas. L’ortie en plus est pleine de vertu, elle contient du fer, de la vitamine C, du potassium, du calcium et j’en passe. Certains même la classe dans les »super aliments ». En l’occurrence, son principal avantage ce jour-là était d’être sous la main, bio (évidemment) et gratuite .
Ce n’est pas la première fois que j’en consomme, j’en mets dans la soupe, dans des quiches ou des cakes. Il vaut mieux la consommer au printemps quand il y a des jeunes pousses plus tendres. Les gants sont indispensables pour la cueillir et la laver. Je n’ai pris que la partie haute des orties qui était plus jolie et plus tendre .
Ingrédients pour un soufflé pour 4 personnes
100g d’orties (une bonne poignée)
25 g de beurre
25g de farine
250 ml de lait
75 g de fromage râpé
4 jaunes d’œufs
5 blancs d’œufs
sel, poivre et muscade râpée
Préparation (environ 1/2h et cuisson 25 min)
Lavez soigneusement les orties et effeuillez-les. Ne mettez pas les tiges qui sont trop dures.
Cuisez les orties quelques minutes dans de l’eau bouillante salée
Pendant ce temps, préparez une béchamel :
-faites fondre le beurre dans une casserole
-Versez la farine et mélangez vivement au fouet
-Délayez alors avec le lait et continuez à mélanger jusqu’à ébullition.
Les orties cuisent et la béchamel est bientôt terminée
Une fois cuites, égouttez les orties et pressez bien pour en extraire toute l’eau. Hachez-les grossièrement (pas de danger, une fois cuites, elles ne piquent plus!)
Cassez les œufs, séparez les jaunes des blancs .
Hors du feu, ajoutez dans la béchamel les orties, le fromage râpé, les 4 jaunes, du sel, du poivre et de la muscade.
Remettez à cuire 1 min sur feu doux en tournant constamment.
Montez les blancs en neige avec une pincée de sel.
Incorporez les en deux fois à la béchamel : la première fois en battant rapidement au fouet et la deuxième fois en les mêlant délicatement avec une spatule.
Beurrez un moule à soufflé à l’aide d’un pinceau et de beurre fondu. Vous devez passer le pinceau sur les bords du moule de bas en haut délicatement. Cette technique va aider le soufflé à monter plus facilement.
À la fin, passez la pointe d’un couteau tout autour du moule pour décoller un peu la préparation, ceci toujours pour aider la montée.
Laissez cuire au four à 210° pendant 25 min (sans ouvrir le four)
Servez immédiatement avec une salade verte
Et comme le disaient les vieux livres de cuisine: le soufflé ne peut pas attendre les invités, ce sont les invités qui attendent le soufflé.
Depuis le début du confinement, j’essaie de suivre régulièrement les recettes de Cyril Lignac à la télé. Il propose des recettes faciles et assez rapides et c’est exactement ce qu’il me faut .
Vous l’aurez compris, je n’aime pas partir dans des recettes à rallonge avec une petite sauce par ci, un petit jus par là, un coulis de l’autre côté, une tuile dentelle pour décorer… Et qui c’est qui fait la vaisselle ensuite et qui nettoie la cuisine ? Je n’ai pas une ribambelle de commis de cuisine, moi.
Donc, je vous propose, en “collaboration” avec ce brave Cyril, cette recette de poulet au citron et aux olives que j’ai déjà fait deux fois en deux semaines tellement elle m’a plu. On peut la réaliser dans un plat à tajine si on en a un ou dans une cocotte ou une sauteuse.
Prévoir une bonne heure (1/2 h de marinade et 1/2h de cuisson)
INGRÉDIENTS (pour 2 mais ça nous a fait 2 repas !)
2 blancs de poulet ou après cuisses
1 citron
2 oignons
1 quinzaine d’olives vertes ou noires
2 grosses carottes
5 cuillères à soupe d’huile d’olive
1 cuillère à soupe de miel
1 cuillère à soupe de curcuma
50g de raisins secs
quelques feuilles de coriandre ou de persil
quelques amandes effilées (facultatif)
Un petit morceau de gingembre (facultatif)
sel, poivre
PRÉPARATION
Découpez le poulet en gros dés
Disposez ceux-ci dans un plat creux avec le citron coupé en 8, 4 cuillères d’huile d’olive, le curcuma, les raisins secs, les olives, sel et poivre.
Laissez mariner 1/2h au moins en mélangeant de temps en temps et en écrasant un peu les citrons pour avoir plus de jus.
La marinade
Pendant ce temps, émincez les oignons et faites les revenir à feu doux dans la cocotte avec l’huile d’olive restante. Ils ne doivent pas colorer.
Nettoyez et découpez les carottes en petites rondelles et mettez-les aussi dans la cocotte.
Au bout de la 1/2 heure, ajoutez le poulet et l’intégralité de la marinade.
Ajoutez un verre d’eau si ça vous paraît trop sec.
Posez un couvercle sur la cocotte et laissez cuire à feu moyen 1/2 h.
Au moment de servir, ajoutez la cuillère à soupe de miel et le gingembre râpé.
Pour décorer mais aussi pour le goût et le “croquant”, disposez quelques feuilles de coriandre et des amandes effilées
Ce plat est légèrement sucré-salé mais c’est contrebalancé par l’acidité du citron et l’amertume des olives.
Je l’ai accompagné de riz lors de mon premier essai et de spaghettis konjac la deuxième fois .
Clin d’œil à Christophe qui m’a fait acheter ces spaghettis de konjac que je n’avais jamais goûté auparavant et qui ma foi ne sont pas mauvais quant à leur pouvoir amaigrissant, je ne me prononcerai pas…
Tajine poulet citron aux spaghettis de konjac
La prochaine fois, j’essaie la semoule en accompagnement.
Cette recette que j’ai découverte sur le site de Philandcocuisine, un très beau site de cuisine que je vous recommande m’a permis de faire facilement du pain de mie maison.
Même si j’achète régulièrement du pain de mie, je n’avais jamais essayé d’en faire. Les principales raisons : ce n’est pas cher, ça se conserve relativement bien (évidemment, c’est plein d’additifs et de conservateurs !) et il y a beaucoup de choix .
Les inconvénients, en plus des additifs (certains en contiennent jusqu’à 18), ils sont souvent trop caloriques (trop de gras et trop de sucres) et trop salés.
Dans la recette que je vous propose, pas de conservateurs, pas d’huile, un peu de sel et de sucre, mais vous pouvez diminuer les dosages en fonction de votre goût et de votre régime. J’ai utilisé 2 sortes de farine pour augmenter le pourcentage de fibres : moitié farine complète, moitié farine blanche T55.
Mais, la vraie raison qui m’a fait m’intéresser à cette recette, ce sont les blancs d’œufs. Si vous êtes comme moi, vous avez toujours quelques blancs d’œufs qui restent au frigo et vous ne savez pas trop quoi en faire. J’en congèle parfois et cela fonctionne très bien, mais je ne peux pas remplir mon congel de blancs d’œufs. Cette recette n’en utilise que 3 mais c’est déjà ça…
INGRÉDIENTS (pour un pain de 500 g environ)
300g de farine
130 g de lait
80g de blancs d’œufs (environ 3, mais il est préférable de les peser)
8 g de levure de boulanger
15g de sucre
5 g de sel
30g de beurre
PRÉPARATION avec robot pâtissier
Dans le bol du robot, mettez la (ou les ) farine, la levure émiettée, le sel et le sucre. La levure ne doit pas être en contact avec le sel .
Ajoutez le lait à température ambiante et les blancs d’œufs
Commencez à pétrir d’abord à petite vitesse puis au bout de 5 min à grande vitesse avec le crochet du robot.
Le pétrissage doit être assez long : 10 min.
Pendant ce temps, beurrez votre moule. J’ai pris un moule à cake de 30cm de long.
Au bout des 10 minutes, ajoutez le beurre froid par petites quantités tout en continuant à pétrir jusqu’à ce que tout le beurre soit absorbé.
Pétrissez encore 5 minutes. La pâte obtenue est assez ferme mais collante.
Farinez un récipient rond , mettez-y le pâton et recouvrez -le d’un papier film au contact. Laissez au moins 1h auprès du radiateur par exemple pour avoir une bonne levée.
Première levée
Après cette période de repos, la pâte a doublé de volume (sinon attendre encore car cela dépend de la température de la pièce)
Déposez la pâte sur un plan de travail fariné, dégazez-la en pressant plusieurs fois avec la paume de la main pour faire sortir le gaz (d’où le nom : cqfd !)
Ensuite, partagez le pâton en quatre.
Puis, travaillez ces pâtons un par un et formez des boules comme dans la vidéo
Posez les boules l’une à côté de l’autre dans le moule et laissez lever de nouveau dans un endroit chaud, recouvert d’un linge humide ou d’un film.
Deuxième levée
Passez un peu de lait froid au pinceau sur le dessus du pain pour qu’il dore mieux.
Mettre dans le four froid, allumez le four à 170° et laissez cuire environ 25 minutes. Vérifiez la cuisson avec la pointe d’un couteau.
C’est cuit !
Comme vous le voyez, c’est un pain de mie très moelleux avec peu de croûte, à consommer au petit déjeuner ou en sandwich, en croque monsieur, etc.
Je l’ai testé plusieurs fois et je le valide à fond !
Après le méli-mélo d’une année au jardin, j’ai voulu aussi rechercher au hasard quelques photos de mes préparations salées et sucrées. Si nous n’allons pas tous les jours au potager, il n’en est pas de même pour la cuisine . J’ai ajouté aussi quelques photos de resto et quand j’en ai marre de cuisiner, je les regarde avec envie…
j’aime bien faire du pain mais il n’est pas toujours aussi réussibeignets de fleurs d’acacia, hum, vivement le printempsgrosse récolte de kiwis l’hiver dernier alors on essaie des recettessirop acacia et rhubarbe verrines asperges et saumonBoulettes de Liège, une première, bon mais bien sucréle bon temps des tomates cerisesSauce tomate en conserveJus de légumes d’été pour gaspacho maisondes navets boule d’or prêts l’emploiconfit de canard maisonA Louvain, soupe d’endives trop bonne!carpaccio de cèpesBûche framboise, rose et litchisQuelques mendiantset le canard à l’orange du réveillon cuisiné par notre fils Christophe,délicieux
Après une longue absence due à diverses occupations : vacances, travaux dans la maison, etc., je vais essayer de revenir à plus de régularité sur ce blog. Ce n’est pas un manque d’idée mais mine de rien ça prend du temps d’écrire les articles et comme toute bonne retraitée qui se respecte, le temps, j’en manque…
Après une sécheresse exceptionnellement longue dans notre coin du Charolais, la pluie est enfin arrivée depuis début octobre et avec elle les champignons.
Nous nous sommes déjà précipités dans les prés qui avaient enfin reverdi pour ramasser les rosés (agaric champêtre). Au bout de quelques paniers et de quelques fricassées, la cuisinière commença à se lasser …
quelques rosés des prés
Dom, infatigable ramasseur changea alors de destination et arpenta la forêt proche. Quand je dis arpenta, c’est une façon de parler car à peine dans le premier sentier, les cèpes se précipitèrent dans son panier ou presque : de beaux cèpes de Bordeaux, des cèpes tête de nègre et des cèpes d’été tout frais. D’après lui, je le cite: » il les entendait pousser sous les feuilles ». Du coup, très peu de travail de préparation, j’ai juste enlevé les feuilles collées sur les chapeaux et sur les pieds, un petit passage sous un filet d’eau et c’était parfait .
Ma première pensée a été de faire un risotto. Nous en avions mangé à Spa en Belgique dans un sympathique restaurant en septembre (ils avaient reçu leurs premiers cèpes la veille) et c’était fameux.
Pour la recette, rien de révolutionnaire, c’est la qualité des champignons qui fait toute la différence.
Ingrédients (pour 4)
500 g de cèpes frais (en garder un petit cru)
250 g de riz rond ou spécial risotto
1 verre de vin blanc sec
500 ml de bouillon de volaille (plus ou moins)
4 c à s de crème (facultatif)
1 oignon
huile d’olive
sel, poivre
ail, persil
quelques lamelles de parmesan
Recette
Dans une casserole à fond épais, mettre quelques cuillères d’huile
Ajoutez le riz et l’oignon finement haché
Laissez revenir doucement en surveillant jusqu’à ce que le riz devienne translucide .
Dans une autre casserole, faites chauffer votre bouillon de volaille ou bouillon de légumes .
Quand le riz est devenu translucide, ajoutez le verre de vin blanc.
Laissez le riz absorber complètement le vin
Ajoutez ensuite le bouillon doucement, louche par louche. Attendez à chaque fois que le bouillon soit bien absorbé pour reverser une autre louche .
Remuez la préparation très régulièrement.
Salez, poivrez.
La cuisson dure 15 à 20 min, il faut goûter pour savoir si le riz est cuit mais encore ferme.
D’autre part, dans une autre sauteuse:
Faites revenir vivement dans l’huile d’olive ou le beurre, les cèpes que vous aurez préalablement découpés en tranches pas trop fines .
Ajoutez du sel, du poivre, de l’ail
Retournez les souvent sur feu vif. Les cèpes bien frais rendent très peu d’eau.
Ils cuisent rapidement et peuvent même un peu dorer .
Ajoutez du persil haché au dernier moment.
Les cèpes sont cuits
Ensuite, il suffit d’assembler les deux préparations, risotto et champignons .
Ajoutez (pour plus d’onctuosité) les cuillères de crème. Remettez sur le feu 2, 3 minutes. Vérifiez l’assaisonnement.
Dressage
Dans l’assiette, présentez le risotto aux cèpes avec quelques lamelles de parmesan et quelques tranches fines de cèpe cru
Nous n’avions jamais goûté de cèpes crus avant notre repas dans ce restaurant belge mais c’est un véritable délice. À essayer …
Dom ne se lasse pas d’en cueillir et d’en préparer (enfin, un peu si). Le congel est plein, on trouve des cagettes de séchage un peu partout. Il faut dire que ce n’est pas tous les ans que nous avons de si beaux cèpes alors il fait des provisions et il en distribue .
Estelle, 11 ans dans quelques jours, est ma petite collaboratrice en cuisine. C’est aussi la belle fille de mon fils et donc « presque » ma petite fille. Malheureusement, nous n’avons pas souvent l’occasion de faire de la pâtisserie ensemble. Nous avons eu la chance de l’avoir quelques jours en vacances (en pleine canicule 40°). Il n’était pas prudent de faire des activités à l’extérieur et donc je lui ai proposé de faire un dessert .
Elle s’est plongée dans mon livre « Tout Michalak » dans lequel on salive à chaque page et m’a demandé si on pouvait faire des macarons.
Mais bien sûr…… Des macarons…..J’avais essayé une fois, c’était complètement raté et je m’étais juré de ne pas recommencer.
Et puis comme il n’y a que les imbéciles…(bon, vous connaissez la suite), j’ai revérifié qu’il y avait bien tout le déroulé de la recette en image et j’ai accepté de retenter l’expérience tout en prévenant Estelle que c’était très difficile à réussir. Cela ne l’a pas découragée, elle m’a entraînée au petit supermarché du coin pour acheter des fraises Tagada (et des glaces, mais ça ce n’était pas pour la recette, juste pour nous encourager !)
Fraises Tagada
Nous allons essayer de vous faire revivre notre après midi pâtisserie. On vous épargnera tout ce qui est vaisselle, lavage des mains (plein de fois),nettoyage du plan de travail, rangement, attente, etc, etc.
La recette a été faite sur 2 jours à cause des délais de refroidissement de la crème et puis, on allait pas y passer la nuit non plus !
Nos ingrédients (pour 25 macarons)
_ Biscuit à macarons
250 g de poudre d’amandes
250 g de sucre glace
180 g de blancs d’œufs (env. 6)
225 g de sucre cristal
1 pincée de sel fin
_Crème chantilly bonbon
500 g (50 cl) de crème liquide entière
50 g de fraises Tagada
1 feuille de gélatine
200 g de sucre semoule
du colorant alimentaire rouge
125 g de fraises fraîches
Préparation des coques à macarons
Tamisez le mélange sucre glace, poudre d’amandes dans un saladier (ça, on a dû un peu le louper, car le mélange n’était pas très fin)
Intégrez 3 blancs d’œufs (90 g) à ce mélange (j’ai utilisé des blancs congelés: c’est très pratique et ça marche très bien)
Malaxez le tout à la main (comme la pâte à modeler)
C’est mieux de ne pas mettre les deux mains sinon on ne sait plus comment s’en débarrasser
Ajoutez quelques gouttes de colorant rouge (une douzaine de gouttes pour nous)
mettre le colorant en plusieurs fois pour être sûre de ne pas trop en mettre
Faites cuire le sucre cristal dans une petite casserole avec 7,5 cl d’eau jusqu’à atteindre la température de 118°C. La cuisson du sucre, c’était mon domaine, Estelle surveillait le thermomètre.
Montez les 3 blancs restants avec le sel, batteur vitesse moyenne et versez lentement le sucre cuit pour obtenir une meringue italienne ( là, pas de photo disponible, car nous avons travaillé à 4 mains et donc il n’en restait aucune pour tenir l’appareil)
Arrêtez le batteur quand votre meringue est tiède
Transvasez la meringue en trois fois dans le mélange coloré
Rabattez ensuite la pâte du biscuit à la main, dans le sens des aiguilles d’une montre, c’est cela parait-il le macaronage
Estelle macarone
La pâte est prête quand le mélange est brillant et retombe en faisant un ruban
(pas beaucoup de précision chez Michalak sur la durée de cette opération, j’ai alors cherché une vidéo sur you tube pour en savoir plus mais les explications de la pâte à macaron était si différente que nous avons laissé tomber )
Sur une plaque de four, posez une feuille de papier sulfurisé et dessinez des ronds du diamètre désiré (nous avons utilisé comme gabarit un couvercle de boite d’agar-agar de 4 cm de diam)
Versez la pâte dans la poche à douille (douille unie de 1 cm de diam)
Dressez ensuite de belles boules à l’intérieur du cercle pour former les macarons (c’est ici que j’appréhendais beaucoup le résultat, car la pâte était assez liquide et je pensais qu’elle allait s’étaler sur toute la plaque et adieu les macarons !)
J’ai montré à Estelle comment s’y prendre avec la poche à douille et ensuite c’est elle qui a formé la plupart des macarons. Bravo, car ce n’est pas simple, il faut doser la poussée de la pâte dans la poche pour avoir des macarons réguliers.
il a fallu 3 plaques de four
En théorie, nous aurions dû avoir 50 coques à macarons, mais nous en avons fait 78. Pourquoi, mystère, ils nous ont paru pourtant de taille très correcte .
Laisse sécher les macarons 1/2 h pour qu’ils croûtent, tapez la plaque sur le plan de travail pour enlever les bulles d’air.
Préchauffez le four à 160 °
Cuire les plaques une à une pendant 8 min
Les laissez bien refroidir avant de les garnir
Sur certains, nous avons saupoudré des éclats de dragées
Préparation de la crème chantilly bonbon fraise
J’en suis où de cette recette ?
Faites bouillir la crème dans une casserole
Ajoutez les fraises Tagada et laissez-les fondre à petit feu. On obtient une crème légèrement rose et un peu plus épaisse.
Incorporez la gélatine préalablement ramollie dans l’eau froide et essorée
Bizarre cette matière, surtout quand on y touche pour la première fois !
Laissez refroidir l’ensemble et gardez cette crème bonbon au réfrigérateur au moins 12 h (ainsi que le bol du batteur et le fouet)
Le lendemain, montez la crème bien froide au batteur jusqu’à obtenir une chantilly .
Crème sortant du frigo et pas encore fouettée
Montage
Garnissez la moitié des coques de crème
au centre, déposez une rondelle de fraise fraîche(nous n’avions pas assez de fraises alors il y a eu des macarons à la groseille et à la framboise) .
Refermez avec la deuxième coque de macaron.
Michalak conseille de laisser les macarons garnis au moins une journée au frigo pour qu’une osmose se forme entre le biscuit et la crème .
Pour une première, nous étions plutôt satisfaites du résultat. Tout n’est pas parfait mais le goût y était (un peu chimique, je vous l’accorde), le plaisir de pâtisser à deux aussi. Le fruit à l’intérieur du macaron apporte beaucoup de fraîcheur et une pointe d’acidité qui diminue la sensation de sucre.
C’est la pleine saison de floraison des carottes, il y en a plein les bords de route, dans les prés non fauchés et même en bordure de nos parcelles de potager. Je ne le savais pas mais Dom m’a dit qu’on pouvait consommer ces fleurs en beignets comme les acacias ou les sureaux.
Comme j’avais Estelle, ma petite apprentie cuisinière pour quelques jours, je l’ai embauché pour cet essai de recette .
Nous avons donc cueilli ces jolies fleurs assez faciles à reconnaître. Les fleurs de carottes attirent beaucoup de pollinisateurs (pour qui elles représentent aussi une piste d’atterrissage bien utile) d’où l’intérêt de ne pas les couper avant la floraison mais cela oblige aussi à bien les laver avant utilisation. Elles sont aussi très fréquentées par les punaises…
Nous avons aussi trouvé une coccinelle à 7 points(de plus en plus rare),une jolie grenouille toute verte, des sauterelles, des grillons ,des papillons et quelques orties !
Maintenant, revenons à la recette.Elle est très classique : une pâte à beignet, des fleurs, de l’huile pour la friture.
Pâte à beignet
125 g de farine
15 cl de lait
10 cl de bière (Estelle n’a pas apprécié l’odeur)
1 œuf entier
1 c à s d’huile
2 blancs d’œufs
70 g de sucre
1 pincée de sel
une vingtaine d’ombelles de fleurs de carottes
Pas facile de séparer les blancs des jaunes!
Dans un grand bol, mettre la farine, le sel, le sucre et l’œuf entier.
Ajoutez la bière , le lait et l’huile progressivement en mélangeant au fouet pour ne pas faire de grumeaux .
Laissez la pâte reposer au réfrigérateur au moins 1/2 h
Tirer un peu la langue, ça aide à se concentrer
Nous en avons profité pour faire une petite révision de maths (Estelle adore), un cl c’est combien de ml ? Avez-vous remarqué que les verres doseurs et les recettes ne parlent pas toujours le même langage ? et encore on vous évite les fl oz ou les cups qu’on trouve dans les recettes américaines.
4 Montez les blancs en neige avec une pincée de selcomme me l’a rappeléEstelle
ça va monter ?
5 Mélangez délicatement les blancs avec la préparation réservée
Le matériel est prêt, l’huile chauffe, il n’y a plus qu’à …
6 Faites chauffer l’huile à 160 ° environ
7 Prenez une à une les fleurs de carottes par l’extrémité de la tige et trempez-les dans la pâte à beignets. Secouez-les un peu pour qu’il n’y ait pas trop de pâte.
8 Déposez-les fleurs dans l’huile bien chaude jusqu’à ce qu’elles soient suffisamment dorées
9 Posez les beignets sur du papier absorbant et dégustez encore chaud.
Verdict moyen concernant la recette mais 20/20 pour la cuisinière
Les fleurs de carottes sentent bien la carotte quand vous les cueillez mais plus beaucoup après cuisson, les petites tiges sont un peu dures et on pourrait facilement diminuer la quantité de sucre.
La semaine dernière, mon neveu Emmanuel, 12 ans, alias Paul Pogba, est arrivé, livre de pâtisserie sous le bras en me disant qu’il venait pâtisser avec moi. J’étais prévenue, mais je pensais qu’il avait prévu quelques ingrédients ou au moins choisi une recette. Donc, il a fallu faire avec les fonds de placards, heureusement, chez moi les placards sont profonds !!!
Avec ses économies, il s’était acheté le livre de recettes de Ludovic, le gagnant du « meilleur pâtissier ». On a étudié ensemble les recettes, éliminé tout ce qui était impossible faute de matières premières et porté notre choix sur une tarte tropézienne aux fraises.
Plusieurs étapes dans cette recette:
la brioche (préparation, levée, cuisson, découpage, garnissage)
la crème pâtissière
le sirop d’imbibage à la fleur d’oranger
la crème diplomate
les fraises (cueillette, lavage)
le montage
Ingrédients (Pour 6-8 pers)
Brioche
185 g de farine
22 g de sucre en poudre
1 c à c de sel fin
7 g de levure fraîche de boulanger
110 g d’œufs (2,3)
125 g de beurre doux
1 œuf pour la dorure
15 g de sucre perlé
Sirop
160 g d’eau
65 g de sucre
3 g d’eau de fleur d’oranger
Crème pâtissière
340 g de lait entier
2 gousses de vanille (ou extrait de vanille)
60 g de jaunes d’œufs
60 g de sucre
30 g de maïzena
35 g de beurre
Crème diplomate
5 g d’eau de fleur d’oranger
100 g de crème fleurette
Fraises : 250 g
Première étape : la brioche
Manu a tout pesé, bien sûr et ce n’est pas simple d’avoir pile 110 g d’œufs!
Dans la cuve du robot, mélangez la farine, le sucre, le sel et la levure à l’aide du crochet en évitant que la levure soit au contact du sel. Versez les œufs un à un (+ quelques gouttes d’eau de fleur d’oranger, mais on a oublié!) et pétrissez 5 min.
Ajoutez le beurre coupé en gros dés puis pétrissez de nouveau pendant 15 min. Cela ne fait pas une grosse quantité de pâte comme me l’a fait remarquer mon neveu mais au final c’était parfait
Placez ensuite la pâte sur une plaque couverte d’une feuille de cuisson et détaillez un disque de 22 cm avec un disque à entremets. Laissez lever la pâte dans le cercle 1 h 30 à température ambiante en la recouvrant d’un linge.
Pour nous, ça a duré beaucoup plus longtemps malgré une cuisine à plus de 25 °, il est vrai que ma levure était un peu vieille et a eu du mal à démarrer.
Enfin, au bout de plusieurs heures, la pâte avait levé et Emmanuel l’a doré avec de l’œuf battu et l’a parsemé de sucre perlé. Puis au four pour 25 min environ à 170 °. La laisser refroidir à température ambiante.
La brioche doit être dorée mais moelleuse à l’intérieur
Pendant cette longue levée, nous n’avons pas enfilé des perles, car il y avait quantité de choses à faire encore, par exemple, mettre la crème fleurette ainsi que le batteur et le fouet au frigo pour qu’ils soient bien froids .
Deuxième étape: la crème pâtissière qui doit refroidir pour être incorporée à la brioche
Faites bouillir le lait et faites y infuser la vanille .
Dans un cul de poule (c’est quoi un cul de poule ?), fouettez les jaunes d’œufs, le sucre et la maïzena sans les blanchir.
Versez le lait chaud en trois fois sur le mélange précédent en mélangeant bien à chaque fois.
Reversez dans la casserole et faites cuire à feu moyen sans cesser de remuer jusqu’à épaississement.
C’est long, Manu, n’est-ce pas ?
Retirez ensuite du feu et ajoutez le beurre froid petit à petit.
Filmez au contact et réservez au réfrigérateur.
Troisième étape : le sirop .
Il est facile à faire : dans une petite casserole, faites bouillir l’eau et le sucre et laissez refroidir. Quand il est froid, ajoutez l’eau de fleur d’oranger .
Manu ne connaissait pas la fleur d’oranger et il était un peu dubitatif sur le goût, il a donc eu tendance à diminuer les doses, il l’a d’ailleurs carrément oublié dans la brioche et dans la crème diplomate!!
Quatrième étape: un petit tour au jardin pour nous aérer mais aussi cueillir lesfraises et les préparer: laver, sécher, équeuter. Les couper en deux ou en quatre.
Cinquième étape : la crème diplomate
Dans la cuve du batteur, fouettez la crème fleurette jusqu’à ce qu’elle soit bien montée .La nôtre n’était pas très ferme car faute de crème fleurette, nous avons utilisé de la crème liquide moins adaptée pour faire de la crème montée
Détendez un peu la crème pâtissière en la fouettant légèrement, ajoutez-y la fleur d’oranger
Incorporez ensuite délicatement avec une maryse la crème montée à la crème pâtissière .
Sixième étape : le montage
Avec un couteau à pain, coupez la brioche en deux dans l’épaisseur. C’est moi qui m’y suis collée mais surveillée de près par le jeune pâtissier!
Imbibez généreusement les 2 parties de la brioche avec le sirop .
À l’aide d’une poche à douille, pochez de belles boules de crème diplomate sur la partie inférieure, répartissez les fraises de façon régulière .
Manu a essayé de le faire à la poche à douille mais notre crème n’était pas assez ferme et il a donc terminé à la cuillère
Posez la partie supérieure de la brioche sur la crème .
crème un peu coulante mais ça ne nuit pas à la dégustation
Septième étape : dégustation
Il parait qu’elle était excellente …
Et puis parce qu’il n’était pas venu pour rien, Emmanuel a aussi voulu faire des churros. Nous avons choisi une recette de Christophe Michalak et c’était vraiment facile et très bon. Je vous laisse imaginer …
base de pâte à choux, découpée au ciseau et friteles churros sont roulés dans le sucrepresque aussi bien que l’original !et c’est bon
En ce moment, je suis à fond dans les recettes à l’acacia.
Normal, c’est la pleine saison de la floraison, en tout cas chez nous, dans le charolais mais celle-ci ne dure jamais très longtemps. Cette année, c’est bon car il n’y a pas de pluie ce qui d’ailleurs désole Grelinette car rien ne pousse au potager…
Ce biscuit est extrait du livre « Tout Michalak » que mon fils Matthieu m’a offert il y a 2 ou 3 ans. Je suis loin d’avoir essayé toutes les recettes, il doit y en avoir au moins 200. La recette tirée du livre est seulement celle du biscuit mais les fleurs d’acacia c’est moi!!
S’il y a une chose que j’ai retenu de ce livre et que j’accomplis maintenant scrupuleusement pour toute ma pâtisserie c’est tout peser. Auparavant, je faisais confiance à mon verre mesureur maintenant la balance l’a remplacé .
Je vais changer mes habitudes et ne pas trop adapter la recette car, Michalak n’a pas dû donner des indications approximatives, vous ne pensez pas ?
Ingrédients (pour 12 personnes)
100 g de jaunes d’œufs (env 5)
210 g de blancs d’œufs (env 7) à température ambiante
180 de sucre semoule
55 g de farine T 55
50 g de fécule de maïs
50 g de fécule de pommes de terre
5 g de levure chimique (1/2 paquet)
2 gousses de vanille
1 pincée de fleur de sel
100 g de fleurs d’acacia ( Michalak , lui, met le zeste de 3 oranges)
Préparation
Lavez, séchez les fleurs d’acacia, enlevez les tiges et les parties vertes.
Fouettez les jaunes d’œufs et 120 g de sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse et devienne mousseux
Ajoutez à ceux-ci les poudres tamisées (la farine, les deux fécules et la levure ) Je n’avais pas de fécule de pommes de terre, j’ai donc mis 100 g de maïzena.
Ajoutez aussi la pulpe des gousses de vanille et les fleurs d’acacia.
Au batteur, battez les blancs avec le reste du sucre (60 g)et la fleur de sel.
Michalak précise dans sa recette qu’on peut mettre le sel et le sucre dès le départ et que cela ne gênera pas le foisonnement. Je l’ai donc fait et effectivement mes blancs ont bien monté quand même. Il est fort quand même ce Michalak…
Préchauffez votre four à 220 °
Beurrez et sucrez le moule. j’avais un moule anti-adhérent mais j’ai bien beurré quand même car j’ai déjà eu des surprises.
Incorporez délicatement les blancs à la première préparation
Garnir le moule jusqu’au 3/4 à peu prêt. J’ai dû mettre un peu de pâte dans un autre moule car le mien était trop petit . Cela fait un assez gros biscuit.
Enfournez et baissez immédiatement la température à 160 °
Laissez cuire 20 minutes.Contrôlez la cuisson en piquant une lame de couteau au centre du gâteau, elle doit ressortir sèche.
Le biscuit a un peu débordé du moule
Ce biscuit est indiscutablement d’une texture très moelleuse . Il accompagnera bien une salade de fruit, une crème anglaise, une mousse au chocolat.
Les fleurs d’acacia lui donnent un peu d’originalité et un goût délicat .
Une idée de décoration naturelle (et comestible)
J’avais apporté ce biscuit à notre fête des voisins. Mon voisin Manu m’a dit que c’était une tuerie mais il est très sympa ! La barre est haute car mes voisines sont de très bonnes pâtissières et on a envie de goûter à tout.
Il y a quelques semaines, j’ai fait de la compote de rhubarbe et comme d’habitude celle-ci a rendu beaucoup de jus . Habituellement, soit je jette ce jus soit je le fais réduire jusqu’à la consistance voulue pour ma compote . Mais c’est long et pas très économique.
notre pied de rhubarbe
Alors, j’ai eu l’idée d’en faire un sirop, tout simplement . J’ai égoutté ma rhubarbe cuite, j’ai gardé le jus et lui ai ajouté la même quantité de sucre, je l’ai amené doucement à ébullition et laissé bouillir quelques minutes.
Ensuite, je l’ai filtré (finalement ce n’était pas nécessaire car il était pur) et je l’ai mis dans des bouteilles lavées et ébouillantées .
Le sirop de rhubarbe est délicieusement acidulé et j’en suis vraiment très satisfaite.
Et puis les acacias ont fleuri, j’en demandé à Dom de m’en cueillir un peu pour faire des beignets .Je n’ai pas pu y aller moi même car je n’étais pas assez grande pour les atteindre!! Il m’en a donc rapporté …un plein panier .
J’ai donc fait des beignets , un gâteau dont je vous donnerai la recette prochainement mais il m’en restait encore des quantités .
Dommage de jeter ces fleurs et ce parfum : donc sirop !
Je vais vous donner mes dosages mais vous pouvez adapter .
200 g de fleurs d’acacia lavées et séchées (au moins bien égouttées)
Une douzaine de branches de rhubarbe (je n’en avais que 6 mais énormes!)
Laver, éplucher et couper en petits tronçons la rhubarbe
La cuire 1/2 h environ
Égoutter la rhubarbe (pas trop car avec le reste, on fait la compote ,n’est-ce pas?)
J’ai récupéré 800 ml de jus.
Verser le jus bouillant sur les fleurs.
Recouvrir le récipient et laisser infuser 24 h
Au bout de ce temps, bien égoutter et même « essorer » les fleurs pour bien avoir tout le jus .
Peser le liquide obtenu
Ajouter au jus la même quantité de sucre soit 800 g pour moi
Remettre le jus à bouillir une dizaine de minutes.
Garder dans une bouteille bien propre et ébouillantée préalablement . J’ai mis le sirop bouillant dans la bouteille pour être sûre de mieux le conserver
Si vous voulez le garder longtemps , fermez hermétiquement la bouteille.
sirop rhubarbe-acacia
Le sirop rhubarbe acacia est un peu moins acidulé mais il a le parfum délicat de la fleur d’acacia.
Pour avoir essayé le sirop sans rhubarbe, je préfère avec . Le sirop d’acacia seul par contre peut servir à imbiber des gâteaux , c’est beaucoup mieux qu’un sirop de sucre tout simple!
Pas d’oseille dans le jardin mais, dans le pré derrière la maison, elle commence à bien pousser et j’ai eu envie d’en récolter avant qu’elle ne fleurisse et que les feuilles ne soient plus dures.
L’oseille est une plante commune dans notre région, elle est facile à reconnaître avec ses feuilles qui ressemblent à celles des épinards mais surtout grâce à son goût acide. Mordez un petit peu dans une feuille et vous ressentirez tout de suite l’acidité de l’oseille.
J’aime bien goûter les fleurs, herbes ou baies que je rencontre dans mes ballades. J’ai toujours fait ça et je ne suis encore pas morte donc soit je n’ai jamais fait de mauvaises rencontres, soit il n’y a pas trop de plantes toxiques. Je n’en mange pas non plus des kilos, je croque juste un petit morceau et je recrache le plus souvent. J’ai aussi quelques notions des plantes à ne pas toucher. Quand on a toujours vécu à la campagne, on a appris même sans en être conscient les dangers et les ressources de la nature .
Revenons à notre oseille, j’en ai cueilli 3 grosses poignées (et un escargot !)
Ingrédients
3 belles poignées d’oseille équeutée
3 échalotes
20 cl de crème liquide
10 g de beurre
sel, poivre
Préparation
Lavez bien l’oseille dans plusieurs eaux (ça vous évitera de faire de la sauce à l’escargot!)
Epluchez les échalotes et faites les suer 2 min dans une casserole avec le beurre
Ajoutez l’oseille aux échalotes
Laissez tomber l’oseille pendant 2,3 minutes. La quantité diminue considérablement et la couleur malheureusement passe d’un beau vert prairie à un vert olive moins engageant.
Ajoutez la totalité de la crème, le sel et le poivre
Cuisez l’ensemble pendant 5 minutes. La sauce épaissit .
Mixez le tout au mixeur plongeur
La sauce est terminée
Cette sauce, légèrement acidulée, accompagnera parfaitement un poisson (on connaît tous le saumon sauce oseille) mais aussi une viande blanche, des œufs durs …
C’est facile,rapide, pas cher et sans colorants sans conservateurs ni épaississants alors à vos casseroles !
C’est la saison et c’est normal, les poireaux du jardin commencent à monter en graine. Vous pouvez bien sûr en laisser monter quelques-uns pour récupérer de la graine mais les autres sont toujours consommables et leur cœur est même très tendre (au début de la montée évidemment car si vous attendez trop, il sera dur comme du bois et immangeable).
Et cette année, nous avons eu de la chance, la mouche du poireau n’a pas sévi chez nous .
J’avais vu, un jour, dans une émission de télé qu’on pouvait consommer le cœur des poireaux comme des asperges. J’ai essayé et c’est vrai que c’est très bon et puis ce serait dommage de « gâcher »…
Quelques photos de ma récolte pour vous expliquer de quoi il s’agit
Récolte du jour de poireaux montésLe cœur du poireau, une tige blanche et verte au milieu de la tigeOn dégage la tige centrale
La tige centrale peut être très longue: une des miennes faisait presque 1m
Laver les tiges
J’ai mis toute la tige centrale depuis la partie basse qui est blanche jusqu’au bouton floral tout au-dessus
J’ai cuit le tout pendant 15 min à l’eau salée (on peut aussi le faire à la vapeur) .
Cela nous a fait une bonne entrée avec les œufs de nos poules et une bonne mayonnaise maison .
Une entrée délicieuse
La tige de poireau n’a pas l’amertume de l’asperge et a même un goût plus subtil que le poireau entier. Il peut convenir aux enfants ou aux personnes que l’odeur forte des poireaux rebute .
Et le reste du poireau ira dans la soupe (et un peu au compost)
Une bonne recette mais de mauvaises photos. C’est peut-être mieux que l’inverse. Depuis quelque temps, j’ai complètement déréglé mon appareil photo et je n’utilisais plus que mon téléphone, mais j’ai voulu réessayer, car il est dommage d’avoir un bon appareil et de ne pas pouvoir s’en servir et bien j’ai tout raté, j’ai du flou, du flou et du flou…
En ce qui concerne la recette, je l’ai fait deux fois et j’ai réussi une entrée bien fraîche et de saison.
Malheureusement, nous n’avons pas d’asperges au jardin. Notre terrain qui est argileux et lourd ne conviendrait pas pour les asperges qui aiment les sols légers et plutôt sableux. Le chia, non plus, nous ne le cultivons pas mais qui sait, je vais essayer d’en semer au moins pour voir à quoi ressemble cette plante originaire du Mexique.
J’ai pris des asperges blanches mais la recette peut certainement se faire avec des vertes ou même avec des asperges sauvages si vous avez la chance d’en trouver
Ingrédients (pour 4 personnes)
500g d’asperges
250 g de crème fraîche épaisse
1 c à s de moutarde
2 œufs durs
2 feuilles de gélatine
2 c à s de graines de chia
2 tranches de truite (ou saumon) fumée
le jus d’un demi citron
sel, poivre, piment d’Espelette, aneth
Préparation (à faire la veille)
Avec un coupe-légumes, épluchez les asperges, coupez la base qui est un peu dure et coupez aussi les têtes.
Faites cuire les asperges une vingtaine de minutes à la vapeur ou à l’eau .
Mettez les têtes à cuire 5 minutes après pour qu’elles restent bien entières. Elles serviront à décorer les coupes .
Alors c’est flou ?
Quand elles sont cuites,égouttez les et laissez-les refroidir entièrement.
Faites tremper les feuilles de gélatine dans de l’eau froide pendant 5 minutes
Chauffez quelques cuillères de crème dans une petite casserole
Essorez la gélatine et faites la fondre en remuant dans la crème chaude.
Laissez refroidir un peu
Écalez les œufs
Dans un mixeur, placez les tiges d’asperges, la crème gélatinée et l’autre, la moutarde, les œufs durs découpés, jus de citron, sel, poivre, piment (je l’ai fait au mixeur plongeur, ça va très bien aussi)
S’il reste des fibres mal mixées (ce qui m’est arrivé lors du deuxième essai), passez l’ensemble au chinois pour avoir une préparation bien lisse
Rectifiez l’assaisonnement
Ajoutez les graines de chia et mélangez le tout
Coupez la truite fumée en fines lanières
Servez dans une coupe en plaçant la truite fumée sur le dessus de la préparation ainsi que les têtes d’asperges réservées et quelques brins d’aneth.
Laissez au moins une nuit au réfrigérateur.
La préparation est crèmeuse et non complètement prise, car la quantité de gélatine est faible. La graine de chia apporte de la couleur et sert aussi à épaissir la mousse, car elle a la propriété d’absorber les liquides.
On peut bien sûr aussi servir cette mousse en verrines à l’apéritif.
Chaque année, les supermarchés nous rappellent le nouvel an chinois en mettant en avant des produits exotiques qu’on ne trouve pas forcément très facilement ensuite. J’en profite donc pour faire quelques provisions et puis m’essayer à cette cuisine asiatique que nous apprécions tous les deux. D’ailleurs, dès que nous en avons l’occasion (mais ce n’est pas très souvent :on est à la campagne quand même (!) alors à part les buffets chinois et les kebabs, peu de choix) nous privilégions les restaurants exotiques.
Chinois, japonais, indien, vietnamien, grec, portugais, américain et même russe une fois à Lyon, tout nous va .
Et bien sûr à l’étranger, c’est au maximum cuisine locale :pas de steak frites .
Par contre, à la maison, vous pouvez avoir tous les livres de cuisine que vous voulez il n’est pas évident de reproduire ces plats d’ailleurs et surtout d’avoir les bons ingrédients, les bonnes épices, les herbes choisies, etc.
La recette que je vous propose est plutôt simple et ne demande pas de composants extraordinaires. Le riz gluant n’est pas très courant, on le trouve parfois dans le rayon « produits du monde ».
Ingrédients (pour 2 personnes)
riz gluant et coulis de mangue
1 mangue
100g de riz gluant
200ml de lait de coco
sucre en poudre
sel
1 c à s de farine de riz (ou farine de maïs)
Préparation
Le riz gluant
La veille, peser le riz, le laver et le faire tremper toute une nuit dans de l’eau.
C’est un riz très particulier plus nacré que le riz ordinaire. Une fois trempé il devient translucide.
Le lendemain, égoutter votre riz
Le faire cuire à la vapeur pendant environ 20 min. Si vous avez un cuiseur à riz c’est l’idéal, je n’en ai pas, mais je mets une passoire métallique au-dessus d’une casserole d’eau et un couvercle sur la passoire et ça fait le travail!
riz cuit à la vapeur
Pendant la cuisson du riz, porter à ébullition dans une petite casserole 100ml de lait de coco, 1pincée de sel, et 4 cas de sucre.
Lorsque le riz est cuit, le mettre dans un bol et verser le lait de coco bien chaud dessus.
on ajoute la sauce au lait de coco
Mélanger, couvrir et laisser reposer 20 min
Après ces 20min, mélanger de nouveau et laisser encore reposer 20min.
Après le deuxième temps de repos
Pendant ces temps de repos, vous pouvez d’une part, préparer la mangue et d’autre part préparer une sauce de nappage au lait de coco
la mangue: -le plus simple, la laver et la découper en dés
une mangue
-faire un coulis en mixant la chair avec un peu de sucre si nécessaire
Le nappage au lait de coco
Mélanger dans une petite casserole 100ml de lait de coco, 2 c à s de sucre, la farine de riz et 1 c à c de sel.
Porter doucement à ébullition en remuant constamment jusqu’à ce que la sauce épaississe .
la sauce de nappage commence à épaissir
Dressage
Dans un bol ou sur une assiette, faire une petite boule ou une quenelle de riz, l’entourer des dés de mangue (ou du coulis) et recouvrir du nappage coco. Vous pouvez aussi parsemer ce dessert de sésame grillé ou de cacahuètes grillées.
Servir tiède
Version morceaux de mangue
C’est un dessert bien consistant mais la mangue rafraîchit l’ensemble .
Et surtout, n’ayez pas peur du terme gluant ; le riz est collant ça c’est sûr mais ça n’a rien de dégoûtant bien au contraire
Il y a 4 ans lors de notre premier voyage en Guadeloupe, nous avions fait Dom et moi une petite plongée avec palmes et tubas en fin de journée à proximité de Basse Terre dans un endroit superbe. Là, nous avions eu la bonne surprise de tomber sur un petit groupe de calamars, pas du tout effrayés par notre présence. Nous sommes restés un bon moment à les observer avec leurs grands yeux et leurs petites tentacules. C’est vraiment très beau comme animal et ils avaient l’air autant intrigués que nous. Belle rencontre et beau souvenir.
Malgré tout je n’ai pas renoncé à en manger et j’achète parfois des anneaux d’encornets surgelés que je cuisine à la provençale mais ce n’est pas souvent au menu .
L’autre jour, sur l’étal de poisson d’Intermarché, j’ai trouvé des tentacules d’encornets géants. Je l’ai cru sur parole (ou plutôt sur étiquette) car je ne connais pas la différence entre encornets, calamars, poulpes ou même seiches. Je ne sais même pas si au niveau du goût, on peut percevoir un écart significatif.
Je n’ai pas fait attention à la provenance de ce céphalopode, j’espère juste qu’il n’a pas fait trois fois le tour du monde avant d’atterrir dans ma casserole!
La sauce chien est une sauce typiquement antillaise et je vous avouerai que j’ai utilisé de la sauce toute faite achetée là-bas et vraiment délicieuse .
Les ingrédients en sont de la cive, des oignons, de l’huile, sel, ail, citron vert, piment et eau chaude.
Ingrédients pour une salade de calamars pour 2, 3 personnes
500g de pommes de terre
600g de tentacules d’encornets
1 oignon
1 carotte
un vert de poireau
1 bouquet garni
sel, poivre
une cuillère de citronnelle en copeaux (facultatif)
un verre de vin blanc
2l d’eau
persil
Préparation: 1h Cuisson :40 min
Commencer par préparer un court bouillon pour poisson (si vous préférez utiliser un court bouillon tout prêt vous gagnerez du temps)
Dans un faitout, mettre les 2l d’eau, la carotte et l’oignon en rondelles, le poireau découpé et le bouquet garni.
Porter à ébullition et faire cuire 20mn .
Ajouter alors le vin blanc, le sel, le poivre et (facultatif) la citronnelle qui donne un petit goût asiatique au bouillon.
Laisser infuser 10 min .
Pendant ce temps, vous pouvez vous attaquer au calamar. Attaquer, c’est le mot, car j’ai lu quelque part que pour l’attendrir, il faut le battre longuement .
les 10 tentacules débarrassées de leur peau noire
Je l’ai battu un peu en le tapant sur mon plan de travail, j’aurais aimé vous mettre une vidéo, mais je ne pouvais pas battre et filmer en même temps.J’en ai eu vite marre car ça sautait partout y compris sur moi et je n’avais pas l’intention de refaire 1h de ménage après. Il faut dire que j’avais déjà passé pas mal de temps à enlever toute la peau noire violacée de chaque tentacule.
Une fois mon encornet battu, dépecé, je l’ai encore découpé en tronçons de 7, 8 cm et plongé dans mon bouillon pour poissons.
J’ai fait une cuisson à feu très doux pendant 20 min. Les tentacules ont eu tendance à se rétracter et à devenir un peu dures. J’avais prévu une cuisson de 40 min, mais je n’ai pas osé les laisser plus longtemps, car j’avais peur qu’elles ne deviennent archis caoutchouteuses.
Par ailleurs, j’avais fait cuire des pommes de terre à l’eau pendant 30 min environ, je les ai pelées et découpées .
Nous avons mangé cette salade tiède parsemée de persil et assaisonnée de la sauce chien. Je pensais avoir beaucoup trop d’encornets mais cela réduit pas mal à la cuisson et je dois reconnaître que cela fait beaucoup de travail même avec une sauce toute faite!
Aucun apéritif bourguignon, petit « mâchon »,arrosage ne saurait s’imaginer sans gougères! Un petit Kir et de bonnes gougères maison, simple, mais on n’en demande pas plus pour passer un bon moment entre amis…
Dans la région tout le monde sait les faire et on compare : les tiennes sont plus grosses, je les ai un peu ratées cette fois, mon four était trop chaud, je les ai faites il y a 8 jours et je les ai congelées, rien ne valait celles de la tante Adèle, etc, etc.
En fait, la gougère est une simple pâte à choux à laquelle on ajoute du fromage. Ayant adopté le comté en même temps qu’un Franc- Comtois et maintenant que nous ne sommes plus qu’une seule et même région je ne peux plus faire mes gougères qu’avec du fromage de comté .
Nos poules ayant enfin recommencé à pondre après leur pose hivernale et mon fils m’ayant rapporté du bon comté du Jura, j’avais tout le nécessaire pour en préparer une bonne tournée.J’avais en plus l’occasion, car nous étions plus d’une trentaine pour fêter l’anniversaire et le doctorat de notre fils Christophe samedi soir. J’en ai fait une bonne centaine mais autant vous dire qu’elles n’ont pas duré longtemps (3 ou 4 gougères par personne à l’apéro, c’est vite parti).
Voici la recette que j’ai utilisée, j’en ai 2 ou 3 sous le coude mais celle-ci fonctionne bien.
INGREDIENTS (pour 25,30 gougères selon grosseur)
(Mes photos sont pour le double)
250ml d’eau (1/4l)
50g de beurre
125g de farine
3 œufs moyens
1/2 c à c de sel fin
75 g de comté
Ils sont beaux les œufs de mes poules Marans!
PREPARATION
Commencer la pâte à choux en faisant fondre dans une casserole à fond épais le beurre, l’eau et le sel.
eau, sel et beurre
Porter à ébullition
Retirer du feu et ajouter la totalité de la farine d’un seul coup en travaillant vivement à la spatule
La pâte est bien lisse
Remettre sur le feu léger et dessécher la pâte en la tournant avec la spatule jusqu’à ce qu’elle se détache de la casserole.
Retirer du feu et laisser tiédir
Incorporer les œufs un par un en mélangeant bien à la spatule ou au robot
Incorporation du premier œuf
Attendre que chaque œuf soit bien absorbé par la pâte pour en remettre un autre
Quand la pâte est suffisamment molle sans être liquide, on lui ajoute le comté râpé ou en tous petits dés. Selon la grosseur de vos œufs et l’aspect de la pâte, vous ne devrez peut-être mettre qu’une partie du dernier œuf ou au contraire en rajouter un ou un demi de plus.
Ajouter à cette pâte le comté râpé ou en tout petits dés
Disposer ensuite de petits tas de pâte sur une plaque beurrée ou non adhésive. Je fais mes tas en m’aidant d’une petite et d’une grande cuillère .
Cuire à four chaud 210° jusqu’à ce que vos gougères soient bien gonflées et qu’elles soient un peu dorées. Il faut entre 20 et 25 min.
à la sortie du four
J’ai parfumé certaine de mes gougères avec du curry, d’autres avec ma pâte de piment. Cela leur donne un petit goût exotique pas désagréable.
J’avais déjà expliqué ma recette de pâte de piments l’année dernière, mais j’en ai donné ou fait goûter autour de moi et les gens ont tellement aimé qu’ils m’ont redemandé la recette. Donc, je recommence pour ceux qui n’auraient pas trouvé dans le moteur de recherche de ce blog ou pour les plus pressés…
À vrai dire, j’en ai fait plusieurs fois l’hiver dernier, car nous avions récolté une grande variété de piments. Cette année, une ou deux variétés n’ont pas germé, les semis avaient pris du retard à cause de nos vacances mais la cueillette a été abondante aussi (en serre, bien sûr)
Alors je vous donne une recette parce qu’il faut bien commencer mais ensuite vous pouvez la décliner avec d’autres épices (curry, carvi),avec ou sans ail, avec ou sans tomates, etc. La force dépendra des piments que vous utiliserez et des proportions entre piments forts et piments doux .
D’abord il vous faudra laver et épépiner les différents piments. Pensez à mettre des gants car certains sont très forts et même après plusieurs lavages de mains, il m’est arrivé d’avoir les yeux qui brûlent juste après les avoir légèrement touchés. Il existe d’ailleurs une échelle officielle qui classe les piments en fonction de leur force, c’est l’échelle de Coleville .
La force du piment est surtout dans les pépins et dans la partie blanche à l’intérieur.
parties à éliminer
pour un petit pot de pâte, j’ai utilisé
_180g de piments de diverses variétés
les gros piments achards sont les plus doux; les tout petits (oiseaux) sont très forts et les piments antillais(arrière-plan) parmi les plus forts du monde ! !
_30g d’ail
_8 g de chacune des épices suivantes : cumin, coriandre, fenouil
les épices bien moulues
_1 pincée de sel
_2 c à s d’huile d’olive
+ facultatif 50g de tomates séchées ou confites
piments prêts pour le mixeur
Je découpe en morceaux ail et piments,je mouds les épices et passe l’ensemble des ingrédients au mixeur assez longuement pour avoir un mélange relativement fin et homogène. La pâte est très odorante .
Les piments ne sont pas seulement intéressants au goût, mais ils dégagent aussi une odeur puissante qu’on retrouve dès que l’on pénètre dans la serre et que personnellement j’aime beaucoup. Parfois, j’ouvre le bocal juste pour me faire plaisir avec l’odeur.
De quoi pimenter son quotidien
Cette purée de piment relève tous les plats. Elle se conserve bien au frigo ou même dans un endroit frais en ajoutant une petite couche d’huile d’olive sur le dessus de la pâte. Personnellement, je n’en fais pas de très grosses quantités à la fois, car les piments se conservent aussi et tant qu’ils ne sont pas secs, on peut refaire de la purée régulièrement. Et quand ils sont secs, on les mixe aussi et on a une poudre de piment.
Et, en ajoutant de la mayo, vous avez une sauce samouraï maison qui pique, qui pique …
Pour une Bourguignonne, le bœuf bourguignon c’est un classique. Et pour une charolaise, fille, petite fille et plus encore de paysans c’est presque un devoir de cuisiner ce plat.
Dans les recherches généalogiques faites par ma maman principalement, l’immense majorité de mes ancêtres étaient journaliers, fermiers, laboureurs, cultivateurs parfois propriétaires. Ils n’étaient pas qualifiés de paysans dans les actes paroissiaux peut- être que ce terme était peu utilisé au 18ᵉ,19 ème siècle ou peut-être que ce mot n’était pas assez précis pour illustrer la diversité des situations de ces petites gens. Mais, quel que soit leur statut, je suis sûre qu’ils mangeaient beaucoup moins de viande que nous et sans doute jamais de bœuf.J’imagine que les plus riches avaient une ou deux vaches, sûrement très maigres, qui leur fournissaient un peu de lait et un veau parfois. Ils étaient plus sûrs de manger un poulet, un lapin ou un pigeon (les jours de fête) qu’un steak. Les jours ordinaires, c’était soupe aux choux, rutabagas, navets, carottes avec un morceau de lard (réservé aux travailleurs)
Ils étaient végétariens avant l’heure mais ça n’avait rien d’un choix et c’est encore le lot de beaucoup de personnes dans le monde actuellement.
Nous avons donc de la chance dans le Charolais d’avoir de belles bêtes élevées à l’herbe et au fourrage sans OGM, sans antibiotiques, bien soignées, bien traitées et qui passent la majeure partie de leur vie au pré en troupeaux toutes générations confondues. Rien à voir avec des élevages en batterie où les animaux ne peuvent pas bouger et sont nourris aux farines de soja qui viennent du bout du monde.
photo prise par Isabelle Gabin
Venons en à la recette de ce plat du terroir comme ils disent à la télé ! Je ne l’ai pas vraiment revisité, je le fais comme je l’ai toujours vu faire à la maison, enfin, je crois…
Ingrédients
1 kg bœuf pour bourguignon (paleron, jumeau; macreuse, etc.)
Même quand j’achète du bourguignon déjà découpé en barquettes par exemple, je trouve souvent les morceaux trop gros et je le redécoupe en petits carrés de 6 × 6 cm environ, ainsi ils sont plus faciles à dorer sur toutes les faces .
C’est important de bien dorer la viande et de gratter ensuite les sucs au fond de la cocotte pour donner beaucoup de gout à votre sauce.
Cueillir et préparer les légumes et le bouquet garni
Dans une cocotte en fonte si possible, chauffer le beurre et l’huile mélangés
Faire dorer les morceaux de viande à feu vif sans les laisser brûler
Les réserver dans un plat une fois bien dorés
Enlever l’excédent de gras s’il y en a (mais normalement la viande choisie est peu grasse)
Couper les oignons et les mettre dans la cocotte avec les lardons (fumés pour moi)
Les laisser cuire 2 à 3 minutes en remuant et en grattant bien les sucs de viande qui sont dans le fond de la cocotte.
Remettre la viande
Saler, poivrer
Saupoudrer de farine
Bien mélanger pour que la farine enrobe les morceaux de boeuf
Laisser cuire encore 2 ou 3 min
Ajouter le vin, environ 1/2 bouteille. Le vin arrive presque à hauteur de la viande.
Faire bouillir 3,4 min
Ajouter le bouquet garni, l’ail, les carottes en rondelles, le carré de chocolat noir et un ou 2 verres d’eau si besoin.
Couvrir la cocotte
Laisser mijoter à feu doux 1h 1/2 à 2 h
Si j’ajoute des champignons en boite, je les mets seulement 1/2 h avant la fin de cuisson (car ils sont déjà cuits) et je rajoute parfois un peu d’eau de la boite si la sauce me parait trop réduite. Je préfère mettre des champignons de Paris, car les champignons de bois donnent trop de goût à mon avis et on n’a plus la saveur du vrai bourguignon.
Plus la viande mijote doucement et longtemps, plus tendre et meilleure elle sera .
Accompagné d’une purée maison (avec un petit volcan pour mettre le jus dedans!!) Souvenir, souvenir :nos premières pubs du temps où il y avait encore quelques émissions entre deux pubs.
Un peu long à cuisiner, mais on peut en faire une plus grande quantité et en congeler, ça marche très bien. Et comme tous les plats en sauce, c’est encore meilleur réchauffé .
Nous avons un figuier qui, encore jeune, ne produisait que peu de fruits. C’est une variété assez tardive (je ne connais pas son nom) et les autres années, les fruits avaient du mal à mûrir avant les premières gelées. Par contre cette année, avec l’arrière-saison très chaude les figues mûrissent bien et la récolte est bonne. Certaines sont vertes, d’autres violettes, pas très grosses mais bien sucrées.
Petite anecdote: en les cueillant l’autre jour, j’ai dû m’introduire entre les branches qui sont bien serrées et j’ai, sans doute, cassé quelques feuilles ou branches, je ne sais pas trop, mais, au bout de quelques minutes, j’ai ressenti des picotements intolérables sur les bras et j’ai dû très rapidement les laver soigneusement pour soulager la brûlure. Je ne savais pas que la sève de figuier était aussi urticante alors maintenant je fais « gaffe »
Quand j’étais enfant, il y a très, très longtemps(!),nous ne connaissions que les figues sèches. Je ne me souviens pas avoir vu de figues fraîches au marché ou chez l’épicier du village mais peut être que je ne savais pas ce que c’était et c’était sûrement beaucoup trop cher. Il faut dire qu’à part les bananes, les citrons et les oranges, l’exotisme n’arrivait pas jusqu’à nous. Et puis, je pense que nous avions dans les années 60 des hivers plus rigoureux et les figuiers n’auraient pas survécu.
On ne manquait pas de fruits à la campagne mais c’était les fruits locaux (pommes, poires, prunes, coings, mûres, fraises, framboises, cassis, groseilles, cerises, châtaignes, raisins et j’en oublie) et de saison forcément.
Tout ça pour vous dire que je suis bien contente d’avoir des figues à volonté dans mon jardin. Je vais essayer d’en faire sécher pour mettre dans ma boisson au kéfir mais en attendant place au chutney.
Ingrédients
500g de figues fraîches
10 petits oignons (environ 150g)
2 grosses cuillères de miel
200g de cassonade
200ml de vinaigre de framboise (ou de cidre ou balsamique)
vinaigre de framboise maison
1/2 c à café de gingembre moulu
muscade, sel, poivre
La recette
Laver et sécher les figues
éplucher les oignons (j’ai fait un mélange rouge, blanc et jaune) et les émincer grossièrement.
dans une cocotte, faire fondre le miel
Faire revenir les oignons tout doucement dans le miel fondu
ajouter ensuite les figues coupées en petits morceaux (enlever le pédoncule)
Mettre la cassonade, les épices, sel poivre et le vinaigre de framboise (vinaigre maison pour ma part)
Laisser l’ensemble compoter très doucement environ 1h à découvert.Remuer de temps en temps.
Le résultat ressemble à une confiture légèrement acidulée à associer avec du foie gras, avec certains fromages comme le chèvre, avec un magret de canard ou du gibier.
J’ai mis ce chutney encore très chaud dans de petites verrines stérilisées (avec un caoutchouc), je pense que cela devrait se conserver aussi bien qu’une confiture .